#Présidentielle Il suffirait d'adopter le mode de scrutin des législatives pour la présidentielle, avec la barre de 12,5% des inscrits pour se présenter au 2nd tour. Nous aurions cette année une triangulaire Macron, Mélenchon, Le Pen. En 2017, une possible quadrangulaire 1/4
Conséquences : en cas de triangulaire possible, 2 solutions :
- soit un accord politique sérieux entre 2 candidats pour que l'un se retire en faveur de l'autre
- soit une triangulaire au 2d tour et un Président possiblement élu avec une majorité relative (moins de 50%) 2/4
Un PR élu aurait avec une majorité relative aurait une légitimité plus faible qu'un Premier ministre soutenu par une majorité parlementaire (surtout élue à la proportionnelle intégrale) 3/4
Dans tous les cas, rien n'interdirait aux électeurs d'élire le PR à la majorité absolue... si c'est leur choix. 4/4
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#Presidentielle2022 Nous assistons, dans la douleur, à la naissance d'une sorte de "parti unique de gouvernement" derrière Emmanuel Macron. C'est l'aboutissement du processus engagé en 2017, que j'avais qualifié de "bonapartiste" dans un petit livre. 1/6
Cela signifie qu'il n'y a désormais plus d'alternance possible au sein du "système" politique traditionnel. Très affaiblis, les "partis de gouvernement" et les catégories sociales qui les soutiennent n'ont plus d'autres choix que de fusionner derrière un chef. 2/6
Ce parti unique de gouvernement est soutenu par ce que différents auteurs nomment le "bloc central", "élitaire" ou "bourgeois". Ce bloc sociologique n'est pas majoritaire dans la société, mais il gouverne seul. C'est le parti de l'ordre. Aucun autre "bloc" n'est majoritaire. 3/6
#giletsjaunes Bilan d’étape à l’occasion de l’Acte13 #thread 1- Les GJ sont parvenus à stopper net le quinquennat d’E. Macron, le contraignant à cesser de gouverner et à repartir en campagne.
2- Le « Grand Débat » est à la fois une série de meetings où le narcissisme d’E.Macron joue à fond et l’expression de la volonté des Français de débattre de leurs affaires communes.
3- Nul ne peut raisonnablement prévoir ce qui sortira dans ce Grand Débat, mais la parenthèse - qui offre un répit au pouvoir - va nécessairement se refermer avec un retour aux décisions réelles