Bonjour. On est à la journée Femmes, sexualité, vulnérabilités organisée par Christine Katlama @HopPitieSalpe et on va essayer de vous faire un joli livetweet
Ça se tient au Palais de la Femme (évidemment) à Paris (eh oui) un très beau bâtiment qui héberge des femmes avec ou sans enfants et apparemment aussi des hommes maintenant 
Interviendront lors de cette journée Giovanna Rincon @acceptesst Rose Nguekeng @Ikambere ainsi que Anaïs Antonioz @Avicenne_RMuret Frédéric Goyet @ARS_IDF Jean Spiri @Crips_IdF Simon Bonaire et Marie Pastor @VilleSaintDenis
Est-ce que j’ai mentionné tout le monde pour ce matin ?
Christine Katlama @HopPitieSalpe présente le programme PR-EVE, prise en charge et prévention des femmes vulnérables en particulier de deux populations : celles débutant une prise en charge de leur séropositivité au #vih et celles des femmes séronégatives mais vulnérables
Un peu plus de 38 millions de personnes ont le VIH dont 54% sont des femmes. Le VIH représenter une cause très importante de mortalité chez des femmes jeunes dans l’ensemble.
En France les femmes sont diagnostiquées tardivement et sont contaminées majoritairement après leur arrivée sur le territoire lorsqu’elles sont migrantes
35% des femmes ont subi des violences physiques et/ou sexuelles à un moment donné de leur vie. Quand leur travail est lié au sexe cette violence est encore plus présente et le risque d’avoir le VIH également
L’accès des femmes à l’information et à la prévention est moins bonne surtout chez les femmes précarisés. Ça comprend évidemment l’accès à la #PrEP qui bénéficient surtout aux hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes . 97% des bénéficiaires sont des hommes
Les femmes ne représentent ainsi que 2,5% des bénéficiaires de la #PrEP
Giovanna Rincon @acceptesst @corevihidfnord : l’association a des partenariats avec @hopitalbichat et @Paris qui permet d’offrir une prise en charge complète (santé et logement) à des femmes trans travailleuses du sexe, souvent étrangères et sans papiers
Giovanna Rincon @acceptesst accueille sans rendez-vous tous les lundis entre 11h et 18h et oriente vers le pôle social, le fonds d’action sociale trans, le pôle juridique ainsi que vers le pôle santé et prévention combinée.
Dans ce cadre la #PrEP peut être prescrite très rapidement après un test de dépistage VIH négatif.
@acceptesst on a du nous adapter très rapidement au contexte d’urgence #COVID19 et #monkeypox. On a envoyé des kits de dépistage via un dispositif de prévention en ligne. Une stratégie en e-santé va aussi être mis en place pour répondre aux besoins des personnes les plus isolées
Giovanna Rincon : le contexte législatif depuis 2016 a rendu la prostitution plus dangereuse. Les TDS ont du quitter les grandes villes ce qui a créé des ruptures de prise en charge.
G. Rincon : le dispositif actuel destiné à aider les personnes à sortir de la prostitution est totalement inefficace. Qui peut vivre avec 330 euros par mois ? Les lois actuelles éloignent les personnes du système de santé.
G.Rincon : l’accès à la PrEP ne va pas non plus de pair avec l’Aide Médicale d’Etat de manière automatique. Et de nombreux refus de papiers sont opposés aux personnes vivant avec le VIH étrangères.
La production de données devient un enjeu majeur pour faire reconnaître la situation des femmes trans travailleuses du sexe. Il faut aussi faire reconnaitre le caractère systématique de la transphobie.
Rose Nguekeng @Ikambere en 2022 c’est la maison mère créée en 1997 accompagne les femmes vivant avec le VIH, IGIKALI s’occupe des femmes vivant avec une hypertension ou du diabète et aussi une maison de vacances.
La plupart des femmes accompagnées par @Ikambere viennent d’Afrique. Elles ont eu un parcours migratoire très violent. Elles sont en état de choc et ont des traumatismes auquel l’annonce d la maladie vient s’ajouter ikambere.com
Les femmes arrivant à @Ikambere sont souvent sans domicile, par exemple parce qu’elles ont été mises à la porte de leur hébergement quand elles ont dit qu’elles étaient séropositives.
