😷 Le gouvernement a saisi le Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires (Covars) pour savoir s'il recommande le port obligatoire du masque dans certains lieux publics, comme les transports. Son avis est attendu rapidement. @le_Parisien
Dans son premier avis, rendu fin octobre, le Covars estimait que « la communication sur le port des masques doit être renforcée, incitative, simple, claire et répétée ». Il ne recommandait aucune obligation, à part dans les établissements de santé.
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Si le Covars recommande de nouveau le masque obligatoire dans les transports et/ou certains lieux publics, se poserait alors un casse-tête juridique pour le gouvernement, comme expliqué début octobre.
Et enfin, si le gouvernement décide de rendre de nouveau le masque obligatoire pour freiner l'épidémie de #Covid19, on pourra toujours se demander pourquoi il le fait si tard, alors que la #9evague a démarré il y a trois semaines.
😷 Le Covars a rendu au gouvernement son avis sur le port du masque, qu'il faut "renforcer".
Brigitte Autran laisse entendre qu'il faudrait une obligation dans certains lieux, mais "c'est une décision politique et ce n’est pas à nous de le décider". leparisien.fr/societe/sante/…
Cet avis a donc été rendu au gouvernement, indique Brigitte Autran dans Le JDD... mais il n'est pas (encore ?) public. Un autre avis plus complet sur le #Covid19 est à suivre.
Deux autres points dans son interview. A propos de la faible avancée de la vaccination de rappel cet automne (👇), "nous n’avons pas d’explication et c’est vraiment désolant que les Français ne se vaccinent pas, ou pas assez".
• 52 908 cas positifs au #Covid19 ont été recensés en 24h, en hausse de 10 % par rapport à samedi dernier (hausse sous-estimée par la grève des labos*).
• La moyenne glissante est de 55 478 cas par jour, en hausse de 37 % sur une semaine.📈
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La hausse est nette (malgré les jours fériés et la grève des labos) depuis trois semaines.
*Attention ⚠️ : nouvelle grève des labos depuis jeudi et donc absence de tests PCR, ce qui sous-estime l'évolution par rapport à J-7 ce soir.
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Cette forte reprise épidémique est visible dans toutes les tranches d'âge. 👇
"Si on se compare avec l’Angleterre 🏴, on constate que l’on peut faire mieux", disait le ministère de la Santé mardi.
Illustration en un graphique : la part de personnes âgées ayant reçu un rappel de vaccin bivalent cet automne y est beaucoup plus élevée. ⤵️ #Covid19
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Première explication, l'Angleterre a débuté sa campagne plus tôt car elle a reçu les nouveaux vaccins plus tôt.
Mais cela ne suffit pas comme explication, loin de là, quand on voit les différences de rythme.
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Ensuite, tous les plus de 60 ans ne sont pas éligibles en France. Il faut 3 mois (plus de 80 ans) ou 6 mois (60-79 ans) depuis la dernière injection, et 3 mois depuis l'éventuelle dernière infection.
👶 Le nombre de naissances est particulièrement bas en octobre : 1 942 bébés chaque jour en moyenne, soit 10% de moins qu'en octobre 2021 et 6% de moins qu'en octobre 2020 (avant l'impact du #Covid19).
C’est même le nombre le plus bas pour octobre depuis… 1994. La baisse par rapport à octobre 2020 est visible dans toutes les régions de métropole.
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"Il est particulièrement difficile de donner des explications et de savoir si ce sont deux points bas ou le début d’une tendance, car ce qu’il s’est passé pendant la pandémie de Covid-19 montre bien que la fécondité peut varier très rapidement", avance prudemment l'Insee.
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Dans son rapport sur les leçons à tirer de la pandémie de #Covid19, le gouvernement britannique pointe une "différence majeure entre les personnes ayant des préoccupations réelles et légitimes (par exemple, à propos des vaccins) et celles qui ont d'autres objectifs".
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Autrement dit, sur les réseaux, il faut distinguer ceux qui s'interrogent de façon légitime et ceux qui désinforment ou cherchent à installer un doute en toute connaissance de cause.
Des professionnels doivent "diffuser des informations et s'engager dans un débat courtois".
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Le gouvernement UK note aussi que "la publication à grande échelle de preprint a présenté des défis". Notamment car dans certains cas, "inévitablement, la traduction médiatique de la science n'était pas exacte".
Du coup, comme l'incidence augmente plus fortement que le dépistage, le taux de positivité grimpe lui aussi dans chacune des tranches d'âge au-dessus de 20 ans.
En revanche, il baisse chez les enfants et chez les adolescents.