ASSASSINAT PAR BALLES EN PLEIN PARIS : UN NÉO-FASCISTE RECHERCHÉ
Scène de terreur samedi matin vers 6h près du boulevard Saint-Germain à #Paris. Alors que deux stars du rugby rentrent à leur hôtel, une jeep passe devant eux. Des coups de feu sont tirés.
L’ancien rugbyman international argentin Federico Martín Aramburú, 42 ans, père de famille, est abattu et décède peu après, après avoir reçu 5 balles. Un hommage lui a été rendu hier soir, au stade de France.
À l'origine de ce règlement de compte armé ? Une simple embrouille dans un bar. Après une première altercation entre deux hommes et les deux professionnels du rugby, les agresseurs seraient revenus à trois dans un véhicule pour abattre les victimes.
Les images des caméras de surveillance ont permis d'identifier le tueur. Il s’agirait de Loïk le Priol, un militant fasciste du Groupe union défense – GUD – connu pour son ultra-violence.
Le Priol est un ancien militaire des commandos marine. Cet individu avait notamment lancé sa marque de vêtement, «babtou solide certifié», marqueur d'extrême droite, obsédé par la virilité et la force des «blancs».
En 2016, Loïk le Priol avait été poursuivi pour un acte de torture et de barbarie : avec ses camarades fascistes, ils s'étaient filmés en train de tabasser, humilier et torturer un de leurs anciens amis du GUD : Édouard Klein.
Les images du supplice n'avaient été diffusées que partiellement par @Mediapart tant elles sont insoutenables. Dans cette affaire, la caution qui a servi à libérer l'un des tortionnaires avait été payée par Axel Loustau, un élu Rassemblement National très proche de Marine Le Pen.
Plus préoccupant : le soir de l'assassinat de Federico Martín Aramburú, un témoin, prestataire de l'établissement de nuit, explique que Loïk le Priol a exhibé un brassard de la police avant de le ranger. D'où vient ce brassard ? Et l'arme utilisée ?
Les fascistes s'arment, s’entraînent, entrent dans l'armée ou la police. Et passent à l'acte. Les mettre hors d'état de nuire est une priorité vitale.
Ambiance carnaval, chansons et rigolade ce dimanche 20 mars à #Nantes. En bord de Loire, quartier Chantenay, la Métropole veut implanter une immense structure d'acier : un «arbre aux hérons» destiné à devenir une attraction touristique
Le prix du projet explose les plafonds prévus : près de 53 millions d'euros. Une partie d'argent public, une partie de "dons" privés : de riches mécènes peuvent faire défiscaliser leurs euros, c'est toujours l'argent public qui paie.
Les habitants et habitantes du quartier voient le prix de l'immobilier exploser, la population changer, les prix des produits courants devenir plus cher : c'est la gentrification. Et le projet hors de prix de cette attraction touristique va grandement amplifier le phénomène.
Ce samedi, lors de la manifestation parisienne des #GiletsJaunes, un hommage était organisé pour Nejeh Ben Farhat.
Nejeh était un Gilet Jaune de la première heure, infatigable depuis 3 ans, qui est décédé cette semaine. A Paris son visage était connu des manifestantes et manifestants. Il était de tous les cortèges, de tous les combats pour la justice sociale et contre le racisme.
Il était aussi «déclarant» de nombreuses manifestations, endossant la responsabilité de cortèges, en butte à la répression.
🌿 DES CAMERAS CACHÉES POUR ESPIONNER LES MOUVEMENTS ÉCOLOGISTES
Dans les Deux-Sèvres, près de Niort, une mobilisation monte en puissance contre les «méga-bassines», des lacs artificiels destinés à irriguer les grosses exploitations d'agriculture intensive.
Ces bassines viennent pomper la nappe phréatique et assèchent une zone entière, en particulier les terres des petits paysans, pour le profit des grosses productions bourrées de pesticides.
Des personnes mobilisées ont eu la surprise de découvrir qu'elles étaient surveillées illégalement. Du matériel de surveillance, dont une caméra, a été découvert à proximité de l'endroit où le collectif "Bassines non merci" organise régulièrement des réunions.
Retrouvons nous pour connaître l'histoire du fascisme et organiser la riposte. Ce dimanche, premier rendez-vous pour se former, s'informer, échanger.
Au menu : une histoire des fascisme et de l'antifascisme, et des pistes pour faire face, dans la situation particulière que nous vivons. Rendez-vous à La Dérive (1 rue du Gué Robert) à 13h pour échanger un repas et à 14h pour une présentation.
L'argument selon lequel "Azov ça n'est pas si grave, d'ailleurs en France l'extrême droite fait 30%" est d'une absurdité sans nom.
On a le droit de s'opposer aux deux, et de considérer les deux (comme le régime de Poutine) comme des dangers ?
Ce qui se joue, c'est la construction d'une internationale autoritaire et néofasciste, de Bolsonaro à Poutine, de Trump à Le Pen. Et en son sein, des groupes qui s'arment en France, des milices aux USA, des régiments nazis en Ukraine ...
🔴 LE GOUVERNEMENT LANCE LA DISSOLUTION D'UN GROUPE ANTIFASCISTE LYONNAIS ! 🔴
– Le Groupe Antifasciste Lyon et Environs vient de recevoir une notification de dissolution –
Le scandale continue. Après avoir dissout des associations musulmanes, le gouvernement a essayé de s'attaquer à Nantes Révoltée, et vient de dissoudre des collectifs locaux de soutien à la Palestine. Aujourd'hui, c'est au tour du Groupe Antifasciste Lyon et Environ. @antifa_lyon
Il est très clair que l'objectif de l’État français est d'anéantir tous les contre-pouvoirs existant dans les villes. Qu'il s'agisse d’associations, de médias indépendants, de groupes militants.