Autain.e savait. Tout. En bloc et en détail.
C’est, à l’en croire, le matin du samedi 7 mai qu'elle a pris connaissance des faits qui étaient reprochés à #TahaBouhafs.
Les faits ? Une « agression sexuelle », un « signalement d’une gravité que nous n’avons jamais rencontrée » dit-elle.
C’est pourtant la même qui, 3 JOURS PLUS TARD, s’est fendue d’un tweet de soutien à Bouhafs, dénonçant « l’injustice » et la « violence » des « attaques venues de l’extrême-droite contre un jeune homme sans diplômes, issu des quartiers populaires et de l’immigration ».
Certes, ce sont 2 problèmes différents, et un même homme peut à la fois être victime de racisme et coupable d’agression sexuelle.
Mais que penser de celle qui, sachant le second, défend le premier ? 🤔
Que penser de la « féministe » qui, APRES avoir appris ces faits d’une gravité inédite, n’a pas renoncé, en connaissance de cause, à prendre fait et cause pour la candidature d’un agresseur putatif à la députation ?
Comment ose-t-elle dire qu’elle a « pris au sérieux » un témoignage dont elle a ajourné les effets, le temps d’envoyer des tweets ?
Reprenons : Un candidat symbolique (« Gavroche » disait R. Garrido) est accusé d’agression sexuelle. Impossible d’étouffer le truc. Mais on peut quand même contenir les plaignantes et ajourner sa révélation…
… Profitons-en pour dénoncer le « racisme » des contempteurs de Bouhafs, et laisser croire, au moins quelques jours, que c’est pour cette raison qu’il s’est retiré de la course. » C’est ainsi que #LFI protège les agresseurs tout en grattant un petit billet électoral. 👍
Venons-en à @carolinedehaas. Qu’a commis « CDH » ? Elle est intervenue, courtoisement, dans le space organisé par Idriss Sihamedi (l’islamiste fiché S qui doxxe ses ennemies, ne serre pas la main des femmes et refuse de condamner les attentats de Daech).
On résume, tant c’est dingue : des femmes victimes de violences tremblent de parler, et une féministe connue de tous discute avec l’homme qui présente Bouhafs comme une victime « jetée à la Seine » par LFI car « arabe » ?
Attention : on peut discuter avec tout le monde ! Mais 1) Certains moments n’y sont pas propices et 2) si discussion il y a, elle doit être frontale et sans pitié. Car, par définition, une (vraie) féministe et un islamiste ne sont pas seulement en désaccord, mais en guerre.
« Si vous permettez… » demande poliment la « féministe » à celui qui met les femmes à la cuisine, qui applaudit les talibans, qui soutient Ramadan, et dont l’association (Baraka City) a été dissoute pour islamisme radical. « Si vous permettez » ? Vraiment ?
Celzéceux qui se bouchaient les oreilles ou répondaient « racistes ! » quand on leur rappelait les propos affreux de Tariq Ramadan, qui l’ont rendu intouchable tandis qu’il détruisait des vies, et qui ne se trouvent aucune responsabilité aujourd’hui…
… Sont les mêmes qui ajournent le témoignage des plaignantes ou qui papotent poliment avec un islamiste patenté, après avoir longtemps fermé les yeux sur la misogynie, l’homophobie, le racisme et le harcèlement façon Bouhafs (ou à l’UNEF).
Cynisme absolu ?
Mauvaise conscience récidiviste du blanc pénitent ?
Peu importe. L’effet est le même. La cause des femmes est deux fois sacrifiée sur les autels de la basse politique et de l’islamisme.
Certains me reprochent de passer trop rapidement sur ce sujet. Vous avez raison. Car il y a plus que la honte ici. Il y a aussi la preuve de ce que Houria Bouteldja entend par "butin de guerre" qd elle parle de JLM. Peut-ê y consacrerai-je le prochain édito de @franctireurmag ?
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Combien de temps les insoumis vont-ils se moquer du monde ? De son propre aveu, .@Clem_Autain savait depuis le 7 mai les faits qu’on reprochait à TB, ce qui ne l’a pas empêchée de le soutenir dans un tweet… 3 jours plus tard !
Est-ce « entendre et respecter la parole des femmes » que de soutenir publiquement, APRÈS les avoir entendues, celui qu’elle présente comme leur agresseur ?
