Bon nombre d'automobilistes se ruent sur les cartes censées montrer les stations ayant -ou pas- du #carburant, avec les prix. Mais les informations sont parfois incomplètes, voire pas du tout à jour.
On commence par les cartes "participatives". Elles viennent parfois à la base des données du gouvernement (cf la suite), et misent surtout beaucoup sur les signalement des automobilistes utilisateurs.
mon-essence.fr (capture ci-dessous), applications diverses, etc.
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Sur l'application Gasoil Now, par exemple, "à chaque fois qu’il y a un premier signalement pour une station, cela apparaît, et on affiche aussi le nombre de confirmations par d’autres utilisateurs et la date de la confirmation la plus récente", dit son fondateur.
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Ces cartes misent donc beaucoup sur la participation.
Elles ne peuvent pas prétendre être totalement exhaustives, ni à jour en temps réel : "On ne peut pas promettre que les données sont fiables à 100 % et personne ne le pourrait, ce serait du rêve !"
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Chaque gérant de station-service est censé (et même obligé par la loi de) remplir les informations sur "une interface spécialisée et sécurisée ou sur un serveur vocal".
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Mais la principale limite de cette carte est que les données sont souvent… loin d’être à jour.
Au Carrefour Contact de Gracay (Cher), par ex., les prix affichés pour le gazole et pour le sans-plomb 95 ou 98 datent du 28 août. Les choses ont évidemment bien changé depuis.
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Enfin, la carte de TotalEnergies (services.totalenergies.fr/stations). Le réseau comporte environ 4 000 stations-service, sur un total de 12 000 en France.
Telle est d'ailleurs la principale limite de cette carte, en plus du fait que les données ne sont pas toujours totalement à jour.
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Bref, aucune carte n'est parfaite, mais celles participatives et basées au départ sur les données du gouvernement sont forcément les plus fiables.
Les cancers du système digestif sont de plus en plus fréquents chez les moins de 50 ans, sans que l'on parvienne encore à comprendre pourquoi : "Nous passons à côté de quelque chose !"
Plusieurs recherches sont lancées. A dérouler ⤵️ @le_Parisien
@le_Parisien "Les consultations sont un peu plus longues et compliquées avec les jeunes adultes, car ils me demandent pourquoi ils ont un cancer alors qu’ils ne sont pas obèses, ne fument pas, font du sport… On est bien incapables de leur répondre", témoigne l'oncologue Alice Boilève.
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@le_Parisien Colon, mais aussi pancréas, foie… Le nombre de cas rapportés chaque année grimpe depuis plusieurs décennies, en France mais aussi un peu partout dans le monde : "Tout le monde le constate !"
Les mutuelles préfèrent parler de "médecines douces", très visibles dans leurs offres, plutôt que de "pratiques non conventionnelles".
Alpivia vante "une approche globale qui considère l’interconnexion entre le corps, l’esprit et l’environnement", Aesio liste "19 médecines douces remboursées".
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@le_Parisien Ces médecines douces et autres "prestations à la périphérie des soins de santé" ont représenté quasiment 1 milliard d’euros de dépenses pour les complémentaires santé en 2022, d'après un rapport du Sénat. C'est huit fois plus qu’en 2014.
🔴 La #grippe n'a pas encore atteint son pic et continue de progresser, à des niveaux exceptionnellement élevés.⤵️
Cela vaut pour les consultations chez le médecin (gauche) et pour les hospitalisations après passage aux urgences (droite), pour grippe/syndrome grippal*.
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La part d'activité de grippe/syndrome grippaux chez SOS Médecins atteint 28%, du jamais-vu depuis 2010. Elle passe la semaine dernière en niveau "très élevé".
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C'est chez les enfants de 5 à 14 ans que cette part de syndromes grippaux parmi les actes SOS Médecins est la plus élevée, comme le montre cet autre graphique.
@le_Parisien Sur le papier, la France part en effet de très loin. Moins d’un quart des professionnels exerçant en établissement de santé s’étaient fait vacciner contre la grippe en 2022, et cette part varie d'environ 19 % à 30 % selon les régions.
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@le_Parisien Internes et médecins sont les plus vaccinés (autour de 50 %), aides-soignants et agents hospitaliers le sont le mois.
"Il n’y a pas 80% d’antivax mais il y a sans doute une part de négligence, certains considèrent que ce n’est pas la peine de se faire vacciner."
Ce 1er janvier marque l'élargissement de la #vaccination contre les méningocoques, obligatoire chez les nourrissons.
Voici ce qui change, et pour quelles raisons ⤵️
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Les méningocoques sont des bactéries pouvant provoquer des méningites très graves, entraînant parfois des séquelles (amputations comme pour Théo Curin, troubles cognitifs, etc) voire le décès.
D'autres pathogènes peuvent provoquer des méningites, mais souvent moins sévères.
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Jusqu'à présent, seule la vaccination contre les méningocoques du groupe C était obligatoire et celle contre B était simplement recommandée.
Désormais, la vaccination contre toutes les souches - A, B, C, W et Y - sera obligatoire.
🩻 Radios, scanners, IRM... En santé, "l’imagerie médicale est l’un des premiers domaines pour lesquels l’intelligence artificielle a démontré un intérêt".
Énorme potentiel pour les pros (temps, précision...) et pour les patients. ⤵️ @le_Parisien
@le_Parisien Exemple concret au Groupe hospitalier du Havre. "Avant, on passait beaucoup de temps à mesurer la taille des nodules et à les entourer. Aujourd’hui, l’IA le fait toute seule et très bien."
Une radiologue l’utilise désormais toujours en 2e lecture de ses mammographies.
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@le_Parisien Autre intérêt de l’IA dans l’imagerie : soulager les urgences. "À Rennes, on est passé de 5 étapes médicales à 4. On a réduit d’1h20 le passage, car l’attente de l’avis d’un radiologue a sauté. Si l’IA dit qu’il n’y a rien, l’urgentiste va laisser repartir le patient."