Quand les gardiens de l'ordre génèrent le désorde. Médiapart révèle l'envers du décor: les consignes folles en salle de commandements, les ordres sur les ondes radio. Dévastateur.
Dans le collimateur: Alexis Marsan, 49 ans, directeur adjoint la DOPC (direction de l’ordre public et de la circulation à la @prefpolice , a été à la manœuvre depuis 2018 dans la gestion de la plupart des manifestations dites sensibles (dont Gilets Jaunes)
Le deuxième, Paul-Antoine Tomi, 53 ans, commissaire, chef d’état-major adjoint à la DOPC, ex-dirigeant de la brigade motocycliste de la @prefpolice «avant de gravir les échelons malgré un certain passif» écrivent @p_pascariello et @SarahBrethes
Au Stade de France, en mai, les deux étaient aux manettes. «C’est avec eux que le @GDarmanin s’est entretenu dans la salle de commandement déconcentrée qui domine la pelouse avant de mettre en cause, face au désastre, les prétendus dizaines de milliers de supporters de Liverpool»
Trois ans et demi plus tôt, ça donnait ça ⤵️
Ou ça ⤵️
(sur Médiapart, c'est encore mieux: avec le son des ondes radio)
Et le clou, ce briefing à la salle de commandement @prefpolice, menée par Alexis Marsan, avant le 8/12/2018 (acte IV des Gilets Jaunes)
Le dossier complet et les preuves irréfutables que le maintien de l'ordre, sous #Lallement et son prédécesseur #Delpuech, ont sciemment viré à la répression, sont à retrouver sur mediapart.fr/journal/france…
Bonus du matin. « Allez, défoncez-moi les gens qui sont sur le rond-point », ordonne, le 24/11/2018, le commissaire Alexis Marsan, de la DOPC @prefpolice. C'est l'acte II des Gilets Jaunes. Une semaine plus tard, ce sera Arc-de-Triomphe, Burger King, etc. Document @Mediapart
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Aujourd'hui, c'était le procès à Paris du commandant divisionnaire Dominique #Caffin. Le 20 avril 2019, seul «le chef» (à l'audience, l'homme a insisté sur son rôle de chef, et c'est bien le problème) a foncé sur Mélanie @n_gaham ⤵️
Un cas d'école de la fabrication de l'impunité et du déni, sous l'œil complaisant du Parquet, et d'au moins un des trois juges (sachant qu'un dormait à moitié, ça nous en laisse un, une en l'espèce, à peu près bien).
D'abord, le chef #Caffin est venu en tenue d'apparat. En uniforme.
La juge, celle qui ne dormait pas, et qui était la moins complaisante des trois, s'est dite «étonnée».
D'ordinaire, les policiers comparaissent comme tout le monde: en civil.
Bouhafs, à propos des «gestes techniques» de Benalla (pour reprendre l'expression de Bennalla lui-même):
- J'ai été surpris de cette violence. Pourquoi il lui a mis une patate comme ça, à Georgios ?
Il ajoute:
- Je savais pas quoi faire...
..La seule chose que je pouvais faire, c'était filmer. Dès qu'il m'a vu, Alexandre Benalla est parti.
(ce que conteste l'intéressé qui assure, plutôt, avoir tenté de retrouver un OPJ de la @prefpolice pour embarquer Georgios et Chloé).
Bientôt 20h, fin des débats, l'écran géant remonte gentiment se cacher dans le plafond, et chacun rentre chez soi, libre et fatigué.
Procès #Benalla@benallaoff . J’ai passé la journée au tribunal. Aujourd’hui, c’était le grand jour. La vidéo de @T_Bouhafs place de la Contrescarpe, 1er mai 2018. Je vous raconte dans la soirée.
Marrant, instructif et politique.
14h, l'huissier de justice a beau être fort aimable, le règlement, c'est le règlement: pas question de garder le téléphone allumé. Ça, c'est pour les avocats et la presse (avec cartes). D'où le décalage de ce live-tweet, réalisé dans les conditions du direct. Mais en différé.
Sur les bancs des accusés: Vincent Crase, alors employé par @enmarchefr, et comparse de Benalla. Sur les vidéos de l'époque, c'est l'homme au crâne chauve et aux lunettes noires. Aujourd'hui, il n'a pas ses lunettes.
Dans la place. Après déposition de @T_Bouhafs, celle du policier. Pas de brassard ? « Un oubli ». Le tutoiement ? « J’entends que ça pose problème ».
Le policier de la BAC: « on peut me reprocher que je ne sois pas à être identifiable ? «
La juge: « on a pas à déduire votre qualité parce qu’un bout de gilet pare balle ou d’une arme dépasse »
Le police: « j’entends »
Ça commence. La @PorteParoleMI salue les «nombreux socio-nautes» que nous sommes. A dire vrai, nous ne sommes que 124 en ce moment.
Comme le veut l'usage, @GDarmanin prend la parole en premier. Au menu: le recrutement («comment le faire et non le subir», autrement dire comme «renforcer l'attarcativité» de la police, en berne), la «formation initiale et la formation continue».