Nouvel avis du #Covars, dans un contexte de "reprise de circulation active du SARS-COV2, de franchissement de seuil épidémique de la grippe et d'une épidémie intense et précoce de bronchiolite".
Concernant le masque, le Covars ne peut que constater "un très faible niveau du port du masque dans les transports en commun et autres lieux clos".
Il ne se prononce pas pour ou contre l'obligation, mais se contente de mettre en avant les arguments "pour" et "contre".
2/14
Parmi les arguments "contre" l'obligation, figure "la faible efficacité des messages de recommandation maintenus".
Quoi qu'il en soit, il faut en "renforcer l’accessibilité / la mise à disposition des masques à titre gratuit dans tous les lieux où ils sont nécessaires".
3/14
Concernant la vaccination, le Covars liste plusieurs données qui "confirment le bénéfice des 2e et 3e rappels en vie réelle contre les formes symptomatiques et sévères de #Covid19".
4/14
Même si le rythme de la vaccination de rappel cet automne a fortement augmenté depuis 3 semaines, le Covars pointe "des difficultés, pour la population et certains professionnels de santé, à appréhender les objectifs de ces rappels répétés".
Le Covid "impose, dans le contexte d’une pandémie persistante, de faire des rappels espacés de 3 à 6 mois pour réinduire à chaque fois des titres d’anticorps neutralisants" suffisants.
Mais cela interroge "quant à l’acceptabilité à moyen terme des populations éligibles".
6/14
Le Covars appelle donc à "intensifier la campagne de vaccination à la fois contre le #Covid19 et la grippe", via notamment "une communication incitative et transparente destinée à la population générale".
7/14
Mais aussi "un renforcement de la communication destinée aux soignants sur les bénéfices et les limites des rappels vaccinaux", ainsi que "des actions fortes et rapidement mises en place d'aller-vers" ou encore "la ré-ouverture de centres dédiés notamment dans les mairies".
8/14
Je ne reviens pas sur les atermoiements du gouvernement concernant la vaccination de rappel cet automne et notamment la communication et les actions menées, plus de précisions dans ce fil. 👇
Point contexte : le nombre de tests réalisés chaque jour est reparti à la hausse lors de cette 9e vague... tout en restant au même niveau que le dernier pic et beaucoup plus bas que ceux d'avant.
10/14
On parle là des tests antigéniques et PCR. Le Covars recommande de beaucoup promouvoir les autotests, comme il y a un an. Ceux-ci ne sont plus vendus en grande surface depuis le 15 février 2022, d'ailleurs.
11/14
A terme, il faudra "maintenir un niveau de surveillance virologique adapté afin de continuer à suivre l'apparition de nouveaux variants", exhorte le Covars. Ce que dit aussi l'OMS depuis plusieurs mois, plus d'infos dans cet article 👇
Plus globalement, le Covars préconise des "messages précis et clairs" sur la triade Prévenir, Dépister, Traiter, notamment "en insistant sur la dimension altruiste de la prévention du #Covid19 dans ce contexte particulier" de triple épidémie.
13/14
Bref, le Covars ne se mouille pas vraiment. La principale nouveauté, c'est la recommandation + appuyée de promouvoir les autotests. Concernant le masque, on a bien compris que le gouvernement ne comptait pas remettre d'obligation.
🔴 La #grippe n'a pas encore atteint son pic et continue de progresser, à des niveaux exceptionnellement élevés.⤵️
Cela vaut pour les consultations chez le médecin (gauche) et pour les hospitalisations après passage aux urgences (droite), pour grippe/syndrome grippal*.
1/6
La part d'activité de grippe/syndrome grippaux chez SOS Médecins atteint 28%, du jamais-vu depuis 2010. Elle passe la semaine dernière en niveau "très élevé".
2/6
C'est chez les enfants de 5 à 14 ans que cette part de syndromes grippaux parmi les actes SOS Médecins est la plus élevée, comme le montre cet autre graphique.
@le_Parisien Sur le papier, la France part en effet de très loin. Moins d’un quart des professionnels exerçant en établissement de santé s’étaient fait vacciner contre la grippe en 2022, et cette part varie d'environ 19 % à 30 % selon les régions.
2/9
@le_Parisien Internes et médecins sont les plus vaccinés (autour de 50 %), aides-soignants et agents hospitaliers le sont le mois.
"Il n’y a pas 80% d’antivax mais il y a sans doute une part de négligence, certains considèrent que ce n’est pas la peine de se faire vacciner."
Ce 1er janvier marque l'élargissement de la #vaccination contre les méningocoques, obligatoire chez les nourrissons.
Voici ce qui change, et pour quelles raisons ⤵️
1/6
Les méningocoques sont des bactéries pouvant provoquer des méningites très graves, entraînant parfois des séquelles (amputations comme pour Théo Curin, troubles cognitifs, etc) voire le décès.
D'autres pathogènes peuvent provoquer des méningites, mais souvent moins sévères.
2/6
Jusqu'à présent, seule la vaccination contre les méningocoques du groupe C était obligatoire et celle contre B était simplement recommandée.
Désormais, la vaccination contre toutes les souches - A, B, C, W et Y - sera obligatoire.
🩻 Radios, scanners, IRM... En santé, "l’imagerie médicale est l’un des premiers domaines pour lesquels l’intelligence artificielle a démontré un intérêt".
Énorme potentiel pour les pros (temps, précision...) et pour les patients. ⤵️ @le_Parisien
@le_Parisien Exemple concret au Groupe hospitalier du Havre. "Avant, on passait beaucoup de temps à mesurer la taille des nodules et à les entourer. Aujourd’hui, l’IA le fait toute seule et très bien."
Une radiologue l’utilise désormais toujours en 2e lecture de ses mammographies.
2/11
@le_Parisien Autre intérêt de l’IA dans l’imagerie : soulager les urgences. "À Rennes, on est passé de 5 étapes médicales à 4. On a réduit d’1h20 le passage, car l’attente de l’avis d’un radiologue a sauté. Si l’IA dit qu’il n’y a rien, l’urgentiste va laisser repartir le patient."
Sujet majeur de santé publique : une vaste étude française s'est penchée sur le risque de méningiome (des tumeurs des méninges autour du cerveau) en cas de prise de pilules contraceptives.
@le_Parisien Contexte : l’agence @epiphare a déjà identifié un risque accru assez important avec différents progestatifs (Androcur, Depo Provera, Lutényl, etc.), pris pour soulager des douleurs menstruelles, limiter les règles abondantes ou encore contre l’acné.
@le_Parisien @EPIPHARE Elle s’est penchée à présent sur les pilules contraceptives avec désogestrel ou du lévonorgestrel, des progestatifs de synthèse.
De façon générale, les progestatifs peuvent entraîner un risque de méningiome (généralement bénin, mais qui nécessite parfois une opération).
Coupeur de feu, guérisseur, magnétiseur, "thérapeute" par les pierres… Les pratiques non conventionnelles sont en plein "boom" dans la prise en charge du cancer, avec parfois de graves conséquences.
@le_Parisien "Les traitements médicaux classiques du cancer sont tels, avec des effets secondaires loin d’être négligeables, que les patientes cherchent à se soulager en se tournant vers de telles pratiques", dit-on chez Rose Up. Beaucoup d’entre elles disent que ça leur "fait du bien".
2/13
En rémission de son cancer du sein, Éline a "fait tout le protocole de soins : opération, radiothérapie, etc" puis consulté une coupeuse de feu en parallèle : "Je ne saurais pas commencer l’expliquer, mais cela m'a fait beaucoup de bien." Son conjoint, très cartésien, était réticent.