#VendrediLecture avec le livre de Vincent Denis (alias @DenisVi04434346), "Policiers de Paris. Les commissaires de police en Révolution (1789-1799)" paru chez Champ Vallon.
Essentiel pour comprendre les recompositions du maintien de l'ordre dans le Paris révolutionnaire. 1/3
Plongée dans le quotidien des commissaires de police : leurs missions, leur carrière, leur survie ou non aux aléas politiques. Une étude indispensable pour contextualiser les abondantes archives de police parisiennes, inépuisable mine pour les historiens de la Révolution. 2/3
Parmi les nbreux intérêts de cette enquête : la compréhension des écarts cadre légal/pratiques de terrain ; le tournant de 1791, qui apparait de + en + comme l'année clé de la Révolution, basculement dans l'autoritarisme et la guerre civile. Et bcp d'autres choses ! 3/3
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À l'origine, une fête religieuse : depuis 1852, les catholiques lyonnais célèbrent la fête de l'Immaculée Conception et les voeux mariaux du XVIIe réactivés. Arrivée de la procession, conduite par l'archevêque de Lyon, primat des Gaules, à la basilique Notre-Dame de Fourvière. ⤵️
En 1999, la Fête des Lumières, profane, a été instituée : elle attire des touristes venus du monde entier admirer des spectacles de lumières sur 4 jours. Mais le soir du 8 décembre, les lumignons posés par les particuliers ajoutent un supplément d'âme à la manifestation.
À ne pas manquer à la @BibLyon (site Part-Dieu), l'exposition "Dans les marges" consacrée à l'extraordinaire fonds Michel Chomarat. Personnalité incontournable du monde culturel lyonnais, humaniste engagé, défenseur du patrimoine, un homme à qui la bibliothèque doit beaucoup. 1/4
Les objets sélectionnés par les commissaires de l'exposition, Pierre Guinard et Antoine Idier, témoignent des centres d'intérêt de Michel Chomarat : histoire des luttes ouvrières, imagerie catholique, histoire politique de Lyon,... 2/4
Deux nouvelles tribunes ont été publiées hier, dimanche 9 octobre, dans Libération au sujet du enjeux mémoriaux autour du classement comme Monument historique de la basilique du Sacré-Cœur de Paris.
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Je ne partage pas la position trop irénique de Pierre Nora qui estime que le Bicentenaire de 1989 a pacifié les esprits après la longue séquence de guerre civile de 1789-1871 dont la basilique est un des principaux emblèmes. Il me semble que c'est encore un sujet "chaud".
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La guerre des deux France n'est pas terminée. Dans les réponses que j'ai reçues ces derniers jours au sujet de la polémique sur les usages politiques des mythes historiques autour de la Révolution française, quelqu'un parlait de morts à venger...
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Comme des soutiens de Jean-Luc Mélenchon croient bon de me qualifier ici d'historien macroniste ou de polémiste, je me permets de préciser ma position et d'expliquer pourquoi je réagis à son instrumentalisation, après celle de @Paris2024, des journées des 5-6 octobre 1789.
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J'assume un positionnement politique d'historien citoyen, attaché à la démocratie et à la démarche scientifique comme outil d'émancipation collective. C'est à ce titre que j'exerce ma fonction d'enseignant-chercheur du service public. Et que je m'exprime ici.
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Mais ce n'est pas polémiquer que de signaler, sans invectives, qu'un dirigeant politique trompe le public en donnant une interprétation tronquée ou biaisée d'un événement du passé sur lequel il existe des savoirs scientifiquement construits.
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Il y a 230 ans, dans la nuit du 20 au 21 septembre, l'Assemblée nationale législative, réunie dans la salle des Cent-Suisses du palais des Tuileries, passait le pouvoir à la Convention, qui n'est encore composée que de 371 députés (dont 183 anciens Législateurs) sur 749. 1/8
Tous ne sont pas encore arrivés à Paris. Les nouveaux élus l'ont été dans un contexte de forte abstention et de graves tensions (invasion, massacres de septembre). Point commun : ils sont partisans de la suspension du roi après l'insurrection parisienne du 10 août.
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Les royalistes ne comptent aucun élu : sans organisation politique structurée, ils n'ont pu opposer de résistance coordonnée face à l'insurrection et surtout ils préfèrent attendre leur heure, persuadés de la victoire prochaine de l'armée austro-prussienne.
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Aujourd'hui, c'est le 230e anniversaire d'une loi révolutionnaire qui nous concerne toutes et tous en France, marquant une étape importante de la 1ère séparation de l'Église et de l'État : le décret sur l'état civil du 20 septembre 1792.
Texte ici -> artflsrv03.uchicago.edu/philologic4/re… 1/n
Depuis la révocation de l'édit de Nantes (1685), tous les Français sont réputés catholiques. L'existence d'un individu est constatée par son baptême, éventuellement son mariage, et par son décès enregistrés par le curé. Les protestants n'ont pas d'existence légale.
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Ils doivent faire semblant de se convertir pour se faire enregistrer par le curé catholique du lieu ou bénéficier de la complicité d'un curé qui accepte de les enregistrer en connaissance de cause. En 1787, l'État royal reconnaît leur existence et leur accorde un état civil.
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