Des membres du peuple autochtone #Pataxó (État de Bahia, Brésil) ont repris leurs terres ancestrales, incendié les plantations d’eucalyptus qui la ravageaient et exigé que les multinationales quittent leurs terres afin de pouvoir restaurer la forêt.
« La situation devient critique, les multinationales détruisent nos territoires, elles nous détruisent, cette terre est notre chair, les rivières sont notre sang, la forêt est notre esprit »
Le leader autochtone Mãdy Pataxó creuse un trou dans l’ancienne plantation d'eucalyptus pour y planter des arbres fruitiers endémiques : l'amesca, l'imabaúba et le sapucaí.
Les Twa (un peuple Pygmée) sont victimes des pires atrocités.
Une milice d’État occupe et détruit leur territoire ancestral avec le soutien de grandes ONG (@TheWCS et @WWF) et des gouvernements allemands, américains et français.
Diffusée par les européens, l’appellation péjorative « Pygmée » fait référence à la petite taille et désigne une vingtaine de groupes d’Afrique centrale : Baka, BaBongo, BaKola, BaAka, BaSua, Èfè, Asua, BaTwa… faisant partie de la famille de langue Bantou journals.openedition.org/africanistes/4…
Les Twa (Mutwa au sing., Batwa au pl.) forment avec les autres groupes « pygmées » la plus ancienne civilisation d’Afrique centrale.
Ce peuple autochtone est dispersé en RDC, en Ouganda, au Burundi et au Rwanda.
🧶 Les Ashéninka du district du Yurua (Ucayali, Pérou) sont envahis par l’entreprise Inversiones Forestales JS qui déforeste à tour de bras.
Cette société appartient à Juan Simón Mendoza, neveu de Pacho Mendoza, maire d'Atalaya, plaque tournante du commerce du bois en Ucayali.
La route tracée par Inversiones Forestales JS traverse illégalement le territoire ashéninka et prépare l’ouverture de la route UC-105 proposée par l’Etat et attendue par les trafiquants de terres, de bois et de cocaïne.
Inversiones Forestales JS a tenté sans succès de corrompre les représentants de la communauté Sawawo en leur offrant 20.000 soles (5000€) pour le droit de passage, alors que les dommages environnementaux déjà générés sont estimés à plus de 500.000 soles.
Professeur émérite du Collège de France, Philippe Descola a travaillé en Amazonie auprès des Achuar. Il a mis en évidence dans ses travaux le caractère animiste de leur vision du monde social et interrogé la construction du mythe de la « Nature » comme fondement de la modernité.
Influencé par Deleuze et Lévi-Strauss, Eduardo Viveiros de Castro a mis en lumière la qualité perspectiviste de la pensée amazonienne et la puissance conceptuelle du mode de vie de ces sociétés autochtones après avoir travaillé auprès du peuple Araweté au Brésil.
#Espagne : La loi Pouvoir d’achat du gouvernement socialiste va financer le train gratuit pour tous au niveau local, des bourses d’étude et la construction de logements.
Il suffit de taxer (un peu) les banques, les multinationales et/ou les riches. vice.com/en/article/v7v…
Pendant ce temps en France, le gouvernement démantèle le rail en octroyant un budget insuffisant à SNCF Réseau (favorisant au passage les sociétés privées d’autobus et d’autoroutes), et le patron de la SNCF prépare l’opinion à une nouvelle hausse du prix des billets en 2023.
Le dérèglement climatique favorise sécheresses, canicules et feux de forets.
Cependant, le premier problème des Landes, on l’oublie souvent, c’est qu’il s’agit d’une monoculture intensive géante de pins.
La préfecture de Gironde, vendredi 15 juillet, faisait état de 3.150 hectares brûlés à La Teste-de-Buch (une voiture électrique en serait la cause) et 5.000 à Landiras (cause inconnue).
La forêt de La Teste-de-Buch dispose d’un statut particulier qui date du moyen-âge : il faut l’accord des 500 propriétaires pour prendre une décision. Face aux risques d’incendie, la préfecture avait ordonné des travaux d’aménagement en urgence qui n’ont jamais eu lieu.
Pourquoi le pouvoir capitaliste a-t-il choisi le confinement, puisqu’il place la liberté au principe de la société qu’il produit ?
Confinement et post-confinement ne définiraient-ils pas l’accélération de la fermeture du monde capitaliste sur lui même ?
Avec la « contre-révolution néolibérale » (1975-2008), le capitalisme s’est économiquement mondialisé mais s’est aussi idéologiquement refermé sur ses principes, travail, famille et propriété privée, à la manière dont les fascismes défendaient le « travail, famille, patrie ».