🚨Risques liés au réchauffement climatique dans les régions de montagne 🏔️: que disent les récents rapports du #GIEC?
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Nos rejets de gaz à effet de serre (notamment du fait de l'utilisation de charbon, pétrole, gaz) conduisent à une accumulation de chaleur, avec un réchauffement de l'air parfois amplifié en altitude (Himalaya, Alpes suisses, Andes centrales).
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La remontée de l'isotherme 0°C qui résulte de ce réchauffement (dû à l'influence humaine sur le climat) entraîne un recul du manteau neigeux (durée, extension) et des glaciers, un dégel des sols gelés, une augmentation du nombre et de la taille de lacs pro-glaciaires.
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A de rares exceptions près, l'ensemble des glaciers du monde recule depuis le milieu du 19ème siècle, et le rythme de retrait a augmenté depuis les années 1990, une situation inédite sur plus de 2000 ans.
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La perte de masse des glaciers est passée de 200 Gt (milliards de tonnes)/an en 2000-2009 à 290 Gt/an en 2010-2019.
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Du fait de leur temps de réponse, les glaciers vont continuer à perdre de la masse pendant plusieurs décennies, même si le niveau de réchauffement planétaire est stabilisé (et pour cela il faut des émissions mondiales de CO2 à zéro net).
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A la louche, 1 kg de CO2 rejeté dans l'atmosphère = 15 kg de glace de glaciers fondue.
Source : nature.com/articles/s4155…
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Au cours des prochaines décennies, les glaciers de montagne vont continuer à rétrécir (parfois tragiquement de manière abrupte 😢) et les sols gelés de montagne a dégeler. Le manteau neigeux va continuer à se diminuer dans les Alpes sous 1500-2000 m.
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Le réchauffement planétaire va continuer à affecter aussi le cycle de l'eau en montagne (+ intense, + variable), affectant aussi la répartition des précipitations (🌧️/🌨️, augmentation projetée des pluies extrêmes).
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Les reculs du manteau neigeux et des glaciers affectent déjà et vont continuer à affecter les variations saisonnières des débuts des cours d'eau et leurs niveaux extrêmes (pic d'eau avec la fonte puis diminution après perte de masse).
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Dans le monde, 2 milliards de personnes et 2/3 de l'agriculture irriguée dépend du ruissellement provenant des régions de montagne : recul du manteau neigeux et des glaciers => baisse d'approvisionnement en eau => limite dure pour l'adaptation.
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Dans les régions de montagne, le réchauffement et ses conséquences affectent les aléas liés à l'eau : inondations, glissements de terrain, coulées de débris, avalanches de neige ou de glace, sécheresse (et incendies de forêt), vidanges brutales de lacs pro-glaciaires.
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De multiples impacts des multiples caractéristiques du changement climatique en montagne sont déjà observés dans le monde.
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Les aléas vont s'intensifier à mesure du niveau de réchauffement planétaire, avec des enjeux majeurs pour les secteurs de l'eau, de l'énergie, pour l'intégrité des écosystèmes, les productions agricoles et forestières, l'écotourisme, et la gestion de risques.
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Les infrastructures et activités en montagne (y compris récréatives et touristiques) peuvent augmenter l'exposition aux aléas liés à l'eau en montagne. Cela peut aussi être le cas pour la production hydroélectrique.
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Le réchauffement affecte aussi les activités récréatives et de tourisme : remise en cause des conditions d'exploitation pour les activités de ski (recul de l'enneigement, état des glaciers); augmentation de la dépendance à l'enneigement artificiel (maladaptation?);
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effets négatifs sur les itinéraires d'escalade, d'alpinisme, de randonnée 😢. Les vagues de chaleur estivales en plaine 🥵 rendent aussi certaines destinations de montagne plus attractives en été ❄️.
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Les régions de montagne hébergent de multiples écosystèmes, avec souvent une grande diversité de plantes et d'animaux. Les zones bioclimatiques montent en altitude avec le réchauffement, conduisant à des déplacements (limites arbres) ...
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mais aussi des risques d'extinction pour des espèces endémiques restreintes aux altitudes les + élevées (les protéger!). Le recul de la neige et des glaciers peut aussi conduire à un manque d'humidité des sols pendant la saison de croissance des végétaux.