Elles sont isolées, sans ressources, mal ou pas informées, et aussi souvent analphabètes. Elles arrivent à @ikambere orientées par les médecins et les assistantes sociales.
L’infection à VIH reste une maladie de la honte. Malgré le fait qu’on ne peut plus transmettre le VIH lorsqu’on a une charge virale indétectable, les femmes ne peuvent pas dire qu’elles ont le vih parce qu’elles ont souvent fait l’expérience du rejet
@ikambere offre à ces femmes des solutions immédiates (un repos chaud et complet) mais aussi une prise en charge sociale, juridique, médicale, ainsi que des ateliers de nutrition, de danse thérapie, des soins socio-esthétiques et des ateliers d’alphabétisation et d’informatique
@ikambere a également développé un outil de formation pour les professionnels avec le @Crips_IdF « Réponses pour Elles » Outil de Prévention en Santé Sexuelle - Publics Pr... via @YouTube
Anaïs Anthonioz @Avicenne_RMuret présente le dispositif PARCOURS qui existe depuis 5 ans pour accompagner les femmes ayant un parcours d’exil. Ce programme a été mis en place à l’initiative de Claire Tantet qui a souhaité mettre en place un parcours de santé global
Ce dispositif est présent @Avicenne_RMuret et à @hopitalbichat avec 4 axes d’accompagnement pour des femmes qui ont fui leur pays parce qu’elles étaient victimes de violences familiales, de violences liées à leur orientation sexuelle ou pour sauver leur fille de l’excision
Les femmes sont majoritairement à la rue, logées dans des squats, dans les hôtels du 115 ou des centres d’hébergement, en attente de papiers ou de logements, donc dans un temps de suspension
Dispositif PARCOURS : on cherche à créer des conditions optimales pour permettre un mouvement de l’exile vers l’élan, à montrer à la personne qu’elle a une place particulière en créant des espaces qui ont du sens
Le dispositif PARCOURS comporte une sage femme gynécologue, un médecin spécialiste de la douleur, une juriste, une psychologue, une médiatrice en santé, une sexologue mais aussi des personnes en service civique qui ont un rôle important.
On a aussi un groupe WhatsApp grâce auquel on peut communiquer en vocal pour celles qui ne savent pas lire. Et un service de garde d’enfants car souvent elles n’ont pas de moyen pour faire garder leurs enfants.
Anais Anthonioz @Avicenne_RMuret : on rappelle les femmes lorsque cela est nécessaire pour ne pas avoir de perdues de vue
Anaïs Anthonioz @Avicenne_RMuret L’épuisement professionnel est très important chez une équipe qui entend beaucoup de récits traumatiques donc on a mis en place des outils pour lutter contre le burn out. Mieux gouverner pour mieux soigner dans ce qu’on a appelé une holacratie
L’accompagnement des enfants fait l’objet d’une réflexion en cours mais on rencontre beaucoup de difficultés pour la prise en charge psychologique.
Anaïs Anthonioz @Avicenne_RMuret : Les Nigériannes sont prises dans des réseaux de prostitution et de traites des humains. Elles peuvent très difficilement parler par peur de mesures de rétorsion envers leurs proches restés au pays.
Pour plus d’informations vous pouvez consulter le site Mille Parcours milleparcours.org
Jean Spiri @Crips_IdF évoque les disparités des dispositifs de prise en charge en Ile de France : certaines zones sont très bien couvertes (comme Paris) alors que d’autres offrent très peu de services voire aucun comme c’est le cas dans certaines parties de l’Essonne.
Jean Spiri @Crips_IdF on a de vraies questions à se poser sur la faiblesse de la prescription de PrEP chez les femmes et sur des programmes qui ont été mis en oeuvre dans d’autres pays
Jean Spiri @Crips_IdF sur le terrain, dans les établissements scolaires on peut très difficilement évoquer tout ce qui relève de l’éducation sexuelle dans des groupes mixtes.
Frédéric Goyet @ARS_IDF quand on tape prévention + femme + VIH dans un moteur de recherche, on a rien, du moins rien en français. Par contre on a des résultats quand on invoque la vulnérabilité.
F. Goyet @ARS_IDF l’hébergement reste un problème majeur, mais pas seulement pour les femmes. On peut aussi se demander s’il n’y a pas des groupes de femmes ayant des vulnérabilités spécifiques.
