Monsieur le Ministre, cher #HV c’est difficile de renoncer aux convictions de toute une vie, mais il est temps de regarder les faits tels qu’ils sont ( petit 🧵). Poutine a en effet été à ses débuts “ouvert” à l’Occident - à ses conditions d’ailleurs - mais … 
…dès qu’il a senti du « mou à l’Ouest » , il a changé de posture. Pour plus de détails, je me permets de renvoyer à mon étude pour @RevCommentaire « comment la Russie a perdu l’Occident ». S’agissant de l’#Ukraine, certes un clan neo-conservateur autour de Bush jr voulait….
…son entrée dans l’OTAN. Obama est arrivé et la Maison-Blanche s’est désintéressée du sujet tandis que France et Allemagne bloquaient. C’est agaçant d’identifier toujours la « politique américaine » à ce qui a été un moment de celle-ci. Alors, oui, on peut invoquer Kissinger…
… et Brzezinski. C’est l’argument d’autorité - qui pour des Français a quand même des limites. D’ailleurs Kissinger a beaucoup varié (sauf il est vrai dans une certaine complaisance vis-à-vis de Moscou). Et là aussi ne fixons pas Brez à ce qui a été un moment de sa réflexion.
M. le Ministre,cette tendance d’une grande partie de nos élites à faire porter toutes les responsabilités sur les Américains nuit beaucoup à la France. Elle nous isole en Europe et affaiblit notre main. Elle nous aveugle. Vous joueriez un rôle très utile en dénonçant ce travers
PS: je disais que Poutine s’est durci au fur et à mesure qu’il sentait du « mou à l’Ouest », notons qu’il a fait de la confrontation sa priorité absolue à partir des faibles réactions occidentales à la Syrie et l’annexion de la Crimée. Voir @RevCommentaire Fin du 🧵
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