@Valriepierre10 @Chamchamat @MargauxKer Le code génétique (CG) est établi sur la correspondance entre un ARNt et un l'acide aminé qui y est rattaché. L'ARNm n'a donc pas de CG mais c'est le CG qui déterminera comment l'ARNm vaccinal sera traduit. Spike n'a donc pas de CG et contrôler le CG de l'ARNm n'a pas de sens.
@Valriepierre10 @Chamchamat @MargauxKer Chaque ARNm a une séquence de nucléotides. Cette séquence contient une information génétique, un plan pour coder une protéine. L'ARNm vaccinal n'est qu'un support d'information, une feuille sur laquelle on dessine le plan d'une protéine.
@Valriepierre10 @Chamchamat @MargauxKer On peut donc tel un artiste dessiner plusieurs fois le même sujet avec de légères différences. Le papier utilisé pour le premier dessin n'est pas plus dangereux que le papier utilisé pour le second dessin.
@Valriepierre10 @Chamchamat @MargauxKer Spike est une protéine virale issue d'une information génétique et donc d'un support génétique. Ce support est soumis régulièrement à des duplications c'est à dire qu'on le photocopie régulièrement. Or, photocopier un support génétique a un coût.
@Valriepierre10 @Chamchamat @MargauxKer Si vous photocopiez un document, prenez la copie puis rephotocopier la copie 20 fois, la qualité eu document va en pâtir. Pour une information génétique ce n'est pas sa "qualité" qui va changer mais sa parfaite ressemblance avec l'original.
@Valriepierre10 @Chamchamat @MargauxKer Imaginez un document lettré qu'on aurait changé. On a transformé un -er en -é, rajouté un -s ici ou changer un mot pour son synonyme. L'information est toujours là, le document se lit quasiment de la même façon, seuls ces détails subsistent mais ne portent pas à conséquence.
@Valriepierre10 @Chamchamat @MargauxKer Pour Spike c'est pareil. Il existe plusieurs versions de Spike qui ont la même fonction, la même activité biologique (le sens du document est le même) mais une séquence protéique légèrement différente (les petites variations d'orthographe, l'usage de synonyme, etc).
@Valriepierre10 @Chamchamat @MargauxKer Ainsi, si au niveau de la fonction de Spike, rien ne change, il est toutefois légèrement différent et cette petite différence elle est pire qu'un prof de français qui corrige une copie de CM2. Pour le professeur, c'est truffé de fautes, ça ne correspond pas à ce qu'il cherche.
@Valriepierre10 @Chamchamat @MargauxKer Le professeur c'est notre système immunitaire. Il ne peut s'attaquer qu'à ce qu'il connait. Une Spike différente en apparence, même avec une activité identique, c'est une Spike toute nouvelle pour lui. Il sera donc plus long pour la bloquer.
@Valriepierre10 @Chamchamat @MargauxKer Les nouveaux vaccins vont donc présenter les différents types de Spike connu pour le système immunitaire reconnaisse aussi bien chacun d'eux. Ainsi, les nouveaux vaccins ARNm sont identiques dans le fond (production d'une protéine Spike de même fonction)
@Valriepierre10 @Chamchamat @MargauxKer Et dans la forme (structure et composition de l'ARNm et des capsules lipidiques). En revanche, le jour où on fera coder une protéine Spike à fonction différente ou une autre protéine, oui des tests de sûreté supplémentaires seront nécessaires.
Aujourd'hui nous allons parler d'essentialisme génétique. C'est un concept connu des gens formés à la génétique. Pourtant, malgré mes 2 années de Master en génétique et ma thèse sur les origines génétiques des maladies auto-immunes, je n'avais jamais entendu ce terme avant hier.
Pourquoi ? Parce que ce concept se dissous plus vite qu'une aspirine dans un verre d'eau quand on le confronte a la réalité de la génétique. Par conséquent, à quoi bon le nommer/l'étudier lorsque son fondement même s'efface face à l'étude de la génétique elle-même.
Mais donc qu'est-ce que l'essentialisme génétique ? On peut résumer cette croyance ainsi : "les gènes sont à l’origine de notre véritable nature, de l’essence même de notre identité".
Ainsi donc l'essentialisme génétique considère que tout être vivant est la somme de ses gènes.
En particulier nous allons parler :
- d'expression génique (2 à 11)
- de promoteur (12 à 17)
- de plasmide (20 à 29).
Allez-y, prenez le temps de revoir tout ça je vous attends. 3/
Il y a un peu plus d'1 an, j'avais pour projet de faire un Space sur la PCR et la qPCR. Pour ce faire, j'avais préparé un PPT. Malheureusement, le temps et la motivation venant à manquer, je n'ai pas fais aboutir le projet. Aujourd'hui, @VivienMe a suggéré qu'un thread sur la
PCR restait d'utilité. Je vous propose donc de partager ce travail avec vous sous la forme d'un thread.
ATTENTION : Ce thread sera LONG et technique. Il sera partagé en 4 parties:
1 - Bases de biologie cellulaire et moléculaires
2 - PCR
3 - qPCR
4 - qPCR et Biologie médicale
Mon but ici sera de démystifier cette technique afin de la rendre accessible à la compréhension de tous. Le sujet étant long, je ne serai pas en mesure de tout poster aujourd'hui. Le thread se complétera donc au compte goutte au fur et à mesure de mes disponibilités.
Avant de commencer à débunker, il est nécessaire de faire quelques rappels. On va commencer avec l'expression génique. Kékeçé ?
Quand vous achetez une voiture, vous achetez un produit qui a une fonction : vous permettre de vous déplacer facilement sur de longues distances. 2/?
Mais ce produit, cette voiture, n'est pas arrivée entre vos mains par magie, elle a été créée dans une usine. Cette voiture a donc bénéficié d'un lieu de production, elle a bénéficié du savoir accumulé au fil des années par le constructeur pour concevoir des plans, 3/?
Sous ce tweet, j'ai retrouvé un grand nombre d'approximations sur la #PCR qu'il me semble utile de rectifier. Je me fiche complètement du sujet d'origine du tweet, je vais me contenter de citer les réponses et ajouter à chacun un correctif sourcé. 1/?
On commence ici avec ce tweet disant que :
1 - Kary Mullis a créé la PCR en 93 et qu'il a eu le prix Nobel pour ça.
2 - Qu'il aurait affirmé que la PCR ne devrait pas être utilisée pour des tests et sur des virus.
Qu'en est-il réellement ? 2/?
1 - Kary Mullis n'a pas "créé la PCR". Il a simplement eu l'idée d'utiliser des amorces nucléotidiques pour amplifier une région d'ADN voulue.
Par conséquent, oui, l'idée d'origine vient de lui (et on l'en remercie). Mais les témoignages de l'équipe de recherche 3/?
Bon, je vous avoue que je commence à en avoir marre de voir ma TL remplie de #detteimmunitaire. Ça fait des semaines que ça dure et voir ce concept repris à toutes les sauces commence à me faire bouillir. Il est temps que je m’en mêle un peu. 1/?
Je ne serai clairement pas celui qui va mettre fin à la chose, mais puisque je suis en vacances maintenant, j’ai enfin un peu de temps pour vous expliquer en quoi ce concept ne tient pas la route. 2/?
Vous êtes prêts ? Partons tous ensemble pour un merveilleux voyage pour comprendre le fonctionnement du système immunitaire (SI). 3/?