Thread by @lachaineaudio

🗞️Papier ou digital 📲 🌐 pourquoi choisir ?
L'étude @ACPMFrance/@InstitutCSA confirme qu'il
faut arrêter d'opposer systématiquement les 2 formats ! Contrairement à certaines idées, les français indiquent clairement aux éditeurs (#PQN, #PQR, #Magazines) qu'ils veulent les 2

formats... selon les contextes ! Une évidence pas tjrs visible qd on analyse la stratégie d'un gd nbre de marques presse qui ont tendance à transformer leur édition papier comme un produit d’appel pour privilégier l'abt numérique, qui servira à valoriser l’offre en ligne pour

accroître l'audience afin d'exploiter l'inventaire publicitaire ! Un parcours qui finit par provoquer une fatigue chez une gde partie des lecteurs.
Si la lecture de la presse d’info a largement migré sur les supports numériques :
- 49% pour la #PQN,
- 44% pour l'info sportive,

- 43% sur les gratuits d’info
- 42% pour les mags d’info
- 37% pour la #PQR
cette migration a aussi exacerbé la compétition entre les titres en rendant plus « liquide » les offres !
En se privant des atoûts du papier : temps long, développement des sujets avec illustrations,

photos, capital émotionnel infiniment plus fort qu'en numérique, affectivité + forte avec le support/marque... Ces marqueurs du papier sont de puissants leviers de moins en moins exploités par les éditeurs, sauf par la presse magazine (mook, presse décoration,

arts, voyages...). Le papier reste avant tout un « Objet » qui offre une expérience de lecture infiniment plus valorisante pour le contenu comme pour le lecteur !
Force est de constater que la presse d'info #PQN/#PQR n'exploite pas, ou trop peu, les atouts du papier et les

synergies positives qu'elle peut tirer grâce au mariage de ces 2 formats !
— C'est particulièrement criant pour la #PQR qui souffre plus que la #PQN d'un déficit de séduction chez

les jeunes aussi bien pour son format papier, que pour son traitement rédactionnel (sujets trop catégoriels axés à satisfaire surtout un lectorat déjà conquis, en oubliant qu'il faut aussi séduire en permanence d'autres publics pour pérenniser le titre), sans parler

d'une proposition numérique (web/mobile) très souvent datée par rapport aux autres offres !
Pour s’épanouir pleinement, et se (ré)approprier le terrain de la proximité, du local, tout en séduisant une population plus jeune, la #PQR doit réinventer son support papier et jouer

plutôt sur la complémentarité avec le numérique pour des formats courts, en privilégiant l'usage de formats plus engageants comme l'#audio, la #vidéo, adoptés massivement par la population plus jeune, .
Courir derrière « les pas numériques » de la #PQN et exclure les sujets

traités par cette dernière sur le plan local, sont des erreurs qui finissent par se payer très cher, qui de plus, contribuent à accélérer le désintérêt grandissant d'une gde partie de la population urbaine d'origine extra-locale, plus que native du territoire, à privilégier

un abt numérique à une édition nationale que choisir une édition locale ! C'est ce qui ressort de l'analyse de la diffusion des titres de la #PQN de ces dernières années. De même, il ne faut pas perdre de vue que la valeur ajoutée du papier est infiniment plus importante

dans le CA d'un titre, que celle dégagée par la version numérique, — le rapport peut être jusqu'à plus de 6 fois inférieur en moyenne entre les 2 formats (papier vs numérique) !
Toutes ces raisons font que le « PAPIER » reste plus que jamais un support d'avenir !