La #canicule a atteint un niveau totalement inédit dans l’Ouest, où les records historiques de chaleur ont été battus en masse. Si ces régions vont se rafraîchir, le pays va continuer de subir une vague de chaleur dont on ne voit pas encore l’issue 🧶lemonde.fr/planete/articl…
« La plupart des zones du bassin aquitain jusqu’à la Bretagne n’ont jamais vécu une journée aussi chaude, observe @FGourand. Dans l’Ouest, on a enregistré entre 13 et 14 °C au-dessus des normales, et jusqu’à 15 ou 16 °C à certains endroits. C’est énorme et très rare. »
Parmi les valeurs exceptionnelles, on peut noter 42,6 °C à Biscarrosse – le record en France lundi –, 42 °C à Nantes, 42,4 °C à Cazaux ou 39,3 °C à Brest. A Ouessant, le mercure a atteint 32,1 °C. L'île était la seule zone de plaine à n’avoir jamais franchi la barre des 30 °C.
"Cette canicule a été la 14e plus chaude observée en France depuis 1947. Sur les 13 autres, 10 se sont produites en août 2003 et 3 en juillet 2019. Cette vague de chaleur est donc la troisième plus intense observée", indique @GaetanHeymes
« Ce qui est frappant, c’est que les records ont été battus de 3 ou 4 °C, ce qui est énorme et d’une probabilité très faible, note quant à lui le climatologue (CNRS) @cassouman40. C’est comparable au dôme de chaleur du Canada. »
A partir de mercredi, la situation sera plus contrastée en France. La moitié nord de la France connaîtra un léger refroidissement mais avec des températures restant chaudes, tandis que de fortes chaleurs persisteront dans le quart Sud-Est (de 36 à 40 °C).
La vague de chaleur va alors se poursuivre au moins pendant une semaine. « On ne voit pas la fin à ce stade. On risque d’aller au-delà de quinze jours », prévient François Gourand. La canicule d’août 2003, historique, avait duré quinze jours.
« Aujourd’hui, on n’anticipe pas toute la gamme de scénarios extrêmes qui pourraient survenir et les plans d’adaptation qui vont avec », juge le climatologue @RobertVautard, directeur de l’Institut Pierre-Simon Laplace.
Si la France est dotée d’un plan canicule depuis celle de 2003, « elle n’envisage pas encore des scénarios plus longs ou plus intenses », note-t-il, comme une canicule équivalente à celle de 2003 pendant deux mois ou des événements extrêmes, comme le dôme de chaleur au Canada
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