Un épisode méditerranéen durable va se mettre en place en fin de semaine. Des cumuls de #pluie abondants (mais bienvenus) sont à attendre de la Catalogne aux Cévennes et l'ouest du Languedoc, localement plus de 300 mm en 5 ou 6 jours.
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Le déterministe IFS s'inscrit parfaitement dans sa prévision d'ensemble (PE). L'occurrence de forts cumuls sur les secteurs précités est quasi-certaine.
L'incertitude réside dans la localisation des maxima, plutôt Haut Languedoc sur IFS, mais nord Catalogne non exclue sur la PE.
Cet épisode se déroulerait en trois phases, avec des pics d'activité samedi 12 matin, dans la nuit de lundi 14 à mardi 15 et (probablement) jeudi 17.
Diagramme d'ensemble à Ripoll, deuxième graphique.
L'animation du géopotentiel et température à 500 hPa permet de visualiser la situation synoptique attendue. Empêché de progresser vers l'est par l'anticyclone sur la Baltique, un talweg dynamique de grande échelle va s'isoler en cut-off vers la Péninsule Ibérique
Phase 1 : plutôt languedocienne / cévenole, à l'avant d'un court talweg qui pivote vers les Baléares
Phase 2 : la plus active et généralisée. Flux de sud rapide et diffluent en altitude. Pluies fortes sur Catalogne et ouest Languedoc, éventuellement orageuses, si phasage entre basses couches et forçage de tropopause
Phase 3 : la plus "catalane". Flux est à sud-est, idéal pour de forts cumuls dans le secteur. Mais échéance lointaine et comportement du cut-off à confirmer.
L'indice EFI illustre également la fiabilité de la prévision, assorti d'un SOT >2 sur le nord de la Catalogne. Et au-delà de J+10, tant que le cut-off reste dynamique et n'est pas repris par la circulation générale, on garde des indices d'épisodes pluvieux sur les mêmes zones.
Mars est le mois le moins pluvieux hors saison estivale des PO à l'Hérault (et même le plus sec après juillet dans les PO), mais il existe des précédents : du 12 au 16 mars 2011, il tombe jusqu'à 300 mm dans les PO, et 500 mm sur le Haut Languedoc.
Situation analogue, blocage anticyclonique sur la Scandinavie, mais un flux plutôt sud-est et focalisé sur l'Hérault, que plein est.
Début mars 2013 également, il tombe localement 200 à 300 mm sur le Haut Languedoc, les Corbières et les Pyrénées-Orientales.
Un peu plus de ressemblance avec l'épisode à venir dans la disposition du flux de basses couches, mais à l'époque pas d'initiation cévenole et une durée plus courte.
Même si l'épisode pourrait être plus fort que mars 2013, les conséquences hydrologiques ne devraient pas être les mêmes. En mars 2013, tombant sur des sols déjà saturés, les cumuls de près de 200 mm avaient conduit à une crue majeure de l'Agly. wikhydro.developpement-durable.gouv.fr/index.php/Reto…
La "phase 3" sera néanmoins à suivre de plus près du point de vue hydrologique, car potentiellement très costaud en Catalogne, et tombant alors sur des sols beaucoup plus humides que lors des deux premières...
En haute montagne, la limite pluie-neige serait au plus haut vers 2000/2200m, avec des quantités potentiellement faramineuses au-delà. Malheureusement, la nivôse du Canigou ne répond plus...
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Mise à jour. Ce 7 mars correspond au creux de température de la petite période fraîche actuelle (-3 à -4°C/normales). Situation supra-synoptique inchangée, prévision humide plutôt restreinte aux régions habituellement arrosées dans la situation de type blocage scandinave.
Cette situation de type blocage scandinave se visualise avec la constitution d'un bloc omega, centrée sur la Baltique. En fin de semaine, le flux de sud de plus en plus cyclonique tend à gagner par l'ouest.
Animation moyenne ensemble et écart-type Z500 EPS 00
D'ici vendredi, l'incertitude réside dans l'extension vers l'est des ondes atlantiques atténuées qui butent sur le blocage anticyclonique, et donneront un peu d'eau, notamment sur Cévennes. Ensuite, c'est surtout dans le détail synoptique en fin de semaine.
