The fact that (i) the sum of the financial balances of the public and private sectors can only be zero, and (ii) only the State can, by spending, ↗️ the NET financial wealth of private sector agents, logically leads to the primacy of the role of the State. #MMT#LearnMMT
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1 Until recently, without sharing them, it seemed to me "acceptable" that non-MMT approaches, both orthodox and heterodox, could describe the monetary system by excluding the State from the analysis, and/or by not recognizing that the State creates its own currency by spending.
2 However, with a bit of hindsight, I associate in my reasoning 2 fundamental elements:
(i) the fact that the sum of the financial balances of the public and private sectors can only be zero, according to the accounting identity that is verified in all countries,...
3... and (ii) the fact that only the government can make final payments, thus increasing the NET financial wealth of private sector agents. mmt-france.org/2020/07/24/fic…
4 If we consider the most frequent situation, that of a public deficit, the question may arise as to whether it is the private sector that "finances" this public deficit, as some claim, or whether the public deficit feeds the private surplus, as MMT analyses.
5 This question of whether the private sector could finance the public deficit would be conceivable if the two sectors had the same capacity to feed the NET financial situation of the other. However, observation of the accounting processes shows that this is NOT the case (tw #3)
6 Indeed, transactions between private sector agents, including bank credit, cannot change its NET financial WEALTH. Only the public sector can, through its deficit, given that the sectoral balance presents the NET financial position.
7 On this basis, it is therefore logical that the causal chain of "financing" between the public and private sectors can only work in the direction of the public deficit feeding the NET financial wealth of the private sector, and in no way in the opposite direction.
8 Thus, it appears without any ambiguity that the proponents of monetary approaches that do not recognize, on the one hand, the fact that the State creates its own currency by spending...
9 ...and, on the other hand, the fact that the State alone, through its deficit, can create and maintain the NET financial wealth of private sector agents, are simply victims of a logical error.
10 This error stems from the fact that the advocates of these monetary approaches do not "reason" in NET, as MMT does. They "reason" in GROSS, not taking into account, wrongly, the fundamental difference between deficit public spending...
11... which is formalized through definitive payments, and bank credit, which must be repaid, and which therefore does not increase the NET financial wealth of private agents. The same is true for all transactions between private sector agents.
12 This error also stems from the fact that supporters of other approaches do not take into account the fact that one agent's income is necessarily another's expenditure, which leads them to fail to understand the need for accounting formalization of their own analysis.
13 This undoubtedly explains the fact that, basing their own analysis on a "financing" of public expenditure by private savings, or even by bank credit, these people are unable to produce the complete accounting schemes of their own vision.
14 MMT in no way advocates more power for the State in the process of monetary creation. It only shows, and demonstrates, that ONLY the state creates its currency, which itself, based on definitive payments, conditions the possibility of bank credit.
15 Despite the evidence that emerges from observation and analysis of the system, both the @banquedefrance
declaring that "90% of money is created by banks", and @Economie_Gouv ignore (voluntarily?) the primary role of the State in the money creation process.
17 One question that inevitably comes to mind is whether this "forgetting" of the role of the State is the result of a real ignorance, or of a simulated ignorance, even maintained, in order to maintain the domination of the neo-liberal, austeritarian, mortifying ideology.
Comment les fonctionnaires de Bercy @Economie_Gouv peuvent-ils ainsi ignorer l'identité comptable fondée sur les données de l'une de ses directions @InseeFr montrant la nécessité d'un déficit public pour que le secteur privé dispose d'une épargne financière nette positive ?
Comment les fonctionnaires de Bercy @Economie_Gouv peuvent-ils être ainsi incapables de comprendre que seul l'Etat, à travers les paiements DEFINITIFS qu'il effectue, peut augmenter l'épargne financière NETTE du secteur privé, ce que le crédit bancaire, remboursable, ne fait pas.
