Bonjour @Sonia_Devillers, c'est très bien de dénoncer les attaques fantaisistes subies par @RReichstadt, notamment celles à caractère antisémite, de la part des sphères complotistes, mais on aurait aimé l'entendre sur le #FondsMarianne dont lui et ses camarades ont bénéficié.
Nul doute que cet argent public ait pu servir à de réels travaux pour renforcer "la république", mais selon l’œil du 20h et Médiapart, qu'on peut difficilement soupçonner d'appartenir aux sphères complotistes le diffamant à longueur de journée, il y a anguille sous roche.
Les fonds que @conspiration a touchés ont peut-être été bien alloués, l'enquête (notamment demandée par la famille de Samuel Paty) nous le dira, mais Rudy R. a par ailleurs défendu ses camarades dont l'utilisation du fonds semble... "douteuse", a minima.
Et pour ne pas être accusé d'un revers de main de complotisme comme il l'a fait sur Twitter, je vous mets quand même de la documentation, lui qui, il l'a répété, a un intérêt particulier pour "le factuel" :
France 2 : francetvinfo.fr/faits-divers/t…
Mediapart : mediapart.fr/journal/france…
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L'exercice est intéressant, le déroulé est correct, mais comme d'habitude : pourquoi manque-t-il les mots et l'analyse de cette "vague de désinformation" dont on dirait à l'écoute de la vidéo qu'elle est quasiment douée de volonté propre ? Pourquoi ne pas parler de stratégie ?
Vous montrez les groupes qui partagent/créent massivement ces fake news : RT, Philippot, Asselineau, Fouché, Tal Schaller, télé-Bolloré, Sud Radio, etc.
Ceci de façon récurrente, sans intérêt pour la véracité des faits ni la cohésion-même entre ces idées.
On retrouve derrière des personnalités et des groupes qui ont une vision naturaliste, raciste, divine de la société, ce sont des structures de pensée au cœur des idéologies d'extrême-droite, dont l'accélérationnisme et l'invention de dogwhistles sont des stratégies connues.
C'est toujours très intéressant de regarder le schéma avec lequel le pouvoir traite l'opposition : d'abord stupides, puis feignants et tapageurs. Le point commun : l'opposition n'est jamais "en réaction" à ce que fait le pouvoir, mais n'a que des tares spontanées, sans contexte.
Ce serait se tirer une balle dans le pied de simplement dire que l'opposition "ne veut pas" de la réforme, parce qu'à ce moment-là se poserait la question de la *raison* de ce refus. Mauvaise stratégie : si l'opposition est intrinsèquement [truc négatif], on supprime la question.
Le pouvoir (surtout conservateur et réactionnaire) se place dans la position de la "normalité", des choses qui vont de soi (rappelez-vous Blanquer et son "bon sens" par ex), parce qu'admettre qu'il existe du politique dans l'opposition, c'est précipiter le doute.