La taxe sur l'exploitation commerciale des œuvres du domaine public est donc de retour avec cet amendement NUPES, dans le #PLF2923. assemblee-nationale.fr/dyn/16/amendem…
L'idée ? Frapper ces exploitations à hauteur de 1 %, afin "d’augmenter les aides à la création artistique"
"Cette mesure ne heurtera pas l’utilisation gratuite et libre des œuvres non soumises aux droits d’auteurs" assurent ces élus, toujours dans l'exposé des motifs.
Elle heurtera donc les autres hypothèses d'utilisation.
Pas vraiment une nouveauté. En 2019, une proposition LFI avait vainement envisagé un prélèvement similaire, au profit d'un fonds national de soutien à la création artistique.
La proposition de loi assemblee-nationale.fr/dyn/15/textes/…
"Nous ne créons pas une taxe sur le domaine public : nous créons une taxe sur les gens qui profitent du domaine public" avait tenu à préciser le rapporteur @Michel_Larive en février 2019.
En commission, opposition de la députée LREM @auroreberge considérant que les principaux redevables seraient finalement "les institutions culturelles, les opéras, les théâtres, les musées, les cinémathèques" assemblee-nationale.fr/dyn/15/rapport…
Un peu plus en arrière : en 2017, Jean-Luc Mélenchon avait déjà posé les bases d'une telle taxe, pour financer à la fois la création et les retraites des créateurs.
Une redevance sur ce "domaine public commun", écrivait-il, "permettrait de participer au financement du régime de Sécurité sociale pour les artistes précaires", exposait-il sur cette page : melenchon.fr/2017/02/22/cul…
Cette taxe se retrouvait aussi dans le programme 2022 du candidat LFI, "pour financer la création nouvelle" melenchon2022.fr/wp-content/upl…
En 2014, le sujet fut débattu à Metz, lors des rencontres annuelles de l'Adami, l'une des sociétés de gestion collective.
Est-ce que j’ai une procédure CADA en cours visant le ministère de la Culture ? Oui, j’ai-une-procédure-CADA-en-cours-visant-le-ministère-de-la-Culture… sur fond de redevance #copieprivée bien entendu. Explications. [Thread]
La démarche est née suite aux débats autour de la loi du 15 novembre 2021 sur l’empreinte environnementale du numérique. legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTE…
Cette loi a étendu cette redevance aux smartphones, tablettes et autres supports reconditionnés ou d’occasion vendus par des pros.
Lorsque j’avais adressé ma demande CADA en 2013 au ministère de la Culture, je n’espérais pas tant de fruits. [Thread]
Pour mémoire, quand 300 millions d’euros/an de redevance copie privée sont prélevés aujourd'hui sur les smartphones, tablettes, etc. 25 % sont conservés par les sociétés de gestion collective, pour financer les festivals, la chasse aux pirates, le lobbying et autres petits fours.
Ces flux sont détaillés dans des rapports annuels.
A l'époque, j'avais obtenu un avis positif de la CADA pour consulter ces pièces. Cependant, je découvrais alors qu'elles n'étaient remises qu'en version papier à un ministère qui les placardait ensuite dans des archives.
De l'argent public pour les reconditionneurs français qui payent la copie privée nextinpact.com/article/68626/… via @nextinpact
Pour chaque tablette/smartphone reconditionné
- 8,4 euros de redevance #copieprivée (si >64Go)
- 8 euros d'aide publique
Economiquement, ce sont les contribuables qui vont donc payer la SACEM, la SACD, les producteurs de 🎶, etc. pour chaque tablette, chaque téléphone reconditionné.
Une enveloppe de 15 millions d'euros, limitée à 200 000 € par reconditionneurs, étalée sur 3 ans.
Avec un montant d'aide de 8 euros par unité, cela correspond donc à 25 000 produits reconditionnés aidés (200 000/8)
Pour ces tablettes/smartphones, la copie privée est de :
8,4 euros (si > 64 Go)
7,20 euros (>32 et <=64) copiefrance.fr/images/documen…
Dis, comment est arrivée la loi #Hadopi ? [Le thread du dimanche]
En 2004, dans le bain du P2P, les sociétés de gestion collective avaient imaginé un traitement pour glaner des IP sur ces réseaux pour ensuite poursuivre les internautes pris la main dans le sac.
Manque de chance, la justice met un frein d’arrêt : plusieurs arrêts d’appel considèrent que ces traitements auraient dû bénéficier d’un feu vert de la CNIL. Ce qui n’a pas été fait. Au passage, l’IP est bien sacralisée « donnée à caractère personnel ». juriscom.net/documents/care…
#HealthDataHub#HDH Questionnée par mes soins, la @CNIL me confirme également que "la demande d’autorisation adressée à la CNIL concernait la centralisation, au sein de la Plateforme des données de santé (HDH), des données du SNDS. Cette demande a en effet été retirée".
"La PDS a bien un existence juridique : sa création est prévue par la loi OTSS de 2019 et elles s’est constituée sous la forme d’un groupement d’intérêt public (GIP). La convention constitutive de ce groupement a été approuvée par....
.... un arrêté du 29 novembre 2019 portant approbation d'un avenant à la convention constitutive du groupement d'intérêt public « Institut national des données de santé » portant création du groupement d'intérêt public « Plateforme des données de santé ». legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTE…