Pourquoi quand le métro prends un virage, les roues crissent avec ce fameux bruit si particulier ?
(Et c’est pareil pour certains trains, même les TGV)
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Voici une roue de train / métro (c’est pareil quasiment).
Du métal qui roule sur du métal. 🤘
Mais regardez bien de près, les roues ne sont pas plates.
Elle forme une petite pente.
Si on grossit le trait, voici ce que ça donne.
Deux cônes.
L’avantage du cône, c’est que ça permet de « centrer » l’essieu entre les deux rails.
Maintenant regardez bien, c’est là le plus important.
Quand l’essieu prend un virage, le centrage se décale légèrement.
La roue 1 va parcourir moins de distance que la roue 2.
L’essieu étant une seule et même pièce de métal, les deux roues vont tourner à la même vitesse.
MAIS, regardez bien les traits rouge.
Grâce au phénomène du cône, la roue 1 est temporairement « plus petite » que la roue 2.
Si il n’y avait pas ce phénomène de cône, une des deux roues aurait une distance à parcourir plus grande que l’autre.
Mais les deux roues tournant à la même vitesse, elle « frotterait » sur le rail, générant un bruit de crissement.
Pour vous faire un exemple, levez vous, et marchez autour de la table du salon, un pied qui marche (côté table), l’autre qui frotte au sol (sans lever la semelle).
C’est chiant hein?
Pour un train c’est pareil.
Et en plus ça use les roue.
Et vous, vos semelles.
Le problème, c’est que, pour que l’essieu penche comme ça, il faut une certaine vitesse au train / au métro.
Si la vitesse est trop faible, l’essieu ne se centre pas correctement.
Il « vire à plat ».
Et donc il crisse.
Et c’est exactement le même bruit, pour un métro, un TER ou un TGV.
En virage ou sur des aiguillages, à faible vitesse uniquement.
Voilà, maintenant vous avez tous le fameux son en tête.
Thread Off.
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Aujourd’hui je vous parle d’une légende, que dis-je, un héros du chemin de fer Russe.
J’ai nommé Alexandre Alexandrovitch Romanov, dit aussi Alexandre III, Tsar de Russie accessoirement.
Thread 100% véridique⤵️⤵️⤵️
On va commencer par l’histoire du « Doigt divin sur la carte ». Une légende qui court depuis des dizaines d'années sur le tracé d'un train célèbre.
Alors, Vrai ou faux? Voici le sujet:
Petit rappel. Le chemin de fer se développe plein pot en cet fin de XIX siècle.
Et les Russes vont construire un truc extraordinaire, le Trans Sibérien.
Et à l'époque, c'est un truc énorme, du jamais vu en terme de distance (et de climat)
Aujourd’hui nous allons parler de train blindé.
Et spécialement du train allemand Panzer Zug 32 (à vos souhait).
Dont le commandant réalisa une super méga boulette de compet !
Thread (réedition) ⤵️ ⤵️⤵️
Pour ceux qui roupillaient en cours d’histoire, de nombreuses armées ont eu à utiliser des trains blindés.
Cela représente plusieurs avantages. Le poids du blindage est souvent négligeable. (Jusqu’à un certain point)
On peut y greffer de bons gros canons, qui tirent gros (et loin).
Ou qui tirent petit, mais vite (anti aérien de 20 mm).
Ça se déplace plus vite qu’un char, et ça emporte plein de munitions.
Parfois les conducteurs de trains doivent compter les poteaux catenaires le long des voies. C'est super chiant, mais super utile dans UN cas spécial. Je vous raconte.⤵️⤵️⤵️
Prenons un long train de fret garé dans un triage. Un beau 750 mètres de long.
Pour que vous compreniez bien, je vais faire des dessins. Je ne recule devant aucun sacrifice pour toi, public. 🙂
Ce train va partir du triage pour aller sur les "Voies Principales".
Pour ensuite rouler vers un autre triage d'une autre ville.
Disons que la vitesse des voies principales est de 100 km/h. Les voies des triages sont limitées à 30 km/h. (Je les ai mis en rouge)