[À DÉROULER] Comment Emmanuel Macron a cédé aux pressions de son camp en plaçant Élisabeth Borne à #Matignon
Récit des 48 heures au terme desquelles Emmanuel Macron a renoncé à nommer l’ex-LR Catherine Vautrin. #ElisabethBorne
Emmanuel #Macron a fini par céder à la pression qu'il a subie tout le week-end durant. La raison: la possible nomination de la présidente ex-LR du Grand Reims, Catherine #Vautrin, que les principales figures de la majorité ne souhaitaient pas voir devenir première ministre.
L’élue rémoise commençait à recevoir des encouragements dès samedi: «Si tu as cette chance, vas-y! Tu peux redorer le blason de la droite», lui a écrit par SMS Jean-François Copé, dont elle est proche.
«Jusqu’à la dernière minute, ça a failli être elle. Mais la nommer, cela revenait pour beaucoup à abandonner le progressisme constitutif de notre ADN, et dont on a toujours fait une marque de fabrique», explique un conseiller élyséen.
«C’est un assassinat mené par Alexis #Kholer, Stéphane Séjourné et les gauchistes de la majorité pour se garder le pouvoir. Ils voulaient une techno du #PS alors que le président voulait une élue de terrain», s’insurge un responsable politique très proche de Catherine Vautrin.
Dès l’automne, en coulisses, des responsables macronistes se sont employés à sculpter une stature de premier-ministrable à Elisabeth Borne. En particulier des Marcheurs issus de la gauche, comme le secrétaire d’État Clément Beaune (Affaire européennes) et Christophe Castaner.
Pourtant, Elisabeth Borne pourrait faire figure d’épouvantail pour une partie de l’électorat macroniste de droite, d’où la nouvelle offensive qui se prépare en coulisses pour tenter d’arracher les derniers hésitants chez #LR.
Avec l’inamovible Alexis Kohler à l’Élysée, et l’entrante Élisabeth Borne à Matignon, les «technos» paradent désormais au sommet de l’État. Aux dépens de l’entourage plus «politique» d’Emmanuel Macron, qui a perdu une nouvelle bataille mais pas encore la guerre.
[À DÉROULER] Le rapport de l'institut libéral Thomas More, que Le Figaro Magazine s'est procuré, démontre pour la première fois, chiffres à l'appui, que l'audiovisuel public déroge à ses obligations légales d'impartialité et de pluralisme.
↓ lefigaro.fr/medias/droite-…
Du 19 au 23 février 2024, l'institut a passé au crible 587 intervenants dans les programmes de trois chaînes et trois stations du service public. Il les a classés selon leur sensibilité politique, et le résultat est édifiant :
Jean-Thomas Lesueur et Aymeric de Lamotte ont effectué ce travail avec une demi-douzaine de collaborateurs. Leur rapport est le résultat de deux mois et demi de travail. Ses auteurs ont consacré un temps considérable à définir des critères de classement.
[À DÉROULER] L'accord du 27 décembre 1968, qui facilite l'immigration des Algériens en France, a eu raison de ce qui avait été le cœur de la politique algérienne du général De Gaulle: éviter la submersion de la France par l'immigration.
En 1961, alors que 400.000 Nord-Africains sont en France, le général De Gaulle déclare: «C'est une fiction de considérer ces gens-là comme des Français. Il s'agit en réalité d'une masse étrangère et il conviendra d'examiner les conditions de sa présence sur notre sol.»
Or, à son départ du pouvoir en 1969, la population algérienne en France aura plus que doublé. Fondé sur le souci d'éviter à la France une algérianisation progressive de son territoire, la politique algérienne du général De Gaulle a paradoxalement abouti à son contraire. Pourquoi?
[À DÉROULER] Comment les militants #trans ont infiltré la Haute Autorité de santé
La HAS planche sur de nouvelles recommandations médicales pour la prise en charge des personnes transgenres. Mais son groupe de travail fait la part belle aux associations transactivistes.
Entre 2012 et 2020, les demandes d'opérations chirurgicales de réassignation ont été multipliées par 4 (plus de 450 demandes en 2020, selon l'Assurance maladie). Le nombre total de séjours hospitaliers liés au transsexualisme, lui, a triplé (1615 séjours en 2020).
Dans de nombreux pays, la précipitation avec laquelle les autorités ont donné droit aux revendications des trans est aujourd'hui critiquée par des médecins, voire des personnes ayant transitionné, qui dénoncent le manque de recul concernant l'accès à des opérations.
[À DÉROULER] «Ils ont accusé les enfants d'être transphobes»: à l'École alsacienne, une conférence sur les trans scandalise les parents
Une intervention de l'association OUTrans devant des classes de 4e du prestigieux établissement privé a ému de nombreux parents.
Dans leurs témoignages, les parents relèvent notamment que l'intervention d'OUTrans ne leur avait pas été annoncée. Du reste, la direction de l'École alsacienne semblait elle-même surprise de la teneur de cette intervention.
Les élèves ont été invités à s'exprimer sur leurs représentations du masculin et du féminin. Quand un intervenant explique qu'aujourd'hui, des hommes peuvent être «enceints», des élèves ont protesté – avant d'être sèchement recadrés par les intervenants.
[À DÉROULER] Frédéric Beigbeder: «Critiquer le mâle blanc hétéro de plus de 50 ans, c’est être raciste quatre fois»
Notre chroniqueur littéraire publie un essai, «Confessions d’un hétérosexuel légèrement dépassé», dans lequel il prend la défense de l’homme d’aujourd’hui.
«Être attaqué pour mes prises de position me choque moins que d’être vilipendé pour mon être. Il ne vous a pas échappé que je suis un mâle blanc hétéro de plus de 50 ans. C’est l’ennemi responsable de tous les malheurs du monde pour un nombre croissant de "déconstructionnistes"»
«Critiquer le mâle blanc hétéro de plus de 50 ans, c’est être raciste quatre fois. J’en ai marre que l’hétérosexuel soit partout traité de connard, de beauf, de porc, de bourrin. Cela me choque autant que les homos traités de pédales ou de tarlouzes.»
Le 28 mars, à @CBernardins, lors de «La Nuit Blaise Pascal» organisée par le @FigaroHorsSerie, @fxbellamy a rappelé que si Pascal est un penseur de la modernité, il est aussi en un sens un conservateur.
Au cours de cette soirée, les spectateurs ont été plongés dans la querelle janséniste, qui enflamma le XVIIe siècle et Pascal, à travers la représentation de «Port-Royal» de Montherlant mis en scène par Jean-Luc Jeener.
La critique littéraire Laurence Plazenet a rappelé que «Les Provinciales» de Pascal constituent une sorte d'œuvre collective car écrite à partir des mémoires de nombreux amis jansénistes de Pascal, et de son génie de la formule.