« Si je devais entrer [dans un conflit de haute intensité au cours duquel] j'aurais à réparer de nombreux navires [...] Je n'ai pas assez de cales sèches, et je n'ai pas assez de chantiers navals ».
Amiral Daryl Caudle
Commander, US Fleet Forces Command (#USFFC)
➡️ L'Amiral Daryl Caudle (commandant #USFFC) s'exprimait (defensenews.com/digital-show-d…) le 12 janvier 2022. Un Government Accountability Report d'août 2020 - comme d'autres - constatait les étalements dans le temps des arrêts techniques quand ils n'étaient pas repoussés.
➡️ L'Amiral Daryl Caudle (#USFFC) prend la responsabilité de sortir le sujet : dans une perspective correspondant aux choix stratégiques de l' #USN depuis 2015 : plutôt que le « force-level goal », l'USN se bat pour une capacité de combat effective.
Stratégie navale pure.
➡️ Que faire ? Le #BartlettMaritimePlan identifie plusieurs problèmes, en citant le Government Accountability Report d'août 2020 et plusieurs cas particuliers dont celui du SSN-764 USS « Boise »(1992) n'ayant pas navigué pendant presque une décennie et désarmé de facto.
➡️ Que faire ? Le #BartlettMaritimePlan propose donc un plan industriel proposant de construire de nouveaux chantiers navals dans la région des Grands lacs dont la charge industrielle sera presque exclusivement de traiter les Arrêts Techniques Majeurs (#ATM) des #SSN et #SSBN.
➡️ Le #BartlettMaritimePlan propose rien de moins qu'une rationalisation de l'outil industriel à disposition de l' #USN : en centralisant les #ATM / overhaul des #SSN et #SSBN dans de nouvelles infrastructures dans les Grands lacs et donc de réorganiser les chantiers navals sur
les côtes Ouest et Est presque exclusivement autour des arrêts techniques. Il y aurait des centralisations des magasins, des ateliers, infrastructures, outillages : des économies d'échelle assez gigantesque. Et de potentielles libérations d'emprises foncières permettant
d'engager des réorganisations industrielles sans obérer l'actuelle capacité à soutenir la Fleet.
➡️ Le #BartlettMaritimePlan n'est pas une idée saugrenue ayant la folie des grandeurs : les carences constatées dans la capacité industrielle à soutenir et moderniser la Fleet voit
les navalistes américains discuter de possibles débouchés des plans financiers de Biden pour relancer l'économie à des fins de restructurations des chantiers navals publics et privés. L'ordre de grandeur est de plusieurs dizaines de milliards de dollars.
➡️ Le #BartlettMaritimePlan est séduisant mais exige des révisions : le franchissement du Saint-Laurent par des bâtiments à propulsion navale nucléaire sur une barge semi-submersible. Même en « arrêt froid », il y a d'évidents sujets juridiques avec le Canada qui s'est
d'ores et déjà positionné à ce niveau. Sans compter des critiques quant aux barges envisagées. Critiques avancées, par exemple, par Craig Hooper (@NextNavy, « Navy Shipyard Proposal For 2 Ohio Towns Needs Revision », Forbes, 15 mars 2022, forbes.com/sites/craighoo…) qui relève aussi
d'autres avantages au #BartlettMaritimePlan : il soustrairait des capacités industrielles critiques des risques climatiques, c'est-à-dire les ouragans, etc. Et ajoutons que cela éloigne les bateaux en #ATM de la plupart des menaces conventionnelles...
➡️ Ces réflexions américaines vis-à-vis du sujet des infrastructures industrielles, comme un des facteurs de la disponibilité des plateformes navales et de la capacité à les moderniser, invitent à se les approprier pour s'intéresser au cas français où les bases navales et
chantiers navals ont une organisation datant des travaux sur la Flotte l'ère des cuirassés de 35 000 tW, voire de 40 000 tW (années 1920-1930), à l'ère atomique (années 1940-1950) et de la dissuasion (années 1960-1980).
Mais n'ont pas bénéficié de réflexions depuis. Seulement une rationalisation industrielle.
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La stratégie génétique des moyens de la Marine nationale - « high-low mix » (bâtiments de haute et basse technologie) de Admiral Zumwalt ? - est souvent incomprise : pour lutter contre la piraterie, une frégate « légère » (corvette / #PHM - #OPV) respecte la maîtrise des coûts.
Certains oublient que si des marines européennes mènent des patrouilleurs aux abords d'espaces où sévissent des conflits de « basse intensité » avec des bâtiments conçus pour la haute intensité : c'est que ces marines n'ont pas ou presque rien pour se projeter avec autre chose.
