Le Collectif considère donc qu'en laissant un agenda adressé aux professionnels de santé ne doit pas inclure des acteurs revendiqués des #Fakemedecine.
Il s'agit d'un manquement déontologique grave duquel nous appelons @ordre_medecins à se saisir !
Cette réaction illustre plusieurs choses 1) Les professions de santé sont réglementées, c'est à dire qu'elles ont un cadre et que lorsqu'elles l'outrepassent, il existe un cadre réglementaire, juridique et déontologique le limitant.
2) Lorsqu'on décide d'introduire des praticiens soumis à aucun cadre ou aucune règle, il faut mettre en place une veille, une modération dans les prétentions diagnostiques, thérapeutiques ou la dangerosité des pratiques.
Ce n'est manifestement pas le cas sur Doctolib, car chaque heure voit poindre des profils dangereux, fantaisistes ou strictement hors cadre
Pour laquelle la structure propose juste aux utilisateurs de signaler et de réguler.
Aujourd'hui est sorti dans @libe une tribune pour défendre les médecines douces.
Peu de surprises : rien ne va dedans.
Pour commencer, l'argument principal vient d'un sondage commandé par Medoucine, le doctolib des fakemed.
L'argument vantant la demande ("les français aiment ça") pour proposer des soins est démagogique. La santé n'est pas un bien de consommation : c'est un service qui doit bénéficier à tous.
Il s'ensuit une discussion autour du bon terme à utiliser.
Utiliser le terme "médecine occidentale" ne les gêne pas. Il ne s'appuie sur aucune réalité, mais simplement sur une opposition fantasmée avec une médecine exotique, ancestrale et "naturelle"
Ils proposent de ne pas utiliser "médecine douce" (sauf que là, il était bien utile
Suite à la publication du "Protocole Wonner" où la député fait la promotion de pseudomédecines et de prise en charge non éprouvées.
L'association a reçu mandat lors de sa dernière assemblée de porter toute action juridique afin de faire condamner le Dr Wonner.
Nous considérons que la présentation d'un protocole médical en dehors de toute validation scientifique auprès du grand public constitue une mise en danger de la vie d'autrui.
D'autant qu'elle y préconise également des associations contre indiquées et donc dangereuses
Nous considérons qu'il existe un manque de prudence générale dans la communication de la députée
Que ses interventions nuisent généralement à la pratique médicale en pointant comme suspects ceux qui comme nous préconisent une médecine scientifique et basée sur les preuves
Suite à l'avis conjoint de la fédération des académies de Médecine (FEAM) et l'EASAC (Académie européenne des sciences) concernant la médecine dite "traditionnelle chinoise" et l'acupuncture.
Nous réaffirmons notre position pour que ces pratiques soient exclues du cadre médical
L'acupuncture en particulier est reconnue par @ordre_medecins et par les facultés de médecine sans qu'aucune preuve scientifique ne soit en mesure d'en démontrer l'efficacité ou la supériorité dans chacune des indications étudiées
La pratique est par ailleurs remboursée par la sécurité sociale dès lors qu'elle est pratiquée par un médecin alors qu'il n'existe aucun bénéfice médical ou même socio-économique démontré
Une conférence sur les "médecines complémentaires et alternatives" a été organisé au @MinSoliSante auquel aucun de nos représentants n'a été convié
Ce, à l'initiative de la maison d'édition qui publie "Médecines complémentaires et alternatives, pour ou contre".
Certains intervenants auraient expliqué que comme le Pr. Julien Nizard souhaitent que la "Médecine intégrative" soit enseignée dès le 1er ou 2e cycle.
Nous souhaitons que les étudiants apprennent une médecine basée sur des données scientifiques et robustes.
Certains comme le Pr. Ninot chercheur en Staps à l'université de montpellier précisent que l'évaluation de certaines pratiques est difficile voire impossible.
Nous pensons qu'une pratique qui ne peut être évaluée ne peut être présentée comme fiable ou comme acceptable