[THREAD] Ce n’est pas la principale actualité de la semaine mais cela nous a semblé suffisamment important pour prendre le temps de vérifier et contextualiser les propos prononcés au procès de l’attentat de #SaintEtienneDuRouvray. Via @Mediapart 1/8 mediapart.fr/journal/france…
Des agents de la #DRPP ont donc reconnu avoir été en contact direct avec Adel Kermiche trois semaines avant qu’il ne tue le père #Hamel. Sans en avoir touché mot à personne au sein de la communauté du renseignement ou auprès des autorités judiciaires.
2/8
De l'aveu d'un de ses gradés, la DRPP a toujours les retranscriptions de ses échanges avec le futur tueur du père Hamel et cela ne figure ni dans le dossier d’instruction dédié à l’attentat, ni dans l’enquête de l’IGPN qui cherchait à établir si la DRPP avait fait des faux…
3/8
À l'audience mardi, face aux circonvolutions de la directrice de la DRPP, @ChStPalais s’étonne de se retrouver à « poser à un policier les questions qu’on pose d’habitude à des accusés ». Mains agrippées au pupitre où elle témoigne, Françoise Bilancini ne répond plus.
4/8
Depuis l’audience de mardi, on a contacté divers magistrats et officiers de renseignement ayant eu à connaître de cette affaire. Tous nous ont fait part de leur incrédulité : ils ignoraient que la DRPP avait été au contact du terroriste.
5/8
Mais pour la DRPP il n’y a jamais eu de dissimulation, seulement la « sécurisation » de leurs informations. Sécurisation qui vise donc à ne pas les communiquer à d’autres services de l’État. Et la raison invoquée est pour le moins surprenante…
6/8
Lors de l’enquête IGPN, des agents de la DRPP ont expliqué qu’il fallait éviter une polémique comme celle née après la révélation d’une enquête en 2011 à propos de @valtrier#Trierweiler (alors compagne de celui qui allait devenir président de la République)…
7/8
Une justification à ne pas confondre avec une volonté de soustraire les preuves d’un raté. 8/8
FIN
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[THREAD] In the second of two articles based on the outcome of interrogations by United States intelligence officials, @Mediapart tells the story of the four notorious British jihadists who were to become known as ‘The #Beatles’. mediapart.fr/en/journal/fra…
When interrogated by American intelligence Kotey explained the aim of the violence was to maintain control of the hostages and that the blows were often delivered before the proof of life recordings, in order to show the hostages humiliated. #Beatles via @MediapartEN
Alexanda Kotey said that his friend Mohamed Emwazi wanted to be feared and that he used to hit the youngest hostages, and in particular aid worker Peter Kassig because the latter had once been an Army Ranger in the American military. #Beatles
[THREAD] À partir des interrogatoires par le renseignement américain de deux « #Beatles » de l’État islamique, @Mediapart retrace l’histoire de ce quatuor de djihadistes britanniques à qui on reproche la décapitation d’une trentaine d’otages en Syrie. mediapart.fr/journal/intern…
Accusés d’être impliqués dans les meurtres des journalistes James Foley et Steven Sotloff, des travailleurs humanitaires Peter Kassig et Kayla Mueller, les deux #Beatles de l'État islamique, jugés en mars aux États-Unis, encourent huit peines de réclusion criminelle à perpétuité.
Entre les séances de torture et les batailles auxquelles ils continuent de participer, les « #Beatles » trouvent le temps de composer une chanson parodiant l’Hotel California des Eagles. Une reprise en forme d’hommage à Oussama Ben Laden.
THREAD: Bilan des premiers jours de procès #13Novembre qu’on nous annonçait inintéressants : une question de droit symbolique et ardue (la constitution de partie civile de personnes morales de droit privé, les sociétés du Bataclan ou de la Belle Équipe sont-elles des victimes?)
Le principal accusé (du moins le plus médiatique) qu’on s’imaginait taiseux et/ou absent est là pour l’instant, il revendique son appartenance à l’organisation terroriste qui a commandité les attentats et multiplie les provocations (sans doute un message qu’il adresse…
… aux djihadistes et à la population carcérale : Je ne suis pas un lâche). Pour pénible que cela soit, cette attitude a au moins un mérite : mettre fin aux interrogations de ceux qui pensaient encore qu’il y avait « un mystère Salah Abdeslam », il y en a jamais eu…
« Ma vie est chamboulée à jamais et les douleurs neuropathiques deviennent les terroristes de mon quotidien. » Jessica, une des sept victimes qui a accepté de tenir pour @Mediapart un carnet de bord des 9 mois du procès. Leurs présentations ici. blogs.mediapart.fr/la-redaction-d…
La première chronique est signée @GeorgesSalines et est en ligne depuis hier soir. D’autres beaux textes à venir dans les jours qui viennent. Un grand merci aux auteurs et autrices de faire confiance à @Mediapart et courage pour les heures sombres qui s’avancent.
Le texte de présentation est en accès libre, lisez-le. Écouter @EDomenach évoquer sa « cicatrice invisible », @n_ribet expliquer qu’elle économise depuis cinq ans des congés pour pouvoir assister au maximum de jours d’audience. #13Novembre
«C’est l’heure de se dire à bientôt. Tu comprends ?» Alors que des Rafales de l’armée française bombardent la Syrie pensant déjouer un attentat, les terroristes sont déjà en Europe. Troisième épisode de la série de @Mediapart. #13Novembre. mediapart.fr/journal/intern…
Plusieurs membres du commando Abaaoud ont été regroupés avant leur départ pour l’Europe. L’État islamique les loge dans ce que les Irakiens surnomment «le quartier des ingénieurs», en centre-ville de Mossoul, un quartier huppé où les futurs kamikazes sont comme des coqs en pâte.
Alors que la DGSE écrit à l'automne 2015 qu’Abaaoud « se déplacerait souvent entre Deir ez-Zor et la ville de Mayadin » en Syrie, le terroriste a trouvé refuge dans l’arrière-boutique d’un café où l’on s’adonne au trafic de drogues. À Bruxelles.
Lionel #Lavergne, le gendarme chargé jusqu’en 2019 de la sécurité à l’Élysée, est apparu dans l’enquête qui a conduit à l’arrestation du parrain corse Jean-Luc #Germani. Ce qui ne l’a pas empêché d’assurer durant 5 ans la protection des deux derniers présidents de la République.
Un homme lié au banditisme corse, sur écoute, explique qu’il est avec «notre ami gendarme». «Il va avoir un super boulot, ça va être bon pour nous», assure-t-il après avoir laissé entendre à son interlocuteur qu’il a prise sur le militaire pour des affaires de vie privée.