Et quant à l’argument selon lequel « ces femmes » ne voulaient pas accabler le pauvre Bouhafs déjà « victime de racisme »,c’est beau comme Houria Bouteldja invitant les femmes « non-blanches » violées à « étouffer » tant qu’il y aura du racisme… (blogs.mediapart.fr/lala-mliha-2/b…)
Il est + facile de changer le titre d’un classique de la littérature, que d’effacer un tweet...
Les enfants qui suppriment leurs tweets embarrassants… quand comprendrez-vous qu’à l’ère des captures d’écran, votre démarche a l’effet exactement inverse ? 👇🏿
Twitter a le QI d’une poule et la mémoire d’un éléphant. Twitter change volontiers de sujet, mais n’oublie aucune de nos sottises. De sorte que celles qu’on efface… on les surligne.
Prenez par exemple @RoyalSegolene et Didier Raoult. Quand elle a flairé (trop tard) l’imposture et le danger, la « finaliste Présidentielle 2007 » a supprimé tous ses messages de soutien au druide. Résultat : on s’en souvient au carré !
#TahaBouhafs a été condamné pour injure publique à raison de l’origine mais, aux yeux de ses défenseurs, s’indigner de sa candidature est en soi « raciste ». Retour sur une figure paradoxale de la génération identitaire. 👇🏿
L’avantage de cet élément de langage, c’est qu’on peut le brandir indéfiniment. Si Bouhafs était allé plus loin encore, s’il avait dit « sale juif » ou « sale arabe » au lieu de « pute blanche » ou « arabe de service », toute critique de sa candidature serait encore « raciste ».
(Si j’avais le mauvais goût de présenter moi-même comme un affreux « antisémite » tout adversaire politique, Bouhafs serait le 1er à estimer, à juste titre, que mon judaïsme est bien commode…)
Une triste certitude ressort des échanges qui nous animent depuis quelques jours : on a tout à fait perdu les #Insoumis. Au sens où ils sont définitivement (car délibérément) imperméables à la raison. 👇🏿
Rappelez-leur qu’ils ont tous été eux-mêmes mal élus, que JLM n’a recueilli que 20% des inscrits et qu’avec 58% des voix, Mélenchon n’eût pas dit de lui-même qu’il est « illégitime »… Ben, ils continueront à dire que Macron est « le plus mal élu des présidents de la Vè » 😩🔨
Montrez-leur, textes à l’appui, qu’ils sont en accord avec le #RN sur l’UE, la Russie, l’OTAN, la Syrie, les retraites, "l’oligarchie", la "médiacratie", les vaccins, Raoult, la constitution de la Vè, le référendum… ils vous répondront
« 19h59 » avec l’œil d’un poisson frit.
Je comparaissais vendredi 22 avril dernier devant la 17è chambre du TJ de Paris, cité pour « injures publiques » par #TahaBouhafs à cause des deux tweets ci-dessous, qui datent de 2018.
Voici ce qu’à cette occasion j’ai dit pour ma défense. 👇🏿
Le 1er tweet qui m’est reproché date du 22 décembre 2018.
La veille, Taha Bouhafs tweetait lui-même « Team collabeur 🤮" en réponse à l’essayiste @MajidOukacha qui répondait à @MarleneSchiappa, qui défendait @ZinebElRhazoui au nom du droit de blasphème…
Comment TB peut-il me reprocher l’emploi du terme « collabo » qd lui-même fait un usage régulier de son variant raciste de « collabeur » ? A ses yeux, D. Boubakeur et @Imam1chalghoumi, les organisateurs de la « marche des musulmans contre le terrorisme » = « collabeurs ».
Les gens qui reprochent à Macron d'avoir chaleureusement discuté avec une femme voilée, qu'auriez-vous souhaité exactement ?
Qu’il passe son chemin et ne réponde pas à son interpellation ?
Qu’il refuse de discuter avec elle ?
Qu’il lui dénie la qualité de « féministe » au motif qu’elle est voilée ? Vraiment ?
Il n’appartient pas à un homme de dénier à une femme la qualité de « féministe » au motif que sa tenue semble en contradiction avec son combat. Et il n’appartient pas à un Président de ne pas répondre à une citoyenne qui ne transgresse aucune loi et l’interpelle librement.