Jean Castex annonce dans @le_Parisien qu'une quatrième dose (❗️ou plutôt un deuxième rappel) va être proposée dès à présent aux plus de 80 ans, trois mois après le premier rappel.
Une précision : ni le Conseil scientifique, ni le Conseil d'orientation de la stratégie vaccinale, ni la Haute autorité de Santé n'ont encore rendu public d'avis favorable à un 2e rappel chez les personnes âgées (ce qui ne veut pas dire qu'ils n'échangent pas avec le gouv).
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Jusqu'à présent, un deuxième rappel était déjà recommandé pour les personnes immunodéprimées. Plusieurs pays étrangers, comme Israël, se sont lancés pour les personnes âgées.
Mais dans leurs précédents avis, les instances françaises étaient plutôt prudentes.
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"Les données disponibles n’appellent pas actuellement à la mise en place d’un 2nd rappel vaccinal, bien que la question soit rendue légitime par le contexte actuel de forte circulation virale", estimait le COSV fin janvier, en pleine vague #Omicron.
Le COSV s'appuyait notamment sur les données de la Drees, montrant que la vaccination avec un seul rappel protégeait toujours bien chez les personnes très âgées (courbe verte ci-dessous, s'agissant des décès).
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Le COSV notait cependant qu'il pourrait "recommander" dans l'avenir "l’administration systématique d’un second rappel vaccinal pour ces personnes" âgées d'au moins 80 ans (ci-dessous, les courbes des taux d'hospitalisation cette fois).
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La grande question est de de savoir combien de temps dure la protection.
Or, les donnes de l'@UKHSA montrent que trois doses de vaccin #Pfizer ne sont plus efficaces qu'à hauteur de 75% contre l'hospitalisation avec #Omicron au bout de 10 à 14 semaines après le rappel.
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Quand bien même un deuxième rappel était décidé pour les personnes âgées, Le Conseil scientifique estimait qu'attendre l’automne devait être étudié, "en fonction de l’actualisation des données et de la cinétique épidémique au printemps".
L'épidémie, justement, connaît un rebond depuis quelques jours en France. Le nombre d'admissions quotidiennes à l'hôpital s'est stabilisé, et il pourrait repartir à la hausse dans les prochains jours.
"Si on décide de se lancer, on peut toujours se poser la question d’attendre mais le virus, lui, n’attend pas !", estimait @MathieuMolimard fin janvier.
Plus d'informations et de précisions à suivre dans les prochains jours.
🧒 Etude @EPIPHARE très intéressante : parmi les enfants d’un même niveau scolaire, ceux nés en fin d’année civile "ont beaucoup plus recours au méthylphénidate (médicament contre le trouble de l'attention TDAH) et à l’orthophonie" que ceux du début de l’année.
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L'étude a été menée sur près de 5 millions d'enfants nés entre 2010 et 2016, qui ont été suivis à partir du 1er septembre de l’année de leurs 5 ans.
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Logiquement, au sein d'un même groupe scolaire, les enfants n'ont pas le même âge au 1er septembre en fonction du mois durant lequel ils sont nés.
Selon l’Ifop, les Fr. ayant voté pour des candidats RN en 2022 sont les plus sûrs de retourner aux urnes le 30 juin.
"Le RN dispose peut-être d’un peu moins de réserve du côté des abstentionnistes. Mais globalement, cela devrait être assez homogène", dit @mathieugallard.
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D'ailleurs, "l'électorat de gauche peut se dire qu’il va réussir à changer les choses avec ce Nouveau Front populaire, et celui macroniste pourrait aussi rester mobilisé par inquiétude des programmes économiques du RN et de la gauche'.
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On enchaîne avec le Parti socialiste, qui a fait ses meilleurs scores dans ses "bastions" traditionnels de l'ouest et du sud-ouest et qui progresse quasiment partout en France par rapport à 2019.
🦠 Épidémie de grippe saisonnière avec les virus A(H1N1), A(H3N2) et B en France, élevages de vaches contaminées par A(H5N1) aux États-Unis, 1er cas humain de A(H5N2) dans le monde...
Plongée dans la "galaxie" des virus grippaux. ⤵️ @le_Parisien
Il existe quatre types de virus de grippe : A, B, C et D. Chacun regroupe plusieurs sous-types. Pour A, ce sont tous les H1N1, H3N2, H5N1, H10N7, etc.
Ces noms de code correspondent aux types de protéines hémagglutinine (H) et neuraminidase (N) à la surface du virus.
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"Ces deux protéines sont très importantes car elles ont une influence majeure sur les hôtes que le virus peut infecter, sur la manière dont il se transmet entre eux et sur les vaccins à utiliser pour se protéger contre l’infection", explique @PeacockFlu.
Info @Le_Parisien : un rapport parlementaire émet plusieurs propositions pour lutter contre la désinformation médicale, qui "a pris une importance nouvelle au cours de la pandémie de #Covid19".
Ce rapport de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques est bâti en quatre parties : les effets indésirables des vaccins, la prise en charge du Covid Long, la surveillance des épidémies et la lutte contre la désinformation en santé.
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Dans cette dernière catégorie, les élus font le constat que "les crises sanitaires conduisent à une politisation de la science, une instrumentalisation de ses résultats et alimentent la circulation de fausses informations".
A l'Institut Pasteur, les chercheurs élèvent plusieurs espèces de moustiques. Le but : les faire grandir, puis les contaminer par des virus dans un laboratoire P3 pour voir comment ils se comportent.
"On est forcément tous un peu paniqués, avec les JO qui arrivent."