L'intervention d'@EmmanuelMacron sur la question des #SuperProfits en marge de la #COP27 pose pas mal de problèmes 👇
https://twitter.com/brutofficiel/status/1589611855319896064
Parler de massacre fiscal c'est juste totalement indécent pour parler d'une contribution demandée à une entreprise qui, grâce à la guerre, a réalisé 28 milliards de dollars de profits en 9 mois, 3 fois plus que ce qu'elle réalise en un an d'habitude.
De fait, "massacre fiscale" pour l'imposition des multinationales c'est indécent, a fortiori lorsque l'entreprise en question n'a pas payé d'impôts en 🇫🇷 sur ses bénéfices sur une grande partie des dix dernières années, alors même qu'elle y fait 25% de son chiffre d'affaires.
Avec une telle déconnexion entre ses profits et son chiffre d'affaires, où passe donc l'argent de Total? Les entreprises pétrolières déclarent plus de profits en Suisse que dans le reste de l'Europe. Ce c'est pas parce qu'il y a du pétrole à Genève...
"Total ne fait pas un centime de surprofits" en France dit @EmmanuelMacron. De l'aveu même du PDG de Total Patrick Pouyanné c'est faux: les raffineries françaises font des marges exceptionnelles grâce à la crise.
"Le vrai sujet c'est la taxation internationale que l'on a poussé à l'OCDE". L'impôt minimum sur les multinationales est indubitablement un sujet important pour lutter contre la concurrence fiscale déloyale des paradis fiscaux, mais cela n'a rien à voir avec les #SuperProfits
La France a contribué à affaiblir cet accord de l'OCDE, en refusant le taux à 21% proposé par les USA et en s'alignant sur la proposition de l'Irlande d'un taux à 12,5%. Aujourd'hui, c'est rebelote sur les #SuperProfits
La Commission européenne permet aux États d'aller plus loin que l'accord européen: l'Espagne, l'Italie, la Hongrie, le Portugal, la République Tchèque vont plus loin. Pas la France.
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