Donald Trump avait été informé par son équipe de campagne de l’absence de fraude lors de l’élection présidentielle 2020. Il a délibérément choisi d’embrasser les thèses complotistes. C’est la conclusion de la seconde session publique de la commission du 6 janvier. 1/5
C’est Rudy Giuliani, complètement ivre le soir de l’élection, qui l’a poussé en premier à refuser la défaite. Son directeur de campagne Stepien évoque un Trump frustré par l’absence de preuve de fraude se détachant petit à petit de son équipe pour rallier la branche conspi. 2/5
Jared Kushner, mari d’Ivanka Trump, a dit à la commission qu’il avait conseillé à son beau-père de ne pas suivre les délires de Giuliani. Il ne l’a pas écouté: « j’ai confiance en Rudy » lui a-t-il répondu. 3/5
Le témoignage de Bill Barr, son ministre de la Justice, est assez fou. Il évoque des « conneries » qui n’avaient aucun sens au sujet des propos de Trump sur la fraude. « Il était totalement détaché de la réalité ». 4/5
Si cette entreprise de renversement du résultat de l’élection n’a pas réussi, elle a tout de même rapporté gros à la campagne Trump: près de 250 millions de dollars selon la commission du 6 janvier, dont 100 millions en une seule semaine. (les supporters MAGA ont banqué). 5/5
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Les fanatiques #QAnon sont de + en + nombreux à Dallas sur le lieu où J.F. Kennedy a été assassiné en 1963. Ils pensent qu’il va réapparaître dans quelques heures, qu’il n’est pas mort. La folie ronge l’Amérique.
Pour ceux qui veulent en savoir plus, il s’agit pour la plupart de pro Trump qui croient les délires de quelques influenceurs #Qanon. Selon leurs théories JFK, Jackie et leur fils JFK Junior vont réapparaître et ramener Donald Trump à la Maison Blanche.
Les fanatiques #QAnon continuent d’affluer à Dealey Plaza à Dallas pour voir le retour de JFK, sa femme et son fils. On nage en plein délire.
Tous pensent que Donald Trump va ainsi reprendre le pouvoir grâce aux Kennedy.
Joe Manchin continue sa provocation et demande aux démocrates de voter le volet infrastructures (bipartisan) du plan Build Back Better sans attendre l’accord final sur le volet social et climat.
Un nouveau coup de poignard dans le dos de Joe Biden.
C’est un retour à la case départ et un crachat à la figure du président et des élus démocrates du Congrès. Pourquoi?
Si le volet infrastructures (bipartisan) est adopté, il n’y aura plus de moyen de pression sur Manchin pour l’adoption du second volet social et climat.
Autant vous dire que l’aile gauche ne votera rien dans ces conditions. Ce serait se jeter dans la gueule du loup. Surtout que Manchin vient de se montrer très arrogant: « Il faut maintenant passer au vote et arrêter de faire mumuse. »
Une réelle relation de confiance s’est installée entre la gauche démocrate et Joe Biden.
@AOC: « Je pense que le président Biden a été un partenaire de bonne foi (...) C’est pourquoi je me bats pour son agenda Build Back Better. »
Il faut remonter à la fin des primaires démocrates en 2020 pour comprendre la relation entre Joe Biden et les alliés de Bernie Sanders. Ce dernier, qui a toujours eu une bonne relation le premier, l’a soutenu rapidement après la fin de sa campagne.
Même durant les primaires, Sanders a largement épargné Biden. Cela lui avait d’ailleurs été reproché par certains de ses partisans. Mais Sanders n’aime pas distribuer des coups sous la ceinture en particulier lorsqu’il a du respect pour la personne.
Le mandat de Joe Biden pourrait bien se jouer dans les jours à venir. Le Congrès devrait en effet se prononcer sur le grand plan infrastructures, climat et social de 4000 milliards de dollars.
C’est LA pièce maîtresse de Build Back Better, le programme de Joe Biden. THREAD 👇
Ce plan se scinde en deux. Le premier volet est bipartisan, fruit d’une négociation entre républicains et démocrates, et concerne la modernisation des infrastructures US (routes, ponts, canalisations, rails etc). Son montant: 550 milliards.
A la base, il devait se chiffrer à ~ 2000 milliards de dollars. Pour tenir sa promesse de « réconcilier l’Amérique », Joe Biden a accepté qu’il soit moins ambitieux afin de rallier plusieurs élus républicains.
A gauche ce qui était prévu / A droite ce qui a été convenu: