#santesex2022 2ème journée thématique Santé Sexuelle organisée par @sfls_vih @SPILF_ Au programme : IST , PrEP avec un peu de #monkeypox et de piqûres malveillantes pour l’actualité.
#santesex2022 Florence Lot @SantePubliqueFr évoque les données épidémiologiques sur le dépistage et le diagnostic des IST que vous pourrez retrouver ici : santepubliquefrance.fr/maladies-et-tr…
Résumé succinct de l’intervention de Jacques Reynes sur l’actualité sur les traitements des IST : « Qui cherche trouve et parfois il vaut mieux ne pas chercher »
#santesex2022 Pr Jacques Reynes : stratégie de traitement de la syphilis, il ne faut pas oublier que la ceftriaxone marche très bien.
#santesex2022 Pr Beatrice Bercot : Prévention des IST par antibiothérapie (Apparemment c’est une intervention très technique donc pas sûr que j’arrive à suivre 🙃)
B.Bercot : historiquement l’antibioprophylaxie était utilisée pour la gonorrhée, en particulier chez les militaires traités par sulfathizole (ancêtre de la PrEP en quelque sorte) sauf que ça a abouti à des résistances.
B.Bercot : la doxycycline a ensuite été utilisée pour C.trachomatis, T.palidum, M.genitalium, de même que l’azithromycine. Celle-ci a entrainé des résistances pour T.palidum.
B.Bercot : finalement il y a de plus en plus de résistances à part pour C.trachomatis et (pas eu le temps de noter, vous pouvez compléter, merci)
B.Bercot : la doxycycline en prophylaxie ou en post-exposition a pu être utilisée chez des PVVIH et/ou HsH. Bilan : on réduit les ISt mais on n’agit pas sur tous les pathogènes.
B.Bercot : la PEP-Doxy ou PrEPàDoxy n’est pas approuvée par les autorités sanitaires britanniques. Elle n’est pas non plus approuvée en France. 5 études sont en cours au Canada,au Kenya, aux USA et en Australie.
B.Bercot : il reste important de mettre au point des vaccins pour compléter l’arsenal contre les IST 🏹
*PrEP-Doxy
On passe à #HPV avec David Veyer : la protection par les préservatifs est incomplète du coup cette IST est la plus fréquente au monde. Rappel de l’évolution de l’infection à HPV : 
D.Veyer : le HPV est maintenant la principale cause des cancers oro-pharyngés aux USA devant le tabagisme. Pour les cancers anaux, le rôle du HPV est très important chez les HsH séropositifs au VIH.
#santesex2022 D.Veyer : la prévention primaire se fait par la vaccination avec Gardasil9 dont l’efficacité est avérée sur le développement des cancers. Et aucun développement de maladies auto-immunes.
D.Veyer : les recommandations 2022 portent sur les filles ET les garçons avec deux doses entre 11 et 14 ans, 3 doses ensuite.
D.Veyer : on n’a pas de biomarqueurs pour la prévention secondaire du #HPV. Actuellement on recommande le test HPV primaire après 30 ans avec un frottis.
D.Veyer #HPV : la surveillance des patients qui ont eu des lésions précancéreuses passent aussi par un test HPV. Mais il faut développer des biomarqueurs précoces non invasives de rechutes.
Dr Lucas Spindler @GHPSJ le caner de l’anus reste grave et son incidence a largement augmenté ces dernières années en particulier chez les HsH. Il faut donc dépister le HPV mais aussi les lésions précancéreuses.
#santesexe2022 L. Spindler : la prévalence de l’infection anale à HPV est surtout marquée chez les HsH surtout ceux vivant avec le VIH, mais aussi des femmes vivant avec le VIH ainsi que les patients immunodéprimés.
LSpindler : l’examen proctologique permet un dépistage standard. L’examen cytologique a une spécificité faible mais elle a un intérêt en l’absence de lésions visibles, si on dispose d’une anuscopie de haute résolution.
L.Spindler : l’anuscopie haute résolution (AHR) reste l’examen de référence pour le dépistage ciblé et la détection des lésions à haut grade. Elle permet aussi le traitement ciblé.
L.Spindler : il faut dépister les patients à risque avec un examen clinique qui reste la base et l’AHR comme examen de référence, en plus du frottis.
O.Épaulard #monkeypox est un virus très connu à ADN double brin dont le risque d’évolution est très très restreint. Rien à voir avec le COVID donc. L’arrêt de la vaccination a multiplié les cas de variole selon une étude faite au Congo (?)
O.Épaulard #Monkeypox En 2022 on observe des cas d’atteintes génitales, mais pas seulement, qui interrogent sur la transmission sexuelle. En France on a actuellement 66 cas pour lesquelles on a déjà pu identifier des chaînes de transmission.