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La hausse du réchauffement planétaire va continuer à induire des changements profonds dans les régions de montagne au cours du 21ème siècle, avec des conséquences négatives pour la cryosphère, la biodiversité, les services écosystémiques et le bien-être humain,
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notamment pour un approvisionnement en eau + erratique et du fait de pertes et dommages croissants dus aux aléas liés à l'eau (inondations, glissements de terrain), avec des conséquences graves pour les personnes, infrastructures, activités économiques.
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Les changements profonds des régions de montagne affecteront les modes de vie et les valeurs culturelles (mémoires, culture). Les changements d'aléas, les sentiments de perte liés aux changements de paysages glaciaires peuvent affecter la tranquillité d'esprit #solastalgie
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Dans les Alpes, les sécheresses & modifications de ruissellement vont entraîner une compétition croissante pour l'utilisation de l'eau (hydroélectricité, agriculture, tourisme...), ce qui souligne les enjeux de renforcement de la gestion de l'eau (transparence, équité),
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pour que cette gestion de l'eau soit juste d'un point de vue social et d'un point de vue environnemental
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La plupart des actions d'adaptation en montagne restent incrémentielles et n'ont ni l'ampleur, ni le rythme, ni la portée nécessaires pour faire face aux risques à venir.
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Encore une fois, cela souligne l'importance de bien appréhender les enjeux, et d'agir à la fois sur les causes (gaz à effet de serre, énergies fossiles) et les conséquences, propres à chaque contexte.
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Ce fil a été construit à partir des ressources suivantes : chapitre 2 (montagne) du rapport spécial du GIEC de 2019 (océan et cryosphère), disponible ici : ipcc.ch/srocc/home/
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Chapitres 2 (observations), 3 (attribution), 9 (océan et cryosphère) et fiche de synthèse "montagne" du rapport du groupe 1 du GIEC de 2021, disponible là : ipcc.ch/report/ar6/wg1/
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et enfin Synthèse transverse sur les régions de montagne du rapport du groupe 2 du GIEC de 2022, disponible ici : ipcc.ch/report/ar6/wg2/
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🙏 d'avoir suivi ce fil jusqu'au bout. Je l'ai rédigé suite à l'effondrement d'un pan de glacier dans les Alpes italiennes après un pic de chaleur intense et précoce. Toutes mes pensées aux victimes et à leurs proches 🫂 et à celles et ceux qui 💙 la 🏔️.
FIN
(correction : débits et pas débuts, désolée!)
(corrections : à dégeler; à diminuer... décidément!)
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Toutes les personnes qui s'expriment publiquement pour partager l'état des connaissances scientifiques vis-à-vis de l'influence humaine sur le climat, des mécanismes, conséquences, risques, et leviers d'action (causes et conséquences) font face à différentes formes de déni.
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Donner à voir et comprendre ces discours et méthodes de remise en cause des faits scientifiques - qui sont autant d'alibis à l'inaction - est important.
Par exemple, certains brandissent l'étendard de la liberté - ce serait une privation de liberté d'agir de manière structurelle pour mettre en oeuvre l'adaptation à un climat qui change et une forte baisse d'émissions de gaz à effet de serre.
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Cette étude prend la perspective de personnes nées en 1960 et d'enfants nés en 2020 pour estimer, tout au long de leur vie, leur exposition l'occurrence de différents types d'évènements extrêmes, dont les vagues de chaleur.
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En moyenne, dans le monde, une personne née en 1960 sera exposée à 4 (plus ou moins 2) vagues de chaleur tout au long de sa vie.
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Orages intenses, averses de grêle et réchauffement planétaire, quel est l’état des connaissances pour 🇫🇷🇪🇺🗺️ ?
Voici ma tentative de résumé, merci aux spécialistes de compléter!
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La grêle se forme dans les systèmes orageux caractérisés par des mouvements ascendants intenses qui emportent en altitude un contenu important d'eau en surfusion qui condense sur des noyaux de glace...
Lors de leur chute, les grêlons sont affectés par la sublimation, fonte et évaporation. La diversité de la grosseur des grêlons que l’on retrouve au sol (averses de grêle) dépend de ces processus et de l’altitude correspondant au niveau de fonte.