Tout comme sont trop rarement contestés les propos irrationnels de ceux qui ont ce réflexe, jamais expliqué, de vouloir disposer des armements, nombreux et lourds, sur des patrouilleurs devant affronter comme gros calibre adverse du 22 long rifle ou du 7,62 × 39 mm.
➡️ Autre vue d'artiste du #PA / #CV CATOBAR (Type 003) en construction au chantier Jiangnan Shipyard Group (Shanghai) et sa comparaison avec CVN-78 USS « Gerald R. Ford » (2017) : illustre les différences architecturales mais trompe sur les proportions.
➡️ Les photographies du chantier du #Type003 et les rumeurs laissent entrevoir quelques caractéristiques : ce porte-avions #CATOBAR aura une longueur hors-tout de 320 mètres - 300 m à la ligne de flottaison - pour un maître-bau de 78 mètres au niveau du pont d'envol et
40 m à la ligne de flottaison. Le déplacement lège ne serait pas connu - à l'instar du Type 002 - mais il est allégué que le déplacement à pleine charge atteindrait entre 85 000 et 98 000 tonnes : soit le déplacement à pleine charge (85 000 t) et celui en surcharge (98 000 t) ?
➡️ #IndoPacific2022 : @Navantia_AU a présenté - pour la 1ière fois - la SMART 8000 (#NS8K ?) de 120 mètres de long, 8 à 10 000 t et dont presque toutes les antennes sont intégrées ou conformes à la coque (photographies 1, 2 : RT @sweeneygov).
➡️ La SMART 4000 (#NS4K) avait été présentée (3), pour la 1ière fois, au salon #FEINDEF 2021. 2 000 à 2 500 tonnes de déplacement pour environ 120 mètres, 25 nœuds avec Voith Linear Jets (VLJ), équipage de 70 marins. La proposition industrielle DefendSeas des
Chantiers de l'Atlantique présentait la même architecture modulaire sur l'arrière et sous la plage hélicoptères.
➡️ Il est à se demander si les SMART 4000 (#NS4K) et SMART 8000 (#NS8K) sont la continuation du Proyecto #F2M2 (Navantia : photographie (4) que le
➡️ Ministry of Defence🇬🇧 annonce (gov.uk/government/new…) le financement partiel de la « Delivery Phase 3 » (#DP3) : +2 000 M£ (2 345,12 M€ (2022). L'enveloppe prévue de la #DP3 est de +10 000 M£ (11 725,6 M€ (2022).
➡️ La « Delivery Phase 3 » (#DP3) : phase du programme verra le premier des quatre sous-marins, le HMS Dreadnought, quitter le chantier naval de BAE Systems pour commencer les essais en mer et permettra également d'appliquer
l'apprentissage de cette phase à la construction et aux essais des trois autres bateaux.
➡️ Chantier naval Barrow-in-Furness (BAE Systems) : +1 000 M£ (1 173,11 M€) d'ores et déjà investis dans les infrastructures et outillage du site industriel. Investissements
➡️ Dans les prochains jours, le S-81 « Isaac Peral » (2025) accomplira ses :
▪️ 1ière plongée statique
▪️ 1ière plongée à l'immersion opérationnelle (500 m ?)
▪️ 1ière navigation en plongée.
Livraison : février 2023.
➡️ L' @Armada_esp avait dévoilé l'insigne officiellement approuvé (
) du S-81 « Isaac Peral » (2025), aborant la torpille lourde DM2A4 et le missile anti-navire à changement de milieu UGM-84 Sub-Harpoon.
➡️ Le S-81 « Isaac Peral » (2025) sera le 1ier sous-marin espagnol ayant la capacité opérationnelle de tirer un missile anti-navire subsonique à changement de milieu (UGM-84 Sub-Harpoon). Les S-70 ou Agosta 70 (DCN) n'avait pas reçu cette capacité.
➡️ L’ « Aconit » - classe La Fayette (5) - fait escale depuis le 7 mai 2022 (?) à Málaga (RT @FORONAVAL).
➡️ Équipements d’ores et déjà aperçus sur les #FLF, à l'exemple des « La Fayette », « Courbet » : #BSM (Brouilleurs Simplifiés de Marine). 1ière disposition retenait deux #BSM devant la passerelle et un autre sur l'arrière de la cheminée. Aujourd'hui plutôt 4 (AV/AR, Bd/Tb).
➡️ La frégate « Aconit » passera au bassin durant son chantier de #RMV (Rénovation à Mi-Vie) à l’horizon du quatrième trimestre 2022 pour en sortir dix à douze mois plus tard et retourner au servir en 2023.