O.Épaulard : on dispose déjà d’un nouveau vaccin contre la variole qui permet d’éviter 7 décès sur 8. On a aussi un antiviral Tecovirimat qui peut être intéressé s’il y a des formes graves d’infections ) #Monkeypox
O.Épaulard : en cas de suspicion d’infection il faut appeler le 15 qui sollicitera un infectiologue. Toute personne ayant été à moins de 2 mètres pendant 3 heures est considérée comme cas contact et doit donc s’isoler.
O.Épaulard : on ne part apparemment pas sur une épidémie incontrôlable. La nécessité d’une vaccination des HsH mutipartenaires ne semble pas justifiée actuellement.
#santesex2022 O.Épaulard : cibler ce n’est pas exclure les autres populations car l’infection n’est pas genrée. Mais en terme de santé publique on doit sensibiliser certains publics.
Vaccination prophylactique #HPV : dans certains pays la vaccination peut se faire jusqu’à 45 ans. D.Veyer : ça ne peut pas faire de mal mais ça soulève pas mal de questions avec peu d’éléments de preuves en faveur de cette option.
Une petite pause et on reprend avec la #PrEP
#santesex2022 #PrEP, quoi de nouveau ? avec Gilles Pialoux @HopitalTenon et Pascal Pugliese @sfls_vih. On commence avec Annie Vleter @SantePubliqueFr pour les résultats des enquêtes Rapport au Sexe santepubliquefrance.fr/les-actualites…
A.Velter : les répondants à l’enquête ERAS sont des hommes ayant un niveau d’études supérieures au bac pour 70 % dont 81% chez les PrEpeurs et 66% chez les non PrEpeurs, résidant dans une ville de plus de 100 000 habitants pour 56% avec une situation financière favorable.
A.Velter : 90% des PrEpeurs s’identifient comme homosexuels et fréquentent les lieux de convivialité gay ainsi que les applis et sites de rencontre gay. 20% d’entre eux ont eu recours au chemsex cont 4% pour les non PrEpeurs
A.Velter @SantePubliqueFr En 2021 13% ont déclaré avoir arrêté la Prep tandis que 45% ont continué à la prendre quotidiennement pendant le 2ème confinement.
Romain Palich @HopPitieSalpe la PreP en long acting par TDF/FTC Descovy a déjà démontré son efficacité. Le cabotégravir devrait être disponible d’ici peu. Il est déjà disponible en tant que Vocabria pour le traitement contre le VIH.
R.Palich : HPTN-083 a étudié le cabotégravir en intra-musculaire. Cet essai a été arrêté du fait du grand nombre d’infections à VIH dans le bras TDF/FTC en 2020 39 infections contre 12 pour le bras Cabotégravir, due à une mauvaise observance avec la prise par voie orale.
R.Palich : Malgré tout certains patients ont été infecté alors qu’ils ont respecté la fréquence des injections de cabotégravir, et qu’ils n’étaient pas sous dosés. Sur les 16 infections, 7 ont eu des mutations de résistance.
R.Palich : HPTN-084 étudie le Cabotégravir en IM chez des femmes en général assez jeunes (25 ans en moyenne) qui sont très exposées au VIH. 4 infections ont été constatées dans le bras Cabotégravir contre 36 dans le bras TDF/FTC.
R.Palich : les effets indésirables du cabotégravir sont essentiellement des réactions au point d’injection. Une prise de poids a été observée un peu plus importante mais qui ne se confirme pas au long cours.
R.Palich : la question de l’arrêt de la prep injectable nécessite de bien évaluer le risque d’exposition au VIH. Une PrEP par voie orale doit être proposée pour prendre le relais en cas d’arrêt.
R.Palich : le Lenacapavir SC fait aussi l’objet d’études en PrEP chez des adolescentes, des femmes, des personnes trans et des HsH. Des essais Islatravir ont dus être stoppés du fait d’une toxicité lymphocytaire probable.
R.Palich : se posent encore des questions sur les difficultés logistiques pour les centres qui pratiquent la PrEP (ville-hôpital), ainsi que l’exploration des échecs de PrEP qui doivent être mieux étudiés.
Dr Guillaume Béraud, CHU Poitiers, évoque la question des coûts associés aux PrEP. A partir de quand est-on coût-efficace ? Ça dépend du PIB du pays concerné. Pour la PrEP la question de l’efficacité ne se pose plus. Mais à quel prix ?
G.Béraud : les résultats dépendent en fait des hypothèses d’efficacité. Si on cible uniquement les personnes les plus à risque, les résultats ne sont pas identiques à ceux obtenus ou attendus si on balaie sur la population générale.
G.Béraud : on peut ainsi comparer le coût de la PrEP et celui d’un traitement contre l’infection à VIH (cost-saving). Cette comparaison dépend notamment du coût du traitement et de l’incidence des rapports à risque.