Le fait que (i) la somme des soldes financiers des secteurs public et privé ne peut être que nulle, et que (ii) seul l’État peut, en dépensant, ↗️ la richesse financière NETTE des agents du secteur privé, mène logiquement à la primauté du rôle de l’État. #MMT#LearnMMT
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1 Jusqu’à récemment, sans les partager, il me semblait "acceptable" que les approches non MMT, aussi bien orthodoxes qu’hétérodoxes, puissent décrire le système monétaire en excluant l’État de l’analyse, et/ou en ne reconnaissant pas que l’État crée sa propre devise en dépensant.
2 Cependant, avec un peu de recul, j’associe dans mon raisonnement 2 éléments fondamentaux :
(i) le fait que la somme des soldes financiers des secteurs public et privé ne peut être que nulle, selon l’identité comptable qui se vérifie dans tous les pays, y compris en Eurozone,…
La concept d'Actif Financier net (AFN) est au cœur de #MMT. Mais il est mal compris, souvent confondu avec les actifs financiers (action/obligations/etc). En fait, il représente la différence entre l'actif et le passif d'un agent, donc son épargne financière NETTE.
Thread ⤵️
2. Le concept d’Actif Financier Net (AFN), considéré dans le cadre du monopole de l’État sur sa devise, est au cœur de la MMT. Il distingue la MMT de l’ensemble des autres approches monétaires, orthodoxes et hétérodoxes, qui raisonnent en termes bruts, et non en termes nets.
3. Dans la logique MMT, les AFNs sont la base financière sur laquelle repose l’économie; c’est la richesse financière qui reste à l’agent économique une fois que toutes ses dettes ont été réglées.
@RobertoBazzichi@jcs_mbf@c_boubel@MacroAlf 1. Excellent, au niveau de la description littérale et comptable, avec tout de même un bémol : l'article précise bien que la dépense publique déficitaire augmente la richesse financière NETTE des agents du secteur privé, mais sans préciser qu'elle est LA SEULE à pouvoir le faire.
@RobertoBazzichi@jcs_mbf@c_boubel@MacroAlf 2. L'article aurait dû insister sur le fait que, si certes le crédit bancaire crée de la "monnaie" au profit de l'économie réelle, il s'agit de crédit, qui par nature doit être remboursé à la banque, donc de l'augmentation aussi bien du passif que de l'actif de ses bénéficiaires.
@RobertoBazzichi@jcs_mbf@c_boubel@MacroAlf 3. Le crédit bancaire augmente donc le pouvoir d'achat de ses bénéficiaires, mais ne crée en aucune façon des actifs financiers nets (AFNs) nouveaux. Comme toutes les transactions financières entre agents du secteur privé, il ne fait qu'échanger des AFNs entre ces agents.
L'analyse des bilans contredit totalement hypothèse selon laquelle la dépense publique ne créerait pas de nouveaux actifs financiers NETS (nouvelle devise), mais nécessiterait, soit l’utilisation de dépôts bancaires préexistants, soit du crédit bancaire.
Petit thread⤵️ #MMT
1/6 L'idée selon laquelle l'Etat utiliserait l'épargne privée, les dépôts bancaires préexistants des agents du secteur privé, pour dépenser obéit à une logique totalement incohérente :
2/6 L'observation des mouvements des bilans du Trésor et des banques montre clairement que l'achat de titres d'Etat par les banques ne relève pas de la même logique que celle du crédit bancaire :
Pour certains, l’État a besoin de l’épargne privée pour dépenser. Si c’était le cas, puisque la dép. pub. crée des dépôts privés, l’État, en dépensant, ne ferait que remettre l’épargne privée à son niveau initial.
L’effet de la dép. pub. sur l’économie serait donc nul⤵️
Certains économistes, qui manifestement ne connaissent pas, ou bien souhaitent ignorer, l'identité comptable des soldes sectoriels, affirment que la dépense publique est financée par l'épargne privée, alors que celle-ci ne peut être que créée par la dépense publique, ...
... qui elle-même crée la devise nationale, sous la forme d'actifs financiers NETS au profit des agents du secteur privé.
En effet, si le crédit bancaire augmente le pouvoir d'achat, il doit être remboursé. Il ↗️ la situation financière brute des agents, pas leur situat fin NETTE