Le mois de juillet 2021 en France n'est pas du tout représentatif de celui vécu à l'échelle de l'Europe. La raison : des gouttes froides récurrentes, occasionnant un temps souvent gris et pluvieux. L'anomalie négative de Z500 épouse la forme de l'Hexagone.
La France se situe au milieu de la seule anomalie négative notable de température au sud-ouest du continent, quand tout le reste du continent vivait un mois de juillet plus chaud que la normale (+3 à +4°C d'anomalie du sud de la Finlande au nord de l'Ukraine).
Avec une configuration météorologique la plus propice à des anomalies froides de température dans l'ensemble des latitudes moyennes de l'Hémisphère Nord, on arrive péniblement à une anomalie de -0,1°C à l'échelle du pays par rapport aux moyennes 1981/2010.
Juillet 2021 se termine en France avec une température moyenne de 20,7°C, soit une anomalie de -0,1°C par rapport aux moyennes 1981-2010.
C'est le mois de juillet le moins chaud depuis 2014.
Pas d'excès thermique très marqué dans un sens comme dans l'autre, l'anomalie thermique quotidienne absolue la plus forte est de +3,2°C le 19 juillet, contre -2,7°C le 13 juillet.
Dans le détail, juillet 2021 plus chaud que la normale près de la Manche et de la Méditerranée. Anomalie chaude la plus marquée : Ajaccio, +1,8°C.
Plutôt inférieur aux normales ailleurs. Anomalie froide la plus marquée : Ambérieu, -1,3°C.
15,4°C en température maximale provisoire seulement à Tarbes ce 31 juillet !
Il s'agit dans certains secteurs du sud-ouest de la température maximale la plus basse en juillet depuis les années 1970.
C'est finalement les stations en Gascogne, entre Landes, Gers, Lot et Garonne et Tarn et Garonne qui ont le plus souvent battu des records.
À Créon Armagnac (ouverte en 2004), avec 15,8°C aujourd'hui l'ancien record (18,4°C le 1er juillet 2017) est battu de 2,6°C.
Les plus anciennes stations à établir un record mensuel ont été établies en 1985, toutes deux dans le Gers :
14,9°C à Peyrusse Grande (ancien 15,6°C le 2 juillet 1997)
16,5°C à Auch (ancien 16,8°C le 7 juillet 1996).
Une vague de #chaleur remarquable par sa durée se met en place vers l' #Irlande, elle a commencé aujourd'hui de manière fracassante avec un nouveau record absolu en Irlande du Nord ce 17 juillet : 31,2°C à Ballywatticock.
EFI Tmax des 7 prochains jours :
Les conditions vont rester anticycloniques avec une masse d'air douce en altitude ces 5 prochains jours (10 à 14°C à 850hPa en Irlande), favorisant une chaleur durable au sol. 21 et 22 juillet à surveiller, avec l'accélération du flux de sud à sud-est en basses couches.
Malgré la légère baisse des températures lundi, certains secteurs en Irlande pourraient observer 7 jours consécutifs de chaleur (Tmax >=25°C), avec à nouveau des pointes >30°C mercredi 21. Diagramme de Ceatharlach (Carlow), déjà 26,4°C le 16 et 28,2°C le 17.
La goutte froide responsable des dramatiques inondations en #Belgique et #Allemagne continue de tournicoter sur l'Adriatique, dans un environnement de hautes valeurs d'eau précipitable (tons vert-jaune : 35-40mm), favorisant de nouveaux épisodes pluvieux localement importants.
L'EFI & SOT de @ECMWF met l'accent notamment sur l'Autriche et la Croatie d'ici demain, mais de vastes régions situées de l'est de l'Allemagne à l'Italie et sur les Balkans sont dans l'enveloppe SOT>0.
Cartes pour samedi 17, dimanche 18, lundi 19 et les trois jours.
Le SOT permet de quantifier à quel point un événement inhabituel est extrême. Pour aujourd'hui et demain, localement >2, pas aussi extrême que mercredi 14 et jeudi 15 sur le secteur Belgique/Luxembourg/Allemagne, où il dépassait souvent 5 et localement 8