1/ La personne qui endossera le rôle de Première ministre est désormais connue. #PremierMinistre
C’est Elisabeth Borne, précédemment ministre des Transports, puis de la Transition écologique, où elle s’est illustrée par un méthodique maintien du statu quo. 🧵👇
2/Dans le cadre de la loi d’Orientations des mobilités qui s’est avérée décevante ou encore la loi Climat-énergie où elle a fait reculer de 10 ans le délai accordé à la réduction du nucléaire dans le mix énergétique, E.Borne n’a pas brillé par des positions fortes sur l’écologie.
3/ Sa nomination n’augure donc guère d’espoir de voir la France opérer sa transition écologique comme l’urgence climatique l’y oblige pourtant.
4/ À son passif en tant que ministre des Transports et de la Transition écologique, on peut notamment citer la tentative de maintien de la niche fiscale sur les biocarburants issus de l’huile de palme, selon le vœu de Total.
5/ Il est aussi essentiel de rappeler son approbation au relâchement face aux objectifs de réduction des gaz à effet de serre (budget carbone 2019-2023).
6/ Pendant l’entre deux tours, à court de crédibilité, Emmanuel Macron avait agité une nouvelle trouvaille marketing sur l’écologie : un premier ministère “directement chargé de la planification écologique”.
7/ La FR ayant des objectifs climatiques pluriannuels, les anciens premiers ministres étaient de fait déjà redevables de cette charge.
Leurs politiques successives ont mené la FR à être 2 fois condamnée pour inaction climatique.
8/ Rappelons également qu'E. Macron a déjà créé une institution placée sous la tutelle de Matignon chargée de guider l’action générale du pouvoir exécutif en rapport avec la crise climatique : il s’agit du Haut conseil pour le climat (@hc_climat).
9/ Les recommandations du @hc_climat ont jusqu’ici été méticuleusement ignorées et dont les constats sont sévères à l’égard de l’action du gouvernement.
10/ Nous ne croyons pas aux effets de casting régulièrement servis par Emmanuel Macron, dont la crédibilité environnementale a été largement entamée par le premier quinquennat.
11/ À ce stade, seule une présence forte de député·es capables de porter des mesures écologiques et sociales ambitieuses à l’Assemblée nationale permettra de mettre le pays au diapason de l’enjeu climatique.
Les 12 et 19 juin, votons aux élections législatives.
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[🧵A DEROULER] Nous avons voulu savoir : quels seraient les bénéfices que la Russie tirerait de la #EUtaxonomy si le gaz et le nucléaire y étaient considérés comme “verts” ? #StopFakeGreen
Même avec des estimations prudentes, les résultats sont choquants
La 🇷🇺 pourrait gagner 4 milliards d'€ /an supplémentaires via de nouveaux projets gaziers qui pourraient être financés grâce à la taxonomie pour un total de 32 milliards d'euros d'ici 2030 greenpeace.fr/gaz-et-nucleai…
2/23. Ni Emmanuel Macron ni Marine Le Pen ne proposent un programme contenant les changements radicaux nécessaires pour faire face à l’urgence climatique et l’effondrement de la biodiversité.
3/23. Ni l’un ni l’autre ne proposent ainsi de remettre en cause notre modèle économique alors que le dernier rapport du GIEC recommande justement de réaligner l’économie avec les limites planétaires.
Voter ou pas au 1er tour de l'élection #Presidentielle2022, à quoi ça servira ? Est-ce que tout est foutu pour le climat ? Il nous a semblé nécessaire de partager avec vous ces informations cruciales avant le vote de dimanche. 🧵
Petit rappel : le GIEC (des scientifiques et spécialistes du climat du monde entier) est catégorique. Les prochaines années sont cruciales pour limiter le changement climatique. Il faut des actions concrètes et fortes MAINTENANT.
Avec la 8e empreinte carbone historique la plus importante au monde, et une empreinte carbone par habitant supérieure à la moyenne mondiale, la France a un rôle primordial à jouer.
Ce matin sur @franceinter, @LeaSalame a évoqué le rapport du #GIEC en posant la question du rôle du nucléaire dans la lutte contre le changement climatique.
Qu'en est-il vraiment ? Pourquoi parle-t-on autant des renouvelables dans ce dernier rapport?
Pour commencer, rappelons que d’après le GIEC, réduire de moitié nos émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 est une priorité absolue. Il est donc essentiel de se poser la question de l’énergie la plus efficace pour atteindre nos objectifs.
Côté solutions pour “atténuer le changement climatique”, ce rapport donne un état des lieux des sources d’énergie qui permettront de faire baisser drastiquement notre empreinte carbone au niveau global.
Alors que ce dimanche aura lieu le 1er tour de l'élection présidentielle, nous voulions aborder l'enjeu du vote (et comment celui-ci peut s'inscrire dans un panel d'actions citoyennes). #Présidentielle2022
Chacun et chacune est évidemment libre de ses choix.
Rappelons-nous simplement que voter fait partie des gestes politiques à la disposition des citoyennes et des citoyens pour lutter contre la crise environnementale.
Nous pouvons faire le choix de porter au pouvoir des personnes qui ont une vision ambitieuse de l’écologie. Et inversement, sanctionner celles qui continuent d’ignorer la crise climatique.
3 ans ? 5 ans ? 8 ans ?
Réponse en 10 tweets ⤵️ #Climat#GIEC
1/10
"L’humanité dispose de moins de 3 ans pour inverser la courbe des émissions de gaz à effet de serre". Cette information a été beaucoup reprise à la publication du dernier rapport du #GIEC. En réalité, il n’y a pas vraiment de décompte qui tienne. Voici pourquoi :
2/10
Le GIEC indique que notre pic d’émissions de gaz à effet de serre (le moment où les émissions sont au plus haut, avant que la courbe ne redescende) doit intervenir “au plus tard avant 2025”.
➡️ il nous resterait donc 3 ans.
Sauf que :