[THREAD] Depuis de longues années, le @RNational_off et @MLP_officiel entravent la liberté de la presse en opérant un tri dans les médias autorisés à suivre ses campagnes et événements. #Presse#LePen
Ce mardi, alors qu'elle tenait une conférence de presse sur le thème de la démocratie, @MLP_officiel a revendiqué ce tri des médias : « Je suis chez moi, dans mon QG. [...] Si si, c’est moi qui décide. J’assume. »
Historiquement, la culture politique du Front national a fait peu de cas du rôle de la presse.
Des journalistes ont régulièrement été agressés. Entre 1990 et 1996, @RSF_fr a par exemple répertorié 15 agressions contre des journalistes couvrant le FN. mediapart.fr/journal/france…
À plusieurs reprises à l'époque, des journalistes ont boycotté le FN pour protester contre son attitude à l’égard de certains confrères/consœurs. Exemples: mediapart.fr/journal/france…?
Sous la présidence de Marine Le Pen, le FN alterne tentative d’instrumentalisation des médias et censure, comme nous l’avions raconté dans ce chapitre commun avec @caromonnot ⤵️ mediapart.fr/journal/france…?
D’un côté, @MLP_officiel mène une stratégie de « dédiabolisation » qui passe beaucoup par l’utilisation des médias. Son parti sature les matinales et chaînes d’info en continu, sa sémantique se retrouve dans une partie de la presse : mediapart.fr/journal/france…?
De l’autre, des journalistes restent interdits d’accès, pris à partie ou agressés. Et ce dès son intronisation à la tête du FN, au congrès de Tours, en janvier 2011: mediapart.fr/journal/france…?
À partir de l’élection présidentielle de 2012, le FN a refusé à @Mediapart l’entrée de ses événements et meetings. Plusieurs fois, nous avons été éjectés violemment, comme en 2014, à l’université d’été du parti à Fréjus: mediapart.fr/journal/france…?
Pendant des années, @Mediapart n'a pu couvrir les meetings du FN que grâce à des confrères/consœurs acceptant de s’accréditer pour nous.
Pour les protéger et pour marquer cette censure, les articles étaient symboliquement signés « Pseudonyme ». mediapart.fr/journal/france…
Nous ne sommes pas les seuls. @Quotidien est interdit d’accès depuis des années. Avec le même argument que pour @Mediapart: ce seraient «des militants anti-Front national». Puis une nouvelle justification a émergé au RN: @Quotidien ferait du «divertissement», pas du journalisme.
Durant ces années, régulièrement, d’autres médias/journalistes ont été refoulés d’événements officiels du parti.
Plus grave : des journalistes ont été agressés physiquement lors d’événements organisés par le parti. mediapart.fr/journal/france…?
En 2015, des équipes de France 5 et du « Petit Journal » sont agressées lors du 1er-Mai du FN, sous les insultes « sales journalistes de merde », « pédés de rouges », « journalistes collabos », « journalopes ». mediapart.fr/journal/france…
En février 2017, un journaliste de @Qofficiel est éjecté violemment par la sécurité alors qu’il posait une question à @MLP_officiel sur l’affaire des soupçons d'emplois fictifs au @RNational_off :
Dans plusieurs villes #RN, les relations avec la presse sont très difficiles : médias boycottés, attaques personnelles, flot de droits de réponse. mediapart.fr/journal/france…
. @lavoixdunord fait courageusement son travail à Hénin-Beaumont face à des élus #RN très virulents. Elle a reçu quelque 100 droits de réponse depuis 2014.
Le parti a aussi mis la pression sur des chercheurs le qualifiant d’« extrême droite » (une terminologie qui se justifie pourtant par des éléments factuels, tels que le principe de "préférence nationale").
En 2017, une quinzaine de médias se sont vu refuser leur demande d'accréditation par le Front national pour suivre la soirée électorale.
Plusieurs médias ont boycotté la soirée. Puis 36 SDJ ont dénoncé «l’entrave à la liberté» d’informer par le FN. mediapart.fr/journal/france…
En 2019, pour tenter de « normaliser » les relations avec la presse, Marine Le Pen a recruté Caroline Parmentier, ex-journaliste du quotidien d’extrême droite Présent. mediapart.fr/journal/france…
Mais la stratégie est là encore d’opérer un tri. D’un côté, choyer certains médias considérés comme connivents. De l’autre, ne surtout plus « aller dans des médias assurément hostiles », selon @libe. liberation.fr/politique/elec…
Cette stratégie ressort de cette déclaration de Marine Le Pen en 2021: les médias doivent respecter une « exigence de loyauté dans le travail qui est effectué ».