G.Béraud : une étude de 2018 a démontré qu’il y a un bénéfice à investir dans la PrEP, même si on considère que le prix des traitements contre le VIH vont baisser.
G.Béraud : Drabo, 2016 a évalué de nombreuses stratégies PrEP mais aussi test and treat. 13 stratégies sont efficaces mais bien sûr elles ne sont équivalentes en termes de coût.
G.Béraud : quel est le rapport coût -efficacité de la PrEP injectable par Cabotégravir ? Neilan et al., AIM 2022 a évalué qu’au prix actuel ce n’est pas la meilleure stratégie mais chez les sujets à très haut risque la stratégie FTC/TAD est dominée.
G.Béraud : aux USA la PrEP est surtout accessible pour les blancs (42%) et beaucoup moins pour les noirs et les latinos. Tout dépend de l’assurance maladie dont les personnes disposent. La PrEP pourrait ainsi accentuer les disparités sociales.
On enchaine sur les piqûres accidentelles, objet d’angoisses supplémentaires pour nos appelants et usagers. Pascal Pugliese rappelle les recommandations de la SFLS à ce sujet sfls.aei.fr/ckfinder/userf…
P.Pugliese : Le TPE traitement post exposition n’est pas recommandé dans ce type de situation mais une évaluation peut être proposée avec un examen médical. Un contrôle sérologique est tout de même recommandé à 6 semaines.
Reprise après la pause déj avec, pour commencer, les IST et leur dépistage à l’aide d’un kit d’auto-prélèvement dans un sauna gay à Nantes, par Marion Patoureau qui remercie @assoAIDES pour son aide.
La #Guyane est à l’honneur lors de ces journées avec une nouvelle communication concernant les comportements sexuels et addictifs ainsi que les IST chez les orpailleurs clandestins, par Louise Hureau-Mutricy
L’orpaillage illégal concerne environ 10 000 personnes, majoritairement brésiliennes sur environ 700 sites où 9,3% des femmes ont déclaré une activité de travail sexuel (étude ORPAL 1).
499 personnes ont été incluses dans l’étude donc 3 hommes pour 1 femme, avec un âge médian de 39 ans. 55% d’utilisation du préservatif lors du dernier rapport sexuel sachant que le préservatif a un coût très variable selon qu’il est acheté avec de l’argent ou contre de l’or.
Dans le cadre de sexe transactionnel, 1OO% des femmes disent avoir utilisé le préservatif. 16% de la population avait au moins une IST positive.
1/3 des hommes ont déclaré avoir payé pour leur dernier rapport sexuel mais avec une utilisation du préservatif fréquente, plus élevée que sur le Maroni, le littoral guyanais ou en France hexagonale ; la consommation d’alcool reste très présente mais assez peu les stupéfiants.
La prévalence du VIH n’est pas alarmante contrairement aux représentations qu’on peut avoir des orpailleurs alors qu’il s’agit d’une population vulnérable.
Ces populations restent éloignées du soin : si des dépistages sont organisés, ce n’est pas pour autant que les personnes vont pouvoir venir chercher les résultats. Des TROD s’avèrent un outil intéressant, utilisés dans le cadre de la lutte contre le palu, mais pas pour les IST
Amid André, médecin généraliste à Saint Étienne évoque les occasions manquées de dépistage hors les murs dans le milieu libertin. Or 34% des multipartenaires n’ont jamais fait de dépistage selon certaines études (source ?)
Dans l’étude faite en milieu libertin les hommes se déclarent davantage hétérosexuels que les femmes. 28% n’avaient jamais été dépisté (voilà la source) dont 2/3 n’informaient pas leurs partenaires extérieurs de leur sexualité libertine.
Plus de 38% des personnes n’ont pas abordé le dépistage avec leur médecin traitant parce qu’ils considéraient que cela ne le concernait pas.
Une étude aux Pays Bas faisait état de 14,5 % de rapports vaginaux non protégés, 20,9% pour les rapports anaux et 28% de non dépistés. Si la crainte des IST est importante leur prévalence augmente avec l’âge.
En 2011 les échangistes avaient accès gratuitement au dépistage dans les CEGIDD. La législation a ensuite évolué et les personnes doivent maintenant passer par leur médecin généraliste pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33002013/
L’épidémie de COVID a amené des gens à ne plus fréquenter les établissements pour faire des soirées privées qui échappent au dépistage, sauf lorsque des auto-tests sont faits afin de s’exonérer de toute autre prévention.
