Les 40 ans font référence à des hypothèses de conception de certains matériels tels que la cuve du réacteur. Cela ne veut pas dire que ces matériels ne peuvent pas fonctionner plus longtemps. #sûreténucléaire @Kako_line@hugoclement@GeWoessner@MySter_Brun_s
En France, il n’y a pas de durée de fonctionnement limitée pour les installations nucléaires. La possibilité de prolonger le fonctionnement est interrogée tous les 10 ans lors du réexamen périodique imposé par le code de l’environnement.
Deux sujets sont examinés lors du réexamen de sûreté :
- la conformité du matériel aux exigences de son référentiel ;
- la réévaluation des exigences applicables au regard du retour d’expérience, de l’évolution des connaissances et des standards les plus récents.
Les réexamens de sûreté permettent de :
- vérifier que le vieillissement ne porte pas atteinte au niveau de sûreté des installations ;
- d’optimiser l’installation, en bénéficiant des derniers progrès techniques ;
- définir des travaux importants de remise à niveau ;
- de juger de la possibilité de poursuivre le fonctionnement des installations.
L’ASN peut définir des prescriptions pour encadrer la poursuite du fonctionnement des installations nucléaires >> asn.fr/l-asn-informe/…
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A moyen terme, d’ici la fin de la décennie au plus tard, le gouvernement devrait se prononcer sur la poursuite ou pas du retraitement des combustibles usés à l’horizon de 2040.
Il faudra en anticiper les conséquences d’au moins une dizaine d’années : soit prévoir la rénovation des installations actuelles si le retraitement est poursuivi ; soit anticiper la mise en place de solutions alternatives pour la gestion des combustibles usés...
Le gouvernement devrait se donner les moyens de décider, à l’issue des 5 ans qui viennent, de la place du nucléaire existant dans le mix énergétique à l’horizon 2050...
19 janvier 2022, 9h30, vœux à la presse du président de l'ASN : "en 2021, la sûreté des installations nucléaires, ainsi que la radioprotection dans le secteur industriel et dans le transport des matières radioactives, se sont maintenus, dans l’ensemble, à un niveau satisfaisant..
Dans le domaine médical, malgré l’effet de la pandémie sur le fonctionnement des services de santé, l’état de la radioprotection est resté comparable à celui de 2020, et aucune défaillance majeure n’a été détectée dans la radioprotection des professionnels, des patients...
Mais ce qui ressort plus particulièrement de l’année 2021, ce sont surtout les fragilités industrielles qui touchent tant le parc nucléaire des réacteurs que les installations du cycle combustible...