💕 Et si, en cette #SaintValentin, on parlait d'intimité stratégique ? Que veut dire ce concept et comment les marines occidentales pourraient-elles l'appliquer ?
Les marines occidentales font face à des défis communs : montée en puissance des compétiteurs stratégiques dans l'espace maritime (🇨🇳 🇷🇺 🇹🇷 🇮🇷), course aux nouvelles technologies et enjeux grandissants de recrutement et d'adaptation aux jeunes générations. [2/6]
Par des capacités similaires (tonnage, composition de la flotte, doctrines) et une interopérabilité prouvée lors de nombreux exercices et déploiements, les marines occidentales ont donc tout intérêt à s'allier et à dépasser certains blocages politiques (AUKUS par exemple). [3/6]
Il est donc capital de démontrer une réelle "intimité stratégique", surtout dans le contexte de la guerre en Ukraine. Les exercices otaniens comme celui de nov. 2022 sont ainsi à renouveler. [4/6] nato.int/cps/en/natohq/…
Des rencontres comme la Conférence navale de Paris, dont la première édition s'est tenue à l'Ifri le 18 janvier 2023, sont d'autres occasions d'échanger sur des problématiques communes et de trouver des bonnes pratiques. [5/6]
Ces efforts sont d'autant plus importants que la France est coutumière des beaux concepts intraduisibles à l'étranger et qui ne sont pas suivis d'effets (poke "puissance d'équilibreS"). Le #sofrench "strategic intimacy" semble avoir plus de potentiel, alors allons-y ! [6/6]
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⚠️ Non, un rapport des services de renseignement norvégiens n’a pas annoncé le déploiement de navires russes équipés d’armes nucléaires tactiques en mer Baltique, comme l’ont affirmé plusieurs médias ! Voici ce qu’explique le rapport 🧵 etterretningstjenesten.no/publikasjoner/… [1/14]
Le Fokus 2023 est un rapport annuel du Norwegian Intelligence Service, le service de rens’ extérieur de la 🇳🇴. Il se concentre évidemment sur la 🇷🇺 mais aussi (et c’est à noter) sur la Chine avec une partie dédiée, et les autres menaces (terrorisme, Afrique, Moyen-Orient). [2/14]
La partie Russie couvre l’ensemble des domaines : situation politique, avancée de la guerre en Ukraine, évolution capacitaire et doctrinale, état de la BITD. C’est très exhaustif grâce à de nombreux capteurs et une longue tradition d’analyse de la menace russe. [3/14]
🇷🇺☢️ Belle illustration de la dynamique "escalade/désescalade" dans la guerre en #Ukraine : quelques heures après l'article du @nytimes relatant des discussions entre généraux russes sur le possible emploi d'armes nucléaires tactiques en Ukraine... [1/7] nytimes.com/2022/11/02/us/…
... le gouvernement russe réaffirme son engagement et sa responsabilité pour éviter toute guerre nucléaire, rappelant qu'elle "ne peut pas être gagnée et ne doit jamais être menée" (déclaration signée en janvier 2022 par le P5). [2/7] mid.ru/ru/foreign_pol…
Le communiqué revient aussi sur la doctrine russe, où l'usage d'armes nucléaires est envisagé "exclusivement en cas d'agression avec des armes de destruction massive, ou une agression conventionnelle où l'existence même de l'Etat est en jeu". [3/7]
"C'est une chose de le penser, c'en est une autre de le dire à la télévision": j'explique à @libe@JulienLecot pourquoi l'annonce par Macron d'une non-riposte nucléaire 🇫🇷 en cas de frappe ☢️ en Ukraine ou dans la région agite la communauté stratégique 🧵 liberation.fr/international/…
En France, la dissuasion nucléaire est entièrement une prérogative présidentielle : c'est d'ailleurs pour cela que le PR de la Ve est élu au suffrage universel direct. Macron peut donc dire ce qu'il juge le plus opportun sur le sujet, mais il y a des façons de le faire. [2/11]
L'un des grands raouts de la dissuasion, qui donne lieu à de belles exégèses, est un discours présidentiel qui fixe la doctrine du nouveau mandat. Celui de Macron remonte à février 2020, devant l'Ecole de guerre : elysee.fr/emmanuel-macro… [3/11]