Quand il y a une guerre, il faut comprendre à qui elle profite.
Il faut savoir se défaire de nos émotions du moment, des malheurs que la guerre engendre sur les populations civiles, pour savoir qui tirent les ficelles.
Les racines d'une guerre sont souvent complexes. Elles peuvent être politiques, géostratégiques, religieuses, civilisationnelles, économiques, financières, etc...
L'Ukraine est une ex république du bloc soviétique dont le sol est riche en matières premières, et dont une partie de la population veut se tourner vers l'UE, alors qu'une autre veut garder ses liens historiques avec Moscou.
Dans ce contexte qui fracture la société et le pays, depuis plus de 20 ans, le bloc OTAN/UE et les Russes jouent de leurs influences pour défendre leurs intérêts économiques et géostratégiques.
Les méthodes de Poutine sont connues du grand public. Les méthodes américaines le sont moins.
Les méthodes de nos alliés sont parfois à la limite de la corruption, se servant de la dette comme un moyen de pression politique, comme s'en vante ici Joe Biden.
Les raisons qui ont mené à cette situation de guerre sont complexes. Cependant la guerre est avant tout l'occasion d'énormes opportunités économiques et financières.
Margrit Kennedy, une économiste autodidacte allemande qui a vécu en son temps la course à l'armement entre le bloc soviétique et le bloc occidental, avait bien compris que l'industrie de l'armement permettait de perpétuer l'illusion de croissance infinie.
Après la vente d'armes qui dévastent des pays matériellement, vient le temps de la reconstruction et des contrats très juteux !
À peine la guerre terminée et le sang des civils encore chaud, les charognards se pressent pour s'accaparer une part du butin comme en Iraq et en Libye.
Comme je l'explique dans de nombreux threads et articles, une économie fondée sur la dette avec intérêts nécessite une croissance infinie. Cette nécessité est intrinsèque à la nature exponentielle des taux d'intérêts.
Ce modèle ne pose pas de problème au début de son cycle comme ce fut le cas pendant les 30 glorieuses (1945-1973).
Après une guerre, la reconstruction offre au système monnaie-dette les opportunités de croissance.
Mais depuis 2008, le système monnaie-dette est enrayé. La croissance est limitée. Les États s'endettent toujours plus. Le nombre de sociétés "zombies" ne fait que gonfler. La crise financière et économique menace.
Pour repousser ce moment fatidique de l'effondrement du système monnaie-dette, dès 2008, les usuriers de ce monde ont eu l'idée de faire tourner la planche à billets numériques des banques centrales. #FED
Mais cette impression monétaire doit être justifiée car elle a des conséquences sur les citoyens : exacerbation des inégalités de richesse, bulles des marchés financiers, hausse de l'immobilier, inflation qui appauvrit les classes les moins riches, etc...
Après la crise de 2008, il était facile de justifier la création monétaire magique : "soit nous sauvons les banques, soit nous mourrons tous avec elle".
Le fameux chantage du "too big to fail".
Lors de la crise de la dette des États (2010-2014), le credo était : "soit nous sauvons les État qui ont sauvé les banques, soit nous mourrons tous".
Ce "sauvetage" a été accompagné de l'austérité, à savoir hausse des impôts et baisse de la dépense dans les services publics.
En 2019, en pleine crise des #GiletsJaunes, le système financier va connaître une crise dite du "repo" annonciatrice d'un krach financier éminent.
Mais la finance internationale a été sauvée in extremis par l'arrivée dans nos vies du covid 19.
Une opportunité qui a permis aux banques centrales d'imprimer numériques des milliers de milliards ! La BCE et la FED ont doublé leurs bilans en deux ans !
Cette création monétaire n'aurait jamais été justifiée sans le contexte de crise sanitaire.
Mais comme tout système qui repose sur la dette, arrive le moment où il faut rembourser. Et pour cela, il faut de l'activité économique et des relais de croissance.
