Le Premier Ministre Jean #Castex a pris un jet privé pour faire un aller-retour ce matin à Prades, dans son fief du sud-ouest de la France. Les frais de location pour ce type de jet s’élèvent à environ 5000 €/heure.
Donc 10 000€ d'argent public pour un aller-retour destiné à se faire photographier par des journalistes en train de glisser un bulletin dans une urne. Il est arrivé à 8h33 et reparti à 11h10.
#Castex est un accro aux voyages en Jet. En février il était venu signer un contrat sur la «transition écologique» à Nantes en falcon. Nantes est à 2h de Paris en train. Le vol partait de l’aéroport militaire de Vélizy-Villacoublay à une quinzaine de kilomètres au sud de Paris.
Il faut mobiliser une équipe pour le vol, faire décoller l’avion, atterrir à l’aéroport et déplacer des véhicules pour amener le 1er Ministre dans le centre-ville. Le 21 janvier 2022, Jean Castex venait à Nantes pour «poser la première pierre» du futur CHU soi-disant «écologique»
Même chose à Lyon, à 2h en train de Paris, à Angoulême, 1h42 de Paris, Caen, à 200km de Paris. En Normandie, il y prononce un discours vantant la relocalisation de l’économie, une nécessité pour «produire français, former et assurer la transition écologique».
À Dunkerque le vendredi 4 février, il prononce un discours pour «décarboner» l’industrie. Castex est venu en train, avant de rentrer en avion, ce qui a obligé un Falcon à faire un déplacement à vide pour venir le chercher !
Mediapart recense au moins 16 aller-retours effectués dans des villes accessibles à moins de 2h15 en train ou en voiture. Sans compter tous les déplacements, plus nombreux, en Jet pour des distances à peine plus longues.
Se déplacer aussi souvent en avion privé, surtout pour de si courtes distances, est le moyen de déplacement le plus polluant au monde : les Falcon rejettent en moyenne 1 500 fois plus de CO2 que le TGV.
Ces gens nous méprisent, nous manipulent, dilapident l'argent public et saccagent l'environnement sans aucun complexe.
Un mur peint en blanc. Des bombes de peinture. Une échelle. Et liberté d'expression. C'est l’initiative du collectif #BlackLines dimanche 10 avril à #Paris, près d'un bureau de vote, un jour d'élections.
Parce que nos idées, nos colères, nos espoirs et nos luttes ne rentreront jamais dans une urne, l'idée était de redonner la parole aux passants, directement dans l'espace public. Belle idée !
La catastrophe annoncée est arrivée. Le second tour scénarisé depuis des années par les cabinets de conseil et les médias des milliardaires est donc validé dans les urnes. De peu.
Nous allons donc subir une répétition de 2017 en plus sordide : le stagiaire de Mc Kinsey dansera un slow morbide avec une fasciste dont il a appliqué les idées depuis 5 ans. Les prochaines années seront sanglantes. Nantes Révoltée sort de sa réserve et sort la sulfateuse :
➡️ Retraités : incontinence sur leurs progénitures.
Les plus de 65 ans ont donc plébiscité Macron et voté à près de 80% pour la droite et l'extrême droite. Les historiens du futur décriront probablement cette génération comme celle des plus grosses crapules de l’histoire.
Comment Paris peut-être l'un des endroits où l'on vote le moins et "en même temps" celui où il y a des files d'attente devant les bureaux de vote, au point que les gens abandonnent ?
Samedi 9 avril à Nantes, veille d'élections présidentielles. Sous le soleil, un centre de vaccination «contre le racisme» du cabinet «En Marx», avec une seringue géante et des poches de muscadet.
Un cerbère aux têtes de Macron, Le Pen et Zemmour. Quelques confettis. Une banderole révolutionnaire. Des bulles et des fumigènes.
Environ 200 personnes défilent sur les grandes artères. Si de belles créations sont au rendez-vous, nous sommes trop peu pour impulser une véritable dynamique festive dans les rues de Nantes.