F. Goyet : on observe qu’il y a de nombreuses jeunes, voire très jeunes, filles ayant des relations transactionnelles avec une absence totale de conscience des risques pris.
F. Goyet @ARS_IDF les femmes ayant des relations sexuelles avec des femmes sont négligées par les programmes de santé sexuelle.
F. Goyet : le programme de 3 séances d’éducation à la sexualité obligatoire dans @education_gouv est couvert à 15% actuellement. La santé sexuelle ne doit pas non plus parler uniquement de VIH et des IST.
F. Goyet @ARS_IDF les jeunes trouvent de l’information sur Internet, pas seulement sur les beaux sites @SPF ou @SidaInfoService mais aussi énormément sur des comptes Instagram comme Orgasme et moi qui reçoit environ 700 messages/jour
Lors de la discussion Giovanna Rincon évoque le fait que la prévention faite dans le domaine du travail du sexe repose uniquement sur les TDS elles-mêmes
@acceptesst a envoyé à des clients de prostituées des kits de dépistage. Deux sont revenus positifs au VIH.
Une autre intervenante évoque des difficultés à avoir des contacts avec @leplanning dans certaines régions tandis que F. Goyet parle des approches combinées pour ne pas balader dans différents dispositifs et services dans une prise en charge fragmentée
Les infirmières scolaires ont un réel besoin de formation en santé sexuelle car ce sujet ne correspond pas à leur profil de poste.
Jean Spiri @Crips_IdF : Les interventions par des associations extérieures à l’Education Nationale n’ont pas d’intérêt si elles ne sont pas articulées avec les ressources locales. On ne sait pas toujours qui fait quoi.
G. Rincon @acceptesst la mauvaise adhésion à la PrEP des femmes est dû principalement à des ruptures de prise en charge chez des personnes qui se voient contraintes de changer de lieu de résidence. Les téléconsultations offrent une solution pour maintenir un suivi continu.
F. Goyet @ARS_IDF : La PreP a été conçue pour les HsH. Elle doit être repensée pour d’autres populations.
Radia Djebbar @SidaInfoService : 3% de dispensation de la PrEP sont chez les femmes. A SIS on a eu 8 000 sollicitations d’hommes HsH sur la PrEP et 152 sollicitations de femmes à ce sujet avec seulement 72 qui sont effectivement sous PrEP.
Marie Pastor @seinesaintdenis et Simon Bonnaure @VilleSaintDenis Blablasexo est un programme proposant de rencontrer un-e professionnel-le de santé à des mineurs confiés à l’ASE qui représentent près de 6 000 enfants et jeunes majeurs, dont 55% de jeunes de 12 et 17 ans.
Des actions sont aussi menée afin de permettre aux femmes d’accéder à leurs droits car cela constitue un préalable à l’ouverture à d’autres problématiques et donc à leur prise en charge.
Simon Bonnaure @VilleSaintDenis : L’aller-vers ça commence par aller au marché de Saint-Denis, demander aux femmes des nouvelles de leur santé et proposer dans la foulée des consultations de gynécologues dans un bus qui se trouve à proximité.
@VilleSaintDenis on a créé aussi un imagier des mots de santé avec @fableLab pour élucider le vocabulaire et faciliter l’expression des problèmes de santé chez un public qui n’a pas la maîtrise de ce vocabulaire.
Un site internet a également été créé avec @ARS_IDF et @parissanssida santesexuelle-lesbonsreflexes.fr
Remarque dans la salle : ce type de travail doit être protégé parce que tout peut être balayé d’un revers de main par des politiques si de telles actions de santé ne correspondent pas à sa ligne et à sa vision.
Fin de cette matinée. A tout à l’heure pour de nouvelles interventions car on est loin d’avoir épuisé le sujet
Reprise des interventions avec Ghada Hatem-Gantzer @lamaisondfemmes qui rappelle utilement le cycle de la violence et l’emprise d’un conjoint violent auxquels il est difficile d’échapper .
La @lamaisondfemmes est un lieu d’accueil avec une prise en charge médico-psycho-sociale pour les mutilations sexuelles, les violences conjugales intra familiales et sexuelles avec des consultations mais aussi des ateliers et des groupes de parole
Une permanence policière se tient chaque semaine afin de permettre aux femmes de déposer plainte sans avoir à se rendre dans un commissariat de police. Des permanences juridiques et administratives se tiennent aussi à @lamaisondfemmes
Des enfants sont aussi très présents pendant les consultations, lors des ateliers de karaté (par exemple). Or ils entendent tout ce qui se dit et ils sont co-victimes.
