Thread by @MarianneleMag

✍️ L’édito de @NPolony. La décence nous commande de peser nos mots et de regarder en face ce qui s’est passé. Pour l'heure, nous ne connaissons pas le mobile du crime, et nous ne le connaîtrons peut-être jamais. Mais le profil de la femme mise en cause n’a rien d’anodin. #Lola

"Parmi toutes les horreurs que charrie le flot de l’actualité, il en est qui sont plus bouleversantes, plus insurmontables que les autres. Le meurtre de la petite Lola fait partie de ces atrocités qui remuent notre chair et réveillent nos pires angoisses."

"Les éléments sont là : une jeune femme algérienne, sans domicile fixe, en situation irrégulière sur le territoire français, visiblement fragile psychologiquement, habitant momentanément chez sa sœur, qui, elle, est parfaitement intégrée."

"À l’heure où nous écrivons ces lignes, ce sont des bribes de scénario qui nous parviennent, et la responsabilité de chacun consiste à tenter de juguler l’émotion, la révolte qui monte en lui, et à poser les bonnes questions."

"@ZemmourEric, décidément peu surprenant, s’est dit qu’il pourrait en profiter pour donner un peu de visibilité à son concept en forme de coup marketing : le 'francocide'."

"Les militantes féministes ont imposé un concept creux et trompeur, le 'féminicide' ; à #Reconquete, plagier @SandRousseau semble une bonne manière de faire de la politique…"

"Alors, par respect pour cette enfant massacrée, la décence nous commande de peser tous nos mots et de regarder en face ce qui s’est passé et qui, hélas, n’aurait pas dû arriver."

"Nous ne connaissons pas, pour l’heure, le mobile du crime, et nous ne le connaîtrons peut-être jamais. Mais le profil de la jeune femme mise en cause n’a rien d’anodin. D’abord parce qu’elle était en situation irrégulière en France et faisait l’objet d’une OQTF."

"Obligation non respectée, bien entendu. Comme chaque fois. Parce que la France se contente de demander poliment aux immigrés en situation irrégulière si par hasard ils daigneraient regagner leur pays."

"La psychiatrie est dans un état de misère effroyable. Dans les années 70, quand les praticiens ont décidé d’ouvrir les asiles, de mettre fin à l’enfermement des 'fous', il ne s’agissait pas de les lâcher dans la nature mais de les suivre et les insérer, cela demande des moyens"

"Cette promesse a été trahie et les psychiatres alertent depuis des années. On ne parle pas là de souffrances psychiques ou de dépressions mais de psychoses, de schizophrénies, et donc de malades potentiellement dangereux, dont l’état nécessite un traitement médicamenteux précis"

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