L'Arabie saoudite augmente ses importations de #pétrole russe bradé car sous sanction pour pouvoir exporter davantage de son pétrole domestique (non sanctionné) à prix élevé, et faire ainsi une marge sur le contournement des sanctions.
Cet exemple illustre une limite importante des sanctions sur le pétrole : il s'agit d'un marché fortement mondialisé.
Vu que tous les pays du monde ne respectent pas les sanctions infligées par 🇪🇺 et 🇺🇸 à la Russie, on assiste à une reconfiguration du marché.
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Certains pays (Inde, Chine, Arabie saoudite...) importent davantage de pétrole russe bradé et ils en consomment moins d'autres fournisseurs qui peut alors être vendu à l'Europe pour compenser l'absence du pétrole russe.
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La double conséquence est que les sanctions sur le pétrole sont peu douloureuses à la fois pour l'Europe et pour la Russie. Cette dernière peut en pratique continuer à vendre l'essentiel de son pétrole, même si elle doit le vendre à un cours inférieur à celui du marché.
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Des sanctions sur un marché - mondialisé comme le gaz fossile auraient un impact bien + grand sur 🇷🇺 (qui ne pourrait pas vendre ailleurs l'essentiel du gaz que 🇪🇺 lui achèterait pas)... mais aussi sur 🇪🇺 (qui ne pourrait pas remplacer l'essentiel de son appro en gaz 🇷🇺).
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En matière d'hydrocarbures, on ne peut pas avoir le beurre (des sanctions qui affectent véritablement la Russie) et l'argent du beurre (des sanctions qui n'affecteraient pas l'Europe) !
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L'@ENTSO_E, association des gestionnaires des réseaux de transport d'électricité 🇪🇺, appelle à réduire la durée de vie des garanties d'origine de l'électricité jusqu'à un pas de temps d'une heure ou 15 minutes, contre un an aujourd'hui.
Il s'agit d'une demande particulièrement importante. En effet, dans le système actuel, au niveau européen les garanties d'origine sont valables un an.
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Ainsi, un consommateur européen peut consommer de l'électricité à 19h un 23 janvier en pensant qu'elle est renouvelable car un panneau solaire a produit de l'électricité à midi en été 6 mois avant.
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Nous sommes au début d'un choc d'offre pétrolière. C'est-à-dire que dans les prochaines années, il est probable que l'offre pétrolière ne suffise pas à couvrir la demande au prix actuel.
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Cela aura pour effet d'entraîner une augmentation du prix du #pétrole pour réduire la demande. Car in fine, la consommation est la rencontre d'une offre et d'une demande et on ne peut pas consommer plus de pétrole que ce qui est extrait.
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🇪🇸 s'est opposée à l'objectif de la Commission de ↘️ de 15% la conso 🇪🇺 de gaz d'ici au printemps.
En visant 🇩🇪, la ministre @Teresaribera a déclaré "Contrairement à d'autres pays, nous, les Espagnols, n'avons pas vécu au-dessus de nos moyens d'un point de vue énergétique".
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Tout d'abord, cette phrase ne veut pas dire grand-chose.
"Au-dessus des moyens" fait-il référence à la capacité de l'économie espagnol à acheter du combustible à un cours bien plus élevé qu'avant la crise, aux dépendances géostratégiques, au climat... ?
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Cependant, même si 🇪🇸 est - dépendante du gaz russe que 🇩🇪 (notamment pour -raisons géographiques) et - dépendante du charbon, elle s'appuie principalement sur des combustibles fossiles importés : #pétrole et gaz. C'est d'ailleurs le cas de tous les pays 🇪🇺.
@MurielDouru@JLMelenchon Tchernobyl était un réacteur RBMK, instable dans certains régimes de fonctionnement, construit en violation des normes soviétiques et sans enceinte de confinement.
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@MurielDouru@JLMelenchon L'accident est arrivé pendant un essai dans son régime d'instabilité. Il a été mal conduit et mené par une équipe différente de celle qui l'avait préparé. Quand l'essai a dérivé, plutôt que de l'arrêter, l'équipe a désactivé les systèmes de sûreté pour aller jusqu'au bout.
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@MurielDouru@JLMelenchon Et je ne parle même pas de la gestion de l'accident ensuite... Ca n'a strictement rien à voir avec les concepts exploités en France, ni les exigences de sûreté et de transparence.
On parle d'un accident survenu en URSS il y a plus de 30 ans.
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Le #charbon n'est pas encore mort dans l'Union européenne. Son usage dans la production électrique repart à la hausse depuis deux ans.
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Graphique : Energy Charts
Le charbon avait bien décliné entre 2018 et 2020 sous l'action combinée de la faiblesse du prix du gaz fossile (qui est l'un de ses principaux compétiteurs), du déploiement de l'éolien et du solaire et, pour 2020, de la faiblesse de la demande liée au Covid.
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Depuis, la situation a changé. Les fermetures de réacteurs nucléaires se sont accélérées en #Allemagne (et ce qu'elles ne produisent pas l'est par des centrales fossiles : gaz ou #charbon selon le prix du combustible et des droits d'émission de CO2).
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Airbus a réussi à faire voler pendant trois heures un avion sans carburant fossile. Jusqu'à présent, les essais avaient porté sur des mélanges de kérosène et de carburants non fossiles.
Ce succès rend-il pour autant l'aviation durable ?
Tout d'abord, cette annonce est une bonne nouvelle car même dans 20 ou 30 ans, on aura encore besoin d'avions (défense, transport longue distance...) donc si on veut atteindre la neutralité carbone, ceux-ci devront voler avec autre chose que des carburants fossiles.
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Cependant, le gisement de ces carburants (agrocarburants, carburants issus d'huiles usagées, de graisses animales voire plus tard peut-être électrocarburants produits à partir d'hydrogène électrolytique...) est limité, surtout si on veut qu'il soit véritablement "durable".
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