Quoi de mieux qu'une guerre, que la peur et l'émotion qu'elle génère pour justifier d'appuyer toujours plus sur la gâchette monétaire des banques centrales.
En agissant ainsi, les usuriers gagnent du temps. C'est une fuite en avant d'un système qui nous mène au chaos.
Dans ce contexte de fragilité financière, la guerre s'est invitée dans nos vies, éclipsant comme par magie la crise sanitaire.
Aux premiers coups de canons, les médias ont été envahis par des va-t-en-guerre jouant sur nos émotions et sur le mensonge.
Ces adeptes de la "guerre humanitaire", nous les connaissons. Ils ont envahi nos plateaux en 2003 pour défendre la guerre en Irak, ou en 2011 pour pousser à la guerre en Libye.
À la fin, le résultat n'est que chaos pour ces pays et leurs populations.
Parfois le message est moins hypocrite. Comme c'est le cas avec ce "forgeron" de la guerre, qui fait un lien direct entre la guerre, l'armement, la dette, et l'UE.
S'endetter grâce à la monnaie magique de la BCE pour acheter des armes afin de faire la guerre, waou, c'est direct !
On comprend mieux grâce à ce faucon le lien entre la dette et la guerre, entre l'industrie de l'armement et la guerre, en somme entre le capitalisme usuraire et la guerre. #Jaurès
On me demande souvent pourquoi je fais tout ça, pourquoi je passe mon temps à expliquer la finance.
Je le fais car j'ai compris qu'une partie de la finance (l'usure) porte en elle le chaos et la guerre.
J'ai compris que l'usure n'était qu'un moyen pour une caste prédatrice de voler le temps de vie des gens, de plonger les plus fragiles dans la détresse, tout ça pour accumuler de l'argent. Quitte à détruire l'humain et la planète.
Certains accumulent de l'argent par peur de la mort, d'autres pour s'accaparer le pouvoir dans le but de dominer les hommes.
À la fin, je me suis rendu compte qu'en fin de cycle, ce sont toujours les peuples qui trinquent, qui sont poussés à s'entretuer pour des causes qui les dépassent.
Comme dans toute guerre il faut choisir son camp. Le mien sera toujours le camp de ceux qui se battent contre l'injustice et l'usure, et qui veulent construire un monde de paix et de justice.
Suite aux événements tragiques actuels au Royaume-Uni, Elon Musk a écrit : "la guerre civile est inévitable"
Il n'explique pas pourquoi.
Parce qu'il est le grand gagnant du "système dette" de nature exponentielle qui finit toujours par exploser en fin de cycle.
Parce qu'il profite lui aussi de l'immigration de masse qui met une pression à la baisse sur le coût du travail.
Parce qu'il profite aussi d'une économie libérale sans frontière, ni barrière, qui lui permet de vendre partout dans le monde ses produits.
Parce qu'il participe aussi au pillage des ressources naturelles des pays du sud, dont l'immigration est pour la plupart issue.
Parce qu'il sait que l'inflation qui a appauvri les masses populaires aujourd'hui révoltées, est le fait de la création monétaire sans limite des banques centrales qui a permis de sauver le système financier, les marchés, et donc sa propre richesse !
Elon Musk est une arnaque. Il surfe sur la vague du populisme, car il préfère voir les masses laborieuses s'entretuer, plutôt que de les voir se retourner contre les vrais instigateurs du système usuraire, les maudits usuriers, à savoir les vrais maîtres d'@elonmusk !
Le Président de l'Algérie à propos de la dette publique : "C'est une honte et plus que cela, c'est une trahison envers les martyrs (de la Révolution)"
"Si une Nation recours à la dette, elle perd sa souveraineté, et ne peut plus agir en faveur des droits humains, des droits des Palestiniens, des droits des Africains en général, etc..." (traduction approximative)
Ce discours est essentiel pour toute Nation qui veut être politiquement souveraine.
