Le projet de #megabassines de #SainteSoline est un projet coopératif, issu de + de 10 ans de concertation, validé par les hydrologues du BRGM, qui pompe les nappes QUAND ELLES DÉBORDENT & qui s’accompagne d’une évolution des pratiques agricoles. #thread ⬇️ agriculture-strategies.eu/2022/11/les-ba…
Tout l’intérêt du projet, c’est de diminuer les prélèvements d’eau dans les nappes phréatiques en été, lorsque la ressource se raréfie.
Or à Sainte Soline, la nappe est peu profonde, se remplit (et se vide) rapidement lorsque les précipitations sont importantes.
Les bassines, ou plus élégamment « retenues de substitution », n’utiliseront la nappe qu’en hiver, précisément du 1er novembre au 30 mars.
Surtout, le niveau de la nappe phréatique est suivi au moyen de différents capteurs.
Le pompage n’est autorisé que s’il dépasse un certain seuil et que l’excédent se déverse dans les cours d’eau.
L’impact des retenues a d’ailleurs été avalisé favorablement par les experts du BRGM.
Certains ont malgré tout émis des réserves sur son évolution dans le contexte climatique, mais sans fondement.
L’objectif est ambitieux : diminuer de 70% les prélèvements d’irrigation estivaux par rapport à l’année de référence 2005, pour passer de 22 millions de m3 à 5,9 millions de m3 à l’horizon 2025.
Mais cela ne reste t’il pas une affreuse privatisation des ressources naturelles, au bénéfice de quelques gros exploitants ?
En fait, la gestion est confiée à une coopérative.
La coop de l’eau, créée en 2011, applique le partage de l’eau selon le plan de répartition entre agriculteurs défini de façon collective par l’Etablissement public du marais Poitevin et validé par l’Etat’. coopdeleau79.com
Mais tout cela n’est-il pas au service d’une agriculture productiviste (?) d’un autre âge ?
Au contraire, l’accès à l’eau est conditionné à la transition agroécologique.
Tous les agriculteurs qui vont bénéficier de la réserve doivent s’engager à faire évoluer leurs pratiques agricoles, et ces engagements seront contrôlés, et sanctionnés en cas de manquement.
Après diagnostic les agriculteurs peuvent choisir parmi diverses solutions à mettre en œuvre : certification HVE, engagement à planter des haies ou réduire les phytosanitaires, passage en bio ou en agriculture de conservation des sols (acs).
Après pratiquement 5 années d’études et de concertation, le projet a été autorisé par arrêté préfectoral le 23 octobre 2017. Suite à un recours déposé au Tribunal administratif, une médiation a été mise en place en juin 2018 entre les différents acteurs du projet.
Après plusieurs mois de concertation, la dimension du projet est réduite, un consensus est trouvé et signé entre les parties prenantes le 18 décembre 2018.
Mais certains veulent encore imposer leur obscurantiste par la force.
On en est là… #fin
Au moyen-âge, la production était constante, seulement modulée par la météo et la qualité des récoltes.
Pour s’enrichir, il fallait donc prendre une plus grande part du gâteau, quitte à réduire celle du voisin.
Mais 3 choses ont changé cela.
Le commerce était déjà un jeu à somme positive : acheter une baguette, c’est considérer qu’on en a plus besoin que de l’euro dans sa poche.
Pour Oxfam, la richesse d’un individu, c’est son patrimoine moins ses emprunts.
Vu comme ça, un étudiant endetté d’Harvard serait ainsi moins riche qu’un paysan somalien.
Cela donne des chiffres absurdes, avec plus de pauvres en 🇫🇷 ou aux 🇺🇸 qu’en Syrie ou en Afghanistan.
Oxfam ne corrige pas les disparités de pouvoir d’achat.
Pour eux, on est aussi riche avec 1000$/mois à Calcutta qu’à Manhattan.
Ça leur permet de considérer quasiment tous les habitants des pays en développement comme pauvres.😬
Globalement, les revenus de la Russie issus de la vente d’énergies fossiles ont été divisé par 2 depuis leur pic du 24 mars dernier, passant de 1,17 milliard à 560 millions de $ par jour.
La baisse est majoritairement liée à la diminution des exports de gaz par pipeline et à la baisse des prix du pétrole.
La population de l’Angleterre médiévale vivait une existence misérable.
Les portions de nourriture ne représentaient même pas la moitié des calories actuellement consommées, 1 enfant sur 4 décédait avant ses 5 ans et l’espérance de vie n’excédait pas 40 ans.
La grande majorité cultivait un petit lopin de terre, qui subvenait tant bien que mal aux besoins de la famille.