🇨🇦#Québec 1. Le dernier semestre écoulé sera bien le pire qu'ait connu le Québec en terme de surmortalité.
Pire, là où semblait s'esquisser un retour à la normale pour la très large classe des 0-49 ans, on constate désormais une surmortalité de près de +30% sur ce semestre😰
2. Il faut dire que les canadiens ont cette bizarre manie d'arrondir les chiffres hebdos récents "à un multiple de 5" (le plus proche ou inférieur, on ne sait pas trop😲)
Ce qui peut expliquer cette énorme sous-évaluation dans un premier temps.
3. Le Québec reste toujours très en avance sur le reste du Canada, dont on ne connaît les données (partielles) que jusqu'en semaine 34.
Cinq mois de retard, y'a pas le feu au Lac Supérieur !
4. Pour bien montrer la gravité de la surmortalité récente, la "panique Covid" début 2020, n'avait provoqué qu'une surmortalité semestrielle d'environ +11%, contre +17% (provisoire) pour le 2d semestre 2022.
6. Certains ne comprennent pas trop la comparaison effectuée…
Elle est fait en comparant les taux de décès par million d'habitants de chaque classe d'âge au taux "prédit", obtenu en prolongeant la tendance observée sur 2010-2019 jusqu'en 2021 et 2022 (régression linéaire)
7. Cette utilisation du taux est surtout importante quand on a une classe d'âge dont la variation s'infléchit franchement, comme c'est le cas en Europe pour les classes issues des périodes comprenant la 2e guerre mondiale ou le baby-boom.
8. Au Québec, c'est moins flagrant et concerne un peu les 70-79 ans (inflexion vers 2015-2016) et les 50-59 ans & 0-49 ans qui évoluent de manière non linéaire mais avec de faibles variations.
9. Ainsi, avec les 0-49 ans si l'on affiche les prédictions et valeurs constatées à la fois en taux et en nombre de décès, on ne distingue pratiquement pas de différences
10. Pour les 70-79 ans, la divergence est un peu plus importante, la comparaison en taux (a priori plus juste) devenant toutefois plus pessimiste que la comparison en nombre.
11. Pour mieux visualiser comment est calculée la comparaison pour une semaine donnée, ce graphe montre les valeurs utilisées, incluant les 4 semaines précédentes et suivantes, afin de lisser les irrégularités (d'autant plus fortes que les nombres sont faibles).
12. Pour les catégories les plus âgées, la tendance sera généralement 📈en nombres (📈 effectifs) et 📉en taux (gain d'espérance de vie).
Mais les comparaisons donnent des résultats très proches si l'augmentation des effectifs est régulière.
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Focus sur les #français nés en 1947 et ce qui leur arrive depuis 2020.
Cette année a la particularité d'avoir le + haut taux de natalité depuis 1920, à 21,4‰.
Alors que 2024 vient de descendre à 9,5‰, battant le triste record (vers le bas) de… 1916 !
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Les natifs de 1947 ont aussi été les derniers à bénéficier d'une pension de retraite calculée sur les 10 meilleures années de salaire.
Sauf que là, ils ont chargé avec près de 1% de leur population qui a disparu de manière inattendue, dont les 2/3 depuis 2022.
[2/7]
On est quasiment dans un scénario à la #Leftovers, cette série TV où 2% de la population mondiale a disparu en un instant.
Sauf que là, il faut faire comme si rien ne s'était passé et surtout comme si rien ne continuait à se produire.
Encore moins crédible comme scénario !
[3/7]
La #France ne semble finalement pas débarassée de ses problèmes de #surmortalité si on se réfère aux taux de mortalité standardisés qui éliminent l'essentiel des biais liés à l'évolution démographique.
Mais c'est pire si on élargit la vision…
…le tableau devient en effet encore + alarmant, car la période 2015-2019 semble déjà correspondre à un premier épisode de surmortalité.
[2/15]
C'est particulièrement visible si on compare les taux des années 2015-2019 à la tendance 2000-2014.
Notez également le pic correspondant à la canicule de 2003 et comme il a été en grande partie effacé dès l'année suivante.
La #France ne semble finalement pas débarassée de ses problèmes de #surmortalité si on se réfère aux taux de mortalité standardisés qui éliminent l'essentiel des biais liés à l'évolution démographique.
Mais c'est pire si on élargit la vision…
…le tableau devient en effet encore + alarmant, car la période 2015-2019 semble déjà correspondre à un premier épisode de surmortalité.
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C'est particulièrement visible si on compare les taux des années 2015-2019 à la tendance 2000-2014.
Notez également le pic correspondant à la canicule de 2003 et comme il a été en grande partie effacé dès l'année suivante.
🇬🇧 Incroyable statistique venue d'outre-Manche !
Selon l'@ONS, #Angleterre & #Galles auraient donc connu en 2024, une SOUS‑ MORTALITÉ de -8,3% !
Et personne n'en parle ?
C'est pourtant clair, je vous explique…
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@ONS Zoomons un peu🔎
Pour @ONS, l'évolution attendue des décès devait suivre la courbe 🔴 (615k pour 2024).
Or on a eu la valeur 🟦 (569k).
Et voilà, 8,3% de moins qu'attendu.
C'est de la vraie science avec une méthodologie détaillée, bibliographiée, et tout et tout...[2/9]
@ONS On le voit clairement sur leur graphe, où les barres sont systématiquement bien en-dessous des marques bleu foncé pour 2024.
Src:
[3/9] ons.gov.uk/peoplepopulati…
#France #Natalité
Ben il arrive quand ce "réarmement démographique" annoncé ?
J'ai bien l'impression qu'il faudra d'abord un "réenchantement démocratique" si on veut s'en sortir.
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🇬🇧#UK
It appears that the statisticians of @ONS are playing the same trick on us as their colleagues 🇯🇵.
Indeed, based on the deaths recorded in the civil registry as you see them⤵️, they calculate for 2024 an UNDER-MORTALITY of -8,0% (532k observed vs 578k "expected")
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@ONS This is clearly seen on this graph, where the bars are consistently well below the dark blue marks for 2024.
Src:
How can we go from +4.5% to -8.0%?
[2/8] ons.gov.uk/peoplepopulati…
@ONS By downloading the data for this graph, we understand the miracle a little better!
Like, in Japan, the "expected" (estimated deaths, calculated by a model) first jumped by +4.3% in 2023, then by +8.5% in 2024.
i.e. +13,1% between 2022 and 2024.
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