Cette étude, menée jusqu'en novembre dernier, le confirme d'abord : les personnes âgées sont beaucoup plus à risque de forme grave que les jeunes.
Les plus de 60 ans représentent 72 % des patients hospitalisés mais seulement 27 % de la population.
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Le niveau de vie joue aussi beaucoup.
Chez les 35-49 ans, le taux d’hospitalisation des 20 % les moins aisés est 1,6 fois plus élevé que celui moyen. Ce ratio est de 1,5 chez les 50-74 ans et de 1,2 chez les plus de 75 ans.
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Par ailleurs, alors que 15 % des habitants en France vivent en logement social, c’est le cas de 21 % des patients hospitalisés.
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Autre indicateur : la superficie par habitant. Plus celle-ci est petite, et plus le risque d’être hospitalisé est élevé, quelle que soit la tranche d’âge.
Par exemple, 25 % des 35-49 ans ont moins de 20 m² chacun pour vivre, mais c’est le cas de 37 % de ceux hospitalisés.
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Enfin, le pays de naissance joue aussi. 17 % des patients âgés d’au moins 35 ans et hospitalisés sont nés dans un pays africain, contre 9 % des habitants.
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Ces différences pourraient s’expliquer par plusieurs facteurs : moins bon état de santé, comorbidités plus fréquentes, métiers exposés et donc à risque, etc.
Une modélisation statistique du risque d’hospitalisation a été réalisée "toutes choses égales par ailleurs".
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Enfin, le lien entre un faible niveau de vie et un risque élevé d'hospitalisation apparaît plus marqué lors de la 4ème vague, à l’été 2021, que lors des précédentes.
Ceci pourrait, notamment, "refléter la distribution inégale de la couverture vaccinale dans la population".
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Tous les détails dans notre article 👇 via @le_Parisien
👶 Le #Beyfortus aurait permis d'éviter 5 800 hospitalisations de bébés après passage aux urgences pour #bronchiolite à VRS cette saison, soit près d'un quart du nombre total d'hospitalisations attendu sans ce traitement.
On disposait des données des essais cliniques, mais il restait à établir l'efficacité en vie réelle de ce traitement préventif. C'était d'autant plus attendu qu'il y avait des questionnements légitimes. 👇
La bonne question n'est pas "y aura-t-il une nouvelle pandémie", mais "quand" et surtout "avec quel virus ?" Impossible à prédire... mais on peut s’y préparer.
Le point sur les pathogènes les plus surveillés, "en fonction du mode transmission". ⤵️
1) Les virus à transmission respiratoire (grippe, SRAS, MERS, etc.)
Il suffit que l’un d’eux acquière une ou plusieurs mutations dans son génome pour lui permettre de se diffuser plus facilement entre humains, non immunisés.
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"Une pandémie grippale est la seule dont on sait qu’elle arrivera certainement".
Et il pourrait s'agit d'un virus de grippe aviaire : "On les surveille comme le lait sur le feu, car il peut y avoir des franchissements de barrière d’espèce à mesure que le virus mute."
😧 Alerte sur la santé mentale des jeunes filles, "l’écart se creuse" avec les garçons.
La part d’élèves de collège se disant en "excellente santé" a beaucoup plus chuté chez les filles... par ailleurs 3 fois plus souvent à risque de dépression. ⤵️
Ces résultats publiés ce mardi par @SantePubliqueFr proviennent de la dernière enquête EnClass, réalisée en 2022 auprès d'environ 10 000 collégiens et lycéens.
Ces ados devaient remplir un très large questionnaire.
Le fait que les filles apparaissent en moins bonne santé mentale que les garçons au collège/lycée est visible pour tous les indicateurs analysés, et on voit que cet écart apparaît dès la 6e puis se creuse.
On en sait plus concernant la "taxe lapin" en cas de rendez-vous médical non honoré ⤵️
• 5 € de sanction
• La somme ira entièrement au médecin
• Ce dernier décidera d'appliquer -ou non- cette pénalité
• A partir du 1er janvier 2025 (objectif)
Rappel : dans son discours de politique générale fin janvier, G. Attal lâchait que "quand on a un rendez-vous chez le médecin et qu’on ne vient pas sans prévenir, on paye".
Depuis, aucune précision n'avait été apportée... jusqu'à samedi, lors d'un échange avec la presse.
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La sanction sera de 5 euros (si un rendez-vous n’est pas annulé au moins 4 heures à l’avance) pour tout le monde, y compris les personnes précaires : "Qu’on ait des difficultés financières ou pas, on a les mêmes droits et les devoirs."
Ce streptocoque du groupe A (SGA) se transmet notamment par gouttelettes ou contact rapproché.
Le plus souvent, il provoque des infections bénignes de type angine ou scarlatine.
Plus rarement, il peut entraîner des formes graves, comme un choc toxique (30% de mortalité).
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Dans son dernier rapport paru il y a un an, SPF notait un nombre historiquement élevé de cas de scarlatine chez les enfants comme chez les adultes durant les premiers mois de l’année 2023, ainsi qu’une forte hausse des infections graves à partir de fin 2022 (cf ce graph).
Estimation de l'efficacité vaccinale contre la #grippe cette saison :
• 53% tous âges confondus (intervalle de confiance de 41 à 63%) et 85% chez les mineurs (IC de 71 à 93%) contre le virus A(H1N1)pdm09
• 30% tous âges confondus contre le virus A(H3N2) (IC de -3 à 54%)
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Ces données proviennent d'une étude de l'@ECDC_EU menée dans 10 pays, dans la France.
Plus de 12 000 patients au total ont été inclus jusqu'à fin janvier.
Aucune surprise : on pressentait que l'efficacité vaccinale cette année serait moins bonne contre A(H3N2), heureusement minoritaire, que contre A(H1N1)