Une unité CORALIS va être ouverte 24 heures sur 24 pour que les femmes puissent bénéficier d’une prise en charge en cas de viol sans avoir à d’abord se rendre au commissariat. lamaisondesfemmes.fr
Ghada Hatem-Gantzer @lamaisondfemmes Sortir un homme violent du domicile ? C’est effectivement ce qui doit être fait, sauf qu’on ne sait pas où le mettre. Du coup c’est la femme qui doit partir avec les enfants pour se retrouver dans un hébergement du 115
Touchées d’Alexandra Lamy montre bien tout ce cycle de la violence et de l’emprise via @YouTube
Annabelle Desgrées du Loû @ird_fr : les données sur le vécu des femmes exposées au VIH sont hétérogènes et difficiles à obtenir ce qui rend difficile l’élaboration de plaidoyers solides.
Les études VESPA 1 et 2 montrent tout de même une santé mentale et une sexualité dégradées. Les discriminations dont les femmes sont victimes ont un impact sur l’accès aux soins, l’adhésion au traitement ainsi que sur les ressources psychosociales.
Correction : c’est Marie Préau @universitelyon2 qui parlait. Annabel Desgrées de Loû @ird_fr présente l’enquête TeO @InedFr sur le niveau de diplôme des hommes et des femmes immigrées en rapport avec le taux de chômage.
L’enquête PARCOURS reste une étude essentielle sur les trajets de vie des immigrés. Quelque soit leur bagage initial, tous sont percutés par des difficultés telles quand ils arrivent en France qu’il leur faut 6 ans pour en sortir ceped.org/parcours/
Une personne sur deux a connu une année sans titre de séjour, 1 sur 3 déclare avoir connu une année sans hébergement stable, 1 sur 10 a connu une année sans ressources financières. 1 homme sur 10 et 1 femme sur 20 a dû dormir dans la rue au moins une fois.
On rappelle que 90% des PVVIH ont été diagnostiqués après l’arrivée. Ils-elles ne sont donc pas venu-es en France pour se faire soigner.
Annabel Desgrées de Loû : les facteurs majeurs d’exposition aux risques sexuels et à la violence sexuelle sont principalement l’absence de titre de séjour ou de logement personnel. Ca augmente le risque de sexe transactionnel « un logement contre du sexe »
Annabel Desgrées du Loû @ird_fr : la précarité reste un facteur important de risque d’infection par le VIH mais aussi de violences, en particulier sexuelles.
Annabel Desgrées du Loû : les femmes, notamment africaines, arrivant en France ont de plus en plus fui leur pays parce qu’elles y étaient menacées. Elles ont plus de symptômes anxio-dépressifs. Elles cumulent toutes les difficultés.
Annabel Desgrées du Loû @ird_fr : le refus de soin et la perte du titre de séjour placent à nouveau les femmes dans des situations de grande précarité.
Marie Préau : on mesure jamais la capacité d’appréhender des stratégies d’adaptation face au VIH : coping, réduction des risques, adaptations des attentes en termes de qualité de vie.
Question autour de la prise en compte des personnes transgenres qui ne sont pas présentes dans les études, souvent pour des problèmes de méthodologie.
L’étude PARCOURS a maintenant 10 ans. On n’est pas prêt à refaire une autre étude de la même ampleur. On sait maintenant que certaines questions doivent être posées dont « quand êtes-vous arrivé-e en France ? » et celles relatives au logement.
Sophie Seang @HopPitieSalpe présente la cohorte Pr-EVE qui porte sur des femmes nouvellement prises en charge pour le VIH en Ile de France (Pr-EVE 1) et de femmes à risque d’acquisition du VIH (Pr-EVE 2)
Sophie Seang : Quand on parle de vulnérabilité sexuelle et de risques on parle de santé reproductive mais aussi d’accès à l’information et aux moyens de prévention.
Sophie Seang : 18,9% des femmes rapportent avoir des rapports sexuels forcés dans leur vie. 24% de femmes ont été victimes de mutilation sexuelle selon une étude faite en France.