On comprend mieux pourquoi de sombres forces extérieures essaient depuis des dizaines d'années de déstabiliser l'Algérie en vain : division intérieure en jouant sur la minorité kabyle (mais ça n'a pas pris) ; division régionale en opposant les Algériens à leurs voisins et frères Marocains.
Rappelons qu'en 1881 pour la Tunisie, en 1882 pour l'Égypte, et en 1906 (et 1912) pour le Maroc, la colonisation ne s'est pas faite par le canon, mais par l'arme de la dette !
Il est vivement conseillé de ne pas passer à côté de cette analyse ultra lucide d'Emmanuel Todd sur les États-Unis :
"La classe politique américaine est vide de morale, de religion, etc. Ne reste que la préférence pour l'argent et la guerre, une sorte de jouissance à mettre le désordre en Eurasie.
On se dit : qu'allons-nous devenir si les États-Unis ne nous protègent plus ? Au contraire de ce que tout le monde pense, on sera paix !
La meilleure chose qui pourrait arriver à l'Europe, c'est la disparition des États-Unis.
Les États-Unis sont nihilistes : vous n'avez plus de religion, vous avez un état zéro des croyances, mais l'homme reste l'homme, il est angoissé, il n'y a plus rien, et tout ce que vous obtenez, c'est une déification du rien, et ça s'appelle le nihilisme."
La puissance des États-Unis repose sur sa monnaie, le dollar, qui ne repose que sur la dette et les guerres impérialistes.
La "déification du rien" est nécessaire pour permettre à la caste usuraire de maintenir son pouvoir sur le peuple américain et les peuples du monde.
Car dès que la morale reprend le dessus, il est difficile d'accepter un système monétaire qui consiste dans son essence à favoriser le riche, et à écraser les plus démunis, et qui finit par semer le chaos social, le chaos géopolitique, et le chaos écologique.
La morale et la religion sont les ennemis des usuriers. Tous ceux qui ringardisent la morale sont leurs alliés, et seront toujours mis sur le devant de la scène médiatique.
C'est pour cette raison qu'aucun des économistes qui sont mis en avant n'introduisent de morale dans leur modèle économique !
La semaine dernière l'Express titrait " Mélenchon, le désastre" par rapport à sa position sur la tragédie au Moyen-Orient.
L'Express est sous le contrôle d'Altice et de son Président Alain Weill.
Altice est la propriété de Patrick #Drahi, qui possède la chaine de propagande franco-israélienne du gouvernement #Netanyahu : @i24NEWS_FR
Peut-on croire que l'Express est neutre dans sa couverture du conflit en cours ?
Voilà un exemple concret où un seul homme, Patrick #Drahi, peut emprunter 60 milliards d'euros créés de nulle part par les banques commerciales, pour s'acheter des sociétés en utilisant l'effet de levier à outrance et en détruisant des emplois (#LBO), puis s'acheter nos médias pour influencer les hommes politiques et l'opinion publique.
Ceux qui ont un accès privilégié au robinet monétaire pour s'endetter à outrance auprès des banques, ont un avantage certain pour manipuler l'opinion publique et influencer la vie politique française.
Patrick #Drahi possède aussi @BFMTV et @RMCInfo, deux médias qui couvrent le conflit en cours de manière unilatérale en faveur d'Israël et de Netanyahu.
Je ne pense pas que Patrick Drahi dicte aux journalistes leur ligne éditoriale. Il les paye, et c'est plus que suffisant !
Tant que les citoyens ne reprendront pas le contrôle sur la création monétaire et sur le fléchage de la monnaie créée, nous continuerons de vivre dans une pseudo démocratie sous le contrôle des milliardaires et de leurs intérêts !
"La presse est libre quand elle ne dépend ni de la puissance gouvernementale ni des puissances d’argent mais de la seule conscience des journalistes et des lecteurs."
Conseil National Révolutionnaire, 1944