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Le madhab de Bukhārī

« (...) Si les questions de dogme et le Ḥadīth ont occupé une bonne partie de ses recherches à travers le Moyen-Orient, al-Bukhārī n’en a pas oublié le reste des sciences islamiques. Ḥāfiẓ dans le Qurʾān depuis sa tendre enfance, versé dans les..

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..lettres arabes. Il est raconté (... par ses contemporains) qu’il a aussi rédigé une exégèse du Livre Saint depuis perdue: Kitāb at-Tafsīr al-Kabīr (L’exégèse majeure). Sachant les déductions et morales à tirer du Qurʾān et de la Sunna, il a tout autant acquis son lot..

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...de connaissances dans le droit musulman. Des juristes et jurisconsultes, al-Bukhārī en a fréquenté des centaines. Il a grandi au milieu des savants hanafites, appris des premiers disciples des imams Mālik et al-Shāfiʿī, et il a eu l’honneur...

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..de fréquenter l’imam Aḥmad. Il en est naturellement ressorti doté d’une culture juridique aussi complète que plurielle. S’il n’a pas publié d’ouvrages s’inscrivant dans les classiques à étudier en matière de fiqh, ni même travaillé sur la question des fondements du droit..

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..al-Bukhārī n’a pas moins marqué son époque par son approche du droit et ses avis rendus. On lui doit notamment un précis en faveur du lever des mains au cours de la prière, Rafʿ al-yadayn fī al-ṣalāh, lequel devait servir de réfutation à l’encontre..

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..de ceux qui affirmaient que les mains ne devaient être levées que lors du takbīr (« ALlāhu akbar ») initial. (...) On peut encore consulter le Khayr al-kalām fī al-qirāʾa khalf al-imām, une œuvre portant sur la prière en groupe, et plus précisément sur..

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...l’attitude à avoir par l’imam récitant le Qurʾān. À quelle école de jurisprudence pouvait-il être rattaché ? Pour Ibn al-Qayyim et Abū Yaʿlā, al-Bukhārī était un hanbalite (...). Pour al- Subkī et bien d’autres, il était un shaféite (...) »

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