Thread by @valmasdel

Emissions de gaz à effet de serre ⛽️, réchauffement planétaire 🌡️ et exposition aux canicules ♨️ : des enjeux d'équité entre générations.

C'est l'objet de cette étude de 2021 @WimThiery @SISeneviratne science.org/doi/10.1126/sc…
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Cette étude prend la perspective de personnes nées en 1960 et d'enfants nés en 2020 pour estimer, tout au long de leur vie, leur exposition l'occurrence de différents types d'évènements extrêmes, dont les vagues de chaleur.
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En moyenne, dans le monde, une personne née en 1960 sera exposée à 4 (plus ou moins 2) vagues de chaleur tout au long de sa vie.
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Par comparaison, l'exposition d'un enfant né en 2020 serait x7 avec les politiques publiques climat actuelles, x6 en cas de baisse forte d'émissions de gaz à effet de serre (+ 2°C d'ici 2100) et x4 en cas de très fortes baisses d'émissions de gaz à effet de serre (+1,5°C).
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Cette exposition au long de la vie augmente avec l'ampleur du réchauffement, et augmente pour les personnes les plus jeunes.
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En cas de réchauffement de +3°C, un enfant qui a maintenant 8 ans (né en 1994) subira 36 x + de vagues de chaleur qu'une personne de la génération née en 1960.
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L'article fournit des évaluations similaires pour l'exposition à d'autres évènements extrêmes (feux de forêts, perte de récoltes, sécheresses, inondations fluviales, cyclones tropicaux).
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L'augmentation de l'exposition à ces extrêmes tout au long de la vie est particulièrement forte dans certaines régions.
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Pour le réchauffement impliqué par les politiques publiques actuelles, les 64 millions d'enfants nés en Europe ou Asie centrale entre 2015 et 2020 feront l'expérience de 3,8 à 4 fois plus d'évènements extrêmes que la génération 1960.
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205 millions d'enfants du même âge en Afrique subsaharienne feront l'expérience de 5,4 à 5,9 x+ d'extrêmes que la génération 1960.
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J'ajoute que les régions tropicales seront davantage exposées à des seuils de chaleur dangereux. Ici figure TS.6 du résumé technique du rapport du groupe I du GIEC de 2021 : ipcc.ch/report/ar6/wg1/
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Cette étude ne prend en compte que l'espérance de vie et l'exposition aux extrêmes en fonction du réchauffement planétaire projeté.
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Elle ne tient pas compte des vulnérabilités propres à chaque contexte, de l'action en matière d'adaptation, des potentiels et limites à l'adaptation qui sont abordés dans le rapport du groupe II du GIEC, ici : ipcc.ch/report/ar6/wg2/
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D'autres facteurs peuvent conduire à amplifier les effets d'un climat qui se réchauffe sur les enfants et leurs droits, en particulier les discontinuités d'accès à l'école (écoles non adaptées, classes fermées en cas de chaleur extrême, écoles en zones inondables).
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Ces perspectives inter-générationnelles 🤝 soulignent notre responsabilité à agir maintenant en tenant compte des implications de nos choix, de l'équité et de la justice, pour les jeunes générations d'aujourd'hui 🫂.

- Merci de votre attention
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