@HopPitieSalpe a monté un projet OPTICARE pour des patients en situation d’échec thérapeutique et à risque de rupture de suivi. 109 patients dont 60 femmes ont été accompagnés dans ce programme
43% sont en situation irrégulière. A l’issue du programme, 51% des patient ont retrouvé un succès virologique et 83% sont restés dans le soin, ce qui était loin d’être évident.
Sophie Seang @HopPitieSalpe 1ère étape de cette étude : faire un état des lieux pour ces femmes dans les deux cohortes, puis leur proposer un accompagnement individualisé en santé mentale, qualité de vie, santé sexuelle et reproductive, situation sociale et administrative.
Sophie Seang @HopPitieSalpe : la cohorte Pr-EVE 1 est plus facile d’accès parce que les femmes sont suivies en milieu hospitalier mais la cohorte Pr-EVE 2 est plus difficile à appréhender parce que les femmes sont « en ville ». On compte sur les associations sur vos suggestions.
Christine Katlama : il y a un disconnect majeur. On va proposer un menu mais on ne sait pas ce que les femmes vont prendre. Seul le maillage, le réseau peut maximiser les chances que ce programme fonctionne.
Ghada Hatem-Gantzer : les interventions vont être co-construites avec les femmes elles-mêmes pour savoir ce dont elles ont besoin avant commencer l’étude.
Il faudrait aussi mobiliser le @SamusocialParis qui est en contact direct avec ces femmes vulnérables au VIH, ainsi que les médecins généralistes.
Passage à la pratique : on se répartit en ateliers afin d’échanger entre associatives et hospitalières sur les ressources mobilisables pour touches les femmes vulnérables au VIH.
Les Maisons de santé se montrent intéressées. Aborder la question de la santé sexuelle (puisqu’il est question de VIH) est plus facile pour certaines intervenantes que d’autres.
Les CPTS, communautés professionnelles territoriales de santé sont intéressées mais se pose la question du temps consacré au questionnaire qui n’est pas financé.
Les CPEF reçoivent ces femmes au quotidien et peuvent permettre de proposer l’étude qui doit rester observationelle sans devenir interventionelle
Le temps d’attente peut être employé pour remplir ce questionnaire si sa durée est compatible. A condition que les femmes sachent lire et soient en capacité de comprendre les questions et les réponses.
Un accompagnement peut être proposé de différentes façons à condition de disposer de ressources humaines suffisantes. On doit aussi penser hors les murs car il peut être difficile de faire déplacer cette population.
@parissanssida propose de mettre à disposition une cartographie des acteurs communautaires qui sont en contact direct avec les femmes, par exemple chez les coiffeurs afro, mais aussi tout ce qui relève de la communication ciblée.
Christine Katlama : il faut déjà repérer les femmes vulnérables : travailleuses du sexe, primo-arrogantes, victimes de violences et trouver un moyen de leur faire passer un questionnaire en considérant la barrière de l’écrit et de la langue.
La notion de maillage est essentielle dans ce type de démarche. Chacun a son niveau avec sa population en faisant des petites tranches permettra d’accrocher son public, avec sa valeur ajoutée.
On doit réfléchir à un score de vulnérabilité en particulier dans le domaine de la vie intime, afin de ne mieux cibler les femmes concernées.
Certaines questions sont déjà posées en centres de santé et dans les CADA comme La Boulangerie boulevard Ney à Paris.
@parissanssida : Un mapping de tous les intervenants potentiels s’avère un préalable indispensable
Conclusion de Christine Katlama qui remercie les participant-es de cette journée innovante dans la mesure où il ne s’agit pas seulement d’être là mais aussi d’être une force de proposition afin que le programme Pr-EVE soit au moins lancé rapidement.
On doit aussi remercier pour leurs interventions et leur participation Ghada Hatem-Gantzer @lamaisondfemmes, Annabelle Desgrées du Loû @ird_fr, Marie Préau @universitelyon2, Sophie Seang @HopPitieSalpe
mais aussi @parissanssida, @GileadSciences, l'association Marie-Madeleine et les autres participantes avec lesquelles nous avons pu échanger lors de l'atelier de l'après-midi autour du programme Pr-EVE 1 🙌
* primo-arrivantes (évidemment😱)
• • •
Missing some Tweet in this thread? You can try to
force a refresh
