Nouvel avis du #Covars, dans un contexte de "reprise de circulation active du SARS-COV2, de franchissement de seuil épidémique de la grippe et d'une épidémie intense et précoce de bronchiolite".
Concernant le masque, le Covars ne peut que constater "un très faible niveau du port du masque dans les transports en commun et autres lieux clos".
Il ne se prononce pas pour ou contre l'obligation, mais se contente de mettre en avant les arguments "pour" et "contre".
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Parmi les arguments "contre" l'obligation, figure "la faible efficacité des messages de recommandation maintenus".
Quoi qu'il en soit, il faut en "renforcer l’accessibilité / la mise à disposition des masques à titre gratuit dans tous les lieux où ils sont nécessaires".
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Concernant la vaccination, le Covars liste plusieurs données qui "confirment le bénéfice des 2e et 3e rappels en vie réelle contre les formes symptomatiques et sévères de #Covid19".
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Même si le rythme de la vaccination de rappel cet automne a fortement augmenté depuis 3 semaines, le Covars pointe "des difficultés, pour la population et certains professionnels de santé, à appréhender les objectifs de ces rappels répétés".
Le Covid "impose, dans le contexte d’une pandémie persistante, de faire des rappels espacés de 3 à 6 mois pour réinduire à chaque fois des titres d’anticorps neutralisants" suffisants.
Mais cela interroge "quant à l’acceptabilité à moyen terme des populations éligibles".
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Le Covars appelle donc à "intensifier la campagne de vaccination à la fois contre le #Covid19 et la grippe", via notamment "une communication incitative et transparente destinée à la population générale".
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Mais aussi "un renforcement de la communication destinée aux soignants sur les bénéfices et les limites des rappels vaccinaux", ainsi que "des actions fortes et rapidement mises en place d'aller-vers" ou encore "la ré-ouverture de centres dédiés notamment dans les mairies".
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Je ne reviens pas sur les atermoiements du gouvernement concernant la vaccination de rappel cet automne et notamment la communication et les actions menées, plus de précisions dans ce fil. 👇
Point contexte : le nombre de tests réalisés chaque jour est reparti à la hausse lors de cette 9e vague... tout en restant au même niveau que le dernier pic et beaucoup plus bas que ceux d'avant.
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On parle là des tests antigéniques et PCR. Le Covars recommande de beaucoup promouvoir les autotests, comme il y a un an. Ceux-ci ne sont plus vendus en grande surface depuis le 15 février 2022, d'ailleurs.
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A terme, il faudra "maintenir un niveau de surveillance virologique adapté afin de continuer à suivre l'apparition de nouveaux variants", exhorte le Covars. Ce que dit aussi l'OMS depuis plusieurs mois, plus d'infos dans cet article 👇
Plus globalement, le Covars préconise des "messages précis et clairs" sur la triade Prévenir, Dépister, Traiter, notamment "en insistant sur la dimension altruiste de la prévention du #Covid19 dans ce contexte particulier" de triple épidémie.
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Bref, le Covars ne se mouille pas vraiment. La principale nouveauté, c'est la recommandation + appuyée de promouvoir les autotests. Concernant le masque, on a bien compris que le gouvernement ne comptait pas remettre d'obligation.
💉 Face à une "situation sanitaire exceptionnelle", les recommandations vaccinales contre la #coqueluche sont élargies : nouvelle dose pour les adultes exposés à des bébés si la dernière date d'il y au moins 5 ans, et non 10 ou 20. ⤵️ @le_Parisien
Rappel du contexte : le coqueluche est une maladie bactérienne très transmissible, avec un pic très élevé tous les quatre ans environ. Celui cette année est très inhabituel par son ampleur, avec déjà 12 bébés décédés depuis le début de l'année.
La HAS a été saisie en urgence, par le ministère de la Santé, fin juin. Le but : voir s'il y a lieu d'adapter les recommandations vaccinales, afin de mieux protéger les bébés avant qu'ils ne reçoivent leurs premières doses à deux puis quatre mois.
🏥 Une première zone rouge à circulation restreinte dans Paris s'applique à partir de ce jeudi... avec des conséquences sur l'accès à certains hôpitaux. #JOParis2024
Aucun établissement de l'@APHP n’est situé à proximité d’un site olympique, et donc en zone rouge tout au long des JO. En revanche, plusieurs sont dans le périmètre rouge avant et pendant la cérémonie d’ouverture, et/ou lors des épreuves sur route à des dates déjà connues.
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@APHP Par ailleurs, l’Hôtel-Dieu (située sur l’île de la Cité juste à côté de Notre-Dame) est en périmètre antiterroriste SILT, encore plus restreint.
"C’est un hôpital avec une activité d’hospitalisation conventionnelle assez limitée, et qui reçoit surtout en consultation."
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Déclarations racistes, antisémites, ex-preneuse en otage, invisible en campagne, fuyant en débat...
Alors, élus ou pas élus ? J'ouvre un fil sur les résultats des (nombreux) candidats RN qui ont fait polémique ces derniers jours. 👇 #Législatives2024
1/n
Annie Bell, condamnée à dix mois de prison ferme en 1995 pour prise d'otages, est BATTUE.
2/n
Thierry Mosca, candidat sous curatelle, est BATTU.
Je vais ensuite partager trois cartes par bloc politique : le score par circo, l'évolution par rapport à 2022, et le résultat (élu, qualifié, élu, etc).
On commence avec le RN et ses alliés : scores les plus élevés dans le nord-est et le sud-est, et en hausse partout.
2/n
Ce bloc d'extrême-droite parvient donc à élire 39 députés (dont Marine Le Pen) dès le premier tour, logiquement surtout dans le nord-est et le sud-est.
Il sera en duel dans 141 circos... mais il est déjà éliminé dans 121 autres, notamment en IDF.
Faisons le point complet sur les indicateurs, en commençant par les consultations SOS Médecins.
Il y en a eu 400 pour #coqueluche l'an dernier, et on voit la très forte hausse depuis le début du printemps après deux années de "sommeil" de la maladie.
📈 La nouvelle "vague" de #Covid19 se poursuit : tous les indicateurs ont continué de grimper la semaine dernière, comme ici l'indicateur de suivi dans les eaux usées.
A dérouler ⤵️
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Le taux de positivité grimpe toujours lui aussi, en ville comme à l'hôpital.
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Idem pour la part de suspicions de #Covid19 parmi les consultations SOS Médecins.