Washington ne nucléarisera pas Moscou parce que Poutine envahit Tallin, Riga ou Vilnius, des villes dont les Américains ne connaissent même pas l'existence, et qu'ils peuvent encore moins situer sur une carte.
La Finlande et la Suède qui parlent de rejoindre l'OTAN, Berlin qui se réarme (et pourquoi pas acquérir l'arme atomique pour sanctuariser son territoire?), le déploiement de troupes en Europ, etc. vont pousser Moscou à vouloir accélérer le pas.
Moscou voit l'Occident décadent comme incapable de se défendre. Et rappelons que la plus grande armée d'Europe, l'armée française, n'a de munitions que pour tenir maximum 3 jours et qu'elle dépend du transport américain ou russe pour son ravitaillement.
Poutine n'est pas irrationnel, encore moins fou : il défend la place de la Russie dans l'échiquier mondial pour retrouver son ère d'influence « naturelle » en tant que vainqueur de l'ordre international après 1945.
Il a toujours dit que la fin de l'URSS était une véritable catastrophe non pas pour le communisme, mais pour la Russie, laissant des milliers de Russes hors des frontières de la mère patrie.
La russophilie française est rationnelle, mais ne doit pas masquer son appartenance au bloc occidental. #Ukraine
Le raisonnement ci-dessous.
1/6 Pour s’émanciper de la tutelle américaine et redominer l'Europe à nouveau (l'Europe de la défense) ou incarner la « puissance d'équilibre » (la France seule gaullo-maurrassienne) la France doit chercher un terrain d’entente avec son allié « naturel » russe. #Ukraine
2/6 Seulement, la France est aussi dans l’alliance occidentale, ce qui implique un jeu diplomatique compliqué, notamment sur la question de la sphère d'influence russe en Europe centrale. Varsovie et Budapest sont des alliés de Washington. #Ukraine
Niveau 2 > Jean Dissident : « Poutine combat le N.O.M. au nom de la souveraineté des nations et des valeurs tradis en envoyant de valeureux Tchétchènes à Kiev, etc. »