Les coups de pression ont continué. En septembre 2019, le journaliste de @libe [@Tristan_Brtloot] a été éjecté de l’université d’été du parti à Fréjus après la publication d’un portrait de David Rachline qui a déplu. mediapart.fr/journal/france…
Lors des municipales 2020, Marine Le Pen et son parti ont boycotté pendant 3 mois @BFMTV en raison selon eux d’« une série de mauvais traitements à [leur] égard ». Le problème se serait réglé autour d’un déjeuner avec la direction de la chaîne. lexpress.fr/actualite/poli…
Durant la campagne présidentielle 2022, le journaliste de @libe a à nouveau été exclu d’un point « off » de @MLP_officiel.
S’il arrive à d’autres partis de s’en prendre aux journalistes, couvrir l’extrême droite signifie s’exposer en permanence à la violence verbale et physique.
[THREAD] Argent russe, soutien à Poutine : les 10 années que Marine Le Pen voudrait faire oublier ⤵️ mediapart.fr/journal/france…
Pour justifier les liens étroits qu’elle a entretenus avec le Kremlin avant la guerre, Marine Le Pen a assuré qu’elle a toujours adopté une ligne « à équidistance » des États-Unis et de la Russie.
C’est factuellement faux.
Dès son arrivée à la tête du Front national, en 2011, Marine Le Pen a fait du soutien au Kremlin la ligne officielle du parti, et a multiplié les déclarations pro-Poutine. mediapart.fr/journal/france…
Maxime: « Ça me met en colère, on était quatre victimes, avec des éléments concordants et la justice est incapable de condamner. »
Daniel: « La justice a manqué pour moi à son devoir de partialité et d’humanité. J’ai l’impression d’avoir été victime deux fois désormais. »
Julien, plaignant dans cette affaire: « 4 victimes dénonçant les mêmes faits d'agressions sexuelles par surprise, pendant leur sommeil, mais aussi des SMS, des mails, des photos, et même des aveux partiels du mis en cause... que faut-il de plus pour condamner ces comportements? »
Alors que sa nomination avait été bloquée dans deux cabinets importants en 2012 et 2016 après des alertes sur son comportement, Mathieu Debatisse est devenu l'adjoint du conseiller police de Gérald Darmanin.
. @Mediapart a recueilli un ensemble de documents et témoignages dénonçant le comportement de ce magistrat reconverti dans la police. Dont 8 signalements internes de magistrat·e·s et avocat·e·s en 2009 et 2010. mediapart.fr/journal/france…
En 2010, Mathieu Debatisse a fait l'objet d'une enquête hiérarchique après un premier signalement de quatre magistrates. L'enquête n'a abouti à aucune sanction disciplinaire. mediapart.fr/journal/france…
Gérald #Darmanin a discrètement retiré sa plainte en «dénonciation calomnieuse» à l’encontre de la 2e plaignante, l’habitante de Tourcoing qui l’avait attaqué pour «abus de faiblesse» en 2018.
Cette jeune femme vivant au RSA, venue le voir en tant que maire de #Tourcoing pour sa demande de logement et sa recherche d'emploi, l'avait accusé d'avoir abusé de sa position de pouvoir pour obtenir des faveurs sexuelles. ⤵️ mediapart.fr/journal/france…
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Christophe #Girard quitte son poste d'adjoint à la culture d'Anne Hidalgo.
Petit rappel des faits ⤵️
Au cœur de la polémique, son audition en mars comme témoin dans l'enquête pour «viols sur mineurs» visant Gabriel #Matzneff, et notamment la question de la prise en charge de la note d'hôtel de Matzneff à l'époque mediapart.fr/journal/france…
En mars 1987, Gabriel #Matzneff et Vanessa Springora s’étaient installés à l’hôtel Taranne, près du jardin du Luxembourg, pour « échapper aux visites de la Brigade des mineurs (qu’il appelle des “persécutions”) », écrit Springora dans Le Consentement:
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Gérald #Darmanin se dit « victime » d'une « chasse à l’homme ». Pour rappel, les faits :
Deux femmes l'ont accusé d’avoir profité de sa position dominante d’élu pour obtenir des faveurs sexuelles, en leur promettant d'intervenir :
- la 1ère pour sa condamnation judiciaire
- la 2e pour sa demande de logement. mediapart.fr/journal/france…
Dans le 1er cas, Gérald Darmanin a reconnu la relation sexuelle avec Sophie Patterson-Spatz (une ex-adhérente UMP), et il a bien écrit, le 3 novembre 2009, à la ministre de la justice Michèle Alliot-Marie au sujet de son dossier judiciaire: mediapart.fr/journal/france…