Olivia Son, intérêt et utilisation d’un outil de notification anonyme aux partenaires en cas d’IST chez des HsH sous PrEP en France. Deux outils existent actuellement sur le site du Spot Longchamp de Marseille et sur le site ntofication-partenaire.fr
158 questionnaires pour 147 réponses obtenues. L’intérêt de l’outil est estimé à 95% par des personnes qui ne savaient pas que ce type d’outil existe. 94% des personnes pensent qu’ils pourraient s’en servir.
O.Son : la notification par le professionnel de santé a été refusée par le Conseil National de l’Ordre des Médecins, même sans divulgation de l’identité du patient.
O.Son : un des deux outils créé par @assoAIDES existe depuis longtemps mais il est très mal référencé. Un outil fait maison s’est retrouvé très bien référencé grace à un travail de SEO.
O.Son : la HAS et le CNS ont dit vouloir se saisir de ce sujet depuis 2018 😎
O.Son : la notification directe des partenaires est une solution idéale mais parfois elle n’est pas possible (honte, crainte, pas envie). Les données ne sont pas enregistrées et une personne peut être blacklistée si elle ne veut pas recevoir de notification.
Pascal Pugliese @sfls_vih assure Olivia Son de son soutien afin que son outil puisse être totalement RGPD et compatible avec les exigences de la @CNIL
Margaux Cosne revient sur l’Enquête Santé des Personnes Trans faite en 2021 qui a inclus un volet sur les discriminations en milieu de soins solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/rappor…
Diane Leriche @CoordoTRT5 évoque la transphobie la plus importante, celle subie par les personnes trans dans leur parcours de transition de la part des équipes « soignantes »
Vous pouvez consulter l’excellent travail de Margaux Cosne ici : dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-03582506
Rémi Cappanera : Violences et retrait de « long acting reversible contraception (LARC)». Étude sur une population venue consulter en CPEF pour une IVG dont 40% subissait des violences.
R.Cappanera : Les antécédents de violence subies sont associés à des prises de risque multiples au niveau contraceptif, addictions, social et d’obésité. Le retrait de LARC n’est pas associé à un risque d’IVG mais à un risque de violences.
Céline Michaud : connaissance de la PrEP par les femmes domincaines exerçant le travail du sexe sur le fleuve Maroni en Guyane française où l’accès aux soins est difficile
C.Michaud : malgré tout de nombreuses femmes domincaines arrivent dans un contexte économique dans des mouvements de migration pendulaire, en lien avec le monde de l’orpaillage
C.Michaud :l’étude TDSMARONI, thèse d’Angelos Gerassimopoulos, a inclus 148 femmes, de 33 ans d’âge moyen avec un niveau d’éducation scolaire plutôt élevé. La plupart de ces femmes n’étaient pas TDS avant d’arriver sur le plateau de Guyane
1/4 de ces femmes ont subi un viol au moins une fois dans la vie, et 7% ont subit des violences de la part de leurs clients.
C.Michaud : 81% de ces femmes ont eu connaissance de la PrEP mais elles n’y ont pas toutes eu accès. Peu de facteurs identifiés sont associés avec l’usage de la PrEP à part le fait d’être toujours en activité.
C.Michaud : des soirées de sensibilisation et d’éducation à la santé dans les bars et les locaux associatifs doivent permettre de faciliter l’accès à la PrEP
#santesex2022 Lise Cuzin : PrEP en Martinique, pandémie et autres aléas. Depuis 2917 la PrEP est basée au CEGIDD du @CHUM972. En 2020 de nombreuses structures ont du fermer mais au 31/12/2021, 202 patients sont quand même venus pour une initiation de PrEP.
L.Cuzin : 189 traitements ont débuté la PrEP dont 2 (5 en 2021) sont revenues séropositifs au VIH. Fin 2021 103 sont encore suivis régulièrement suivis pour la PrEP (51%). Aucun ne se déclare utilisateur de #chemsex
L.Cuzin : la population cible existe en Martinique mais il faut du temps pour la trouver parce qu’il n’y a pas de lieu de sexe identifié, que l’homophobie est très présente ainsi que la religion
L.Cuzin : les jeunes antillais quittent le territoire mais il est difficile pour eux de trouver une structure relais quand ils arrivent en métropole et qu’on leur dit qu’il faut reprendre leur suivi depuis le début.
L.Cuzin : les réseaux chemsex touchent plutôt les blancs riches pour la cocaine et les noirs pour le crack.
L.Cuzin.: il n’y a pas de consultation PASS en Martinique. Les gens qui ne sont pas en situation régulière ne peuvent pas bénéficier de consultations PASS.
Officiellement en Martinique et en Guadeloupe, il n’y a pas de consommation de drogue ni d’homosexuels 😶
Fin de ces deux journées @SFLS @SPILF_ Rendez-vous en novembre pour le congrès de la SFLS sfls.fr/formations/jou…
Merci de nous avoir suivi, retouité et toutça. Spécial poke à @cryptococcose
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