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Bonjour à tous,

Au procès de l'attentat de la rue #Copernic survenu le 3 octobre 1980, l'heure est au réquisitoire des avocats généraux.

C'est Benjamin Chambre qui se lève le premier, lui qui avait deux ans lorsque cet attentat est survenu.
Avocat général : "le crime terroriste se définit par son intention, son projet de troubler gravement l'ordre public, il s'agit de la pire atteinte à notre contrat social."
Avocat général : "personne ne peut contester l'objectif de s'attaquer à la communauté juive mais aussi à l'ensemble de la société française. L'atteinte à l'ordre public, 40 ans plus tard, est incontestable."
Avocat général : "en qualité d'avocat général, il nous appartient de porter la voix de la société. Il y a un véritable enjeu démocratique à traduire en justice les responsables de crimes, même 40 ans après."
Avocat général : "lorsque ce dossier nous a été confié, nous en mesurions pleinement les enjeux : le temps incroyablement long, les dénégations de l'accusé, les doutes de deux magistrats et les convictions d'autres."
Avocat général : "nous allons vous faire part de notre intime conviction : celle de la responsabilité d'Hassan Diab."
Avocat général : "il y a une fierté dans la qualité et la tenue de ce procès, de débats extrêmement riches en dépit de ce box vide, de la présence de victimes, d'enquêteurs. Et en même temps une frustration parce que personne n'est là pour assumer une innocence proclamée."
Avocat général : "c'est l'honneur des institutions judiciaires et policières françaises d'avoir persévéré jusqu'à l'arrestation d'Hassan Diab. C'est un signal fort. La France n'abdique pas face au terrorisme."
Avocat général : "informé par une fuite de la presse dès 2007 de son implication dans le dossier, interpellé le 13 novembre 2008, Hassan Diab va saisir toutes les juridictions possibles pour s'opposer à son extradition qui ne sera mise à exécution que 6 ans plus tard."
Avocat général : "le 12 janvier 2018, les juges Herbaut et Foltzer rendent une ordonnance de non-lieu. IL s'agit d'une décision rendue par deux magistrats d'expérience dont le talent et l'estime font l'unanimité."
Avocat général : "mais c'est un argument extrêmement simpliste que de déclarer que parce qu'une juridiction s'est prononcée, il n'y a plus lieu de statuer. Après ces 2 magistrats, 3 autres, tout aussi expérimentés, ont pris cet arrêt de mise en accusation qui aboutit à ce procès"
Avocat général : "je voudrais m'arrêter un instant sur ce box vide. Si l'attentat aveugle devant une synagogue remplie d'enfants était réalisé sous le sceau de la lâcheté, l'absence d'Hassan Diab à cette audience est une infamie."
Avocat général : "l'absence d'Hassan Diab à cette barre n'est que le dernier épisode d'une stratégie cynique et calculée. Alerté dès 2007 par la presse, il a immédiatement organisé sa défense, avec la complicité de son ex-compagne."
Avocat général : "la stratégie est toujours la même : contester par tous les moyens, ne s'expliquer que lorsqu'on a toutes les cartes en main.
Nous le disons avec solennité : jusqu'ici son silence était son droit, aujourd'hui sa présence était son devoir."
Avocat général : "à l'heure où se tient cette audience, le professeur de sociologie déploie toute son énergie, avec l'aide de son comité de soutien, pour faire signer des pétitions avec pour objectif : abroger la loi qui prévoit l'extradition de ces concitoyens."
Avocat général : "je voudrais que vous gardiez à l'esprit que si Hassan Diab, tout innocent qu'il prétend être, avait voulu s'expliquer pleinement devant une juridiction française, ce procès aurait eu lieu, il y a dix ans. "
Avocat général : "pourquoi la synagogue de la rue #Copernic ? Nous ne le saurons jamais, faute d'explication. Ce n'est ni la plus grande, ni la plus connue de Paris.
Nous pouvons seulement remarqué que dans la même rue se trouve l'ambassade du Liban".
Avocat général : "la scène est apocalyptique. C'est une véritable scène de guerre en plein coeur de Paris, la rue est dévastée. L'attentat fait 4 morts. 46 personnes sont recensées comme blessées et déposent plainte. 9 piétons, dont 3 enfants sont soufflés par l'explosion."
Avocat général : "je voudrais revenir sur un travail d'enquête remarquable qui s'il n'a pas abouti dans les années 1980, doit être salué. C'es tune enquête à l'ancienne : sans téléphonie, sans vidéosurveillance. Avec des témoignages et des portraits robot.
Avocat général : "le travail remarquable de la brigade criminelle a permis de mettre au jour, presque quotidiennement, l'activité du commando qui a perpétré l'attentat."
Avocat général : "depuis 43 ans, magistrats et enquêteurs ont creusé toutes les pistes et aucune n'a été négligée".
Avocat général : "d'abord la piste de l'extrême-droite. Au total 83 individus membres de l'extrême-droite seront placés en garde à vue sans qu'un élément ne soit retenu à l'issue de ces garde à vue. "
Avocat général : "beaucoup de reproches peuvent être faits à cette enquête, mais surtout pas celui de s'est enfermée dans une seule piste d'explication."
Avocat général : "Hassan Diab n'était pas connu des services [de renseignement, ndlr]. Il n'était pas recherché, pas un homme à u abattre. Pourquoi monter un dossier contre lui ? Qui aurait intérêt à faire accuser Hassan Diab?"
Avocat général : "si tout ceci est un coup monté qui viserait à faire de Diab le bouc émissaire, comment cette machination pouvait elle coïncider avec le portrait-robot, l'écriture, le passeport saisi en 1981?"
Avocat général : "aujourd'hui, il n'est pas question de faire porter à Hassan Diab un chapeau trop grand pour lui. Il n'est pas question de vous dire qu'il était un dirigeant du FPLP-OS. Mais revenir à ce qu'il était : un exécutant du FPLP-OS, un opérationnel."
Avocat général : "Hassan Diab n'est qu'un opérationnel, choisi sans doute pour son apparence européenne qui n'éveillait pas les soupçons. Nous n'avons donc qu'un seul accusé, un opérationnel. Mais pas des moindres. Nous avons le poseur de bombe et c'est déjà beaucoup".
Olivier Dabin, deuxième avocat général de se procès requiert à son tour : "il a beaucoup été question du doute dans cette enceinte judiciaire. Mais il est désormais plus que temps d'affirmer haut et fort qu'il n'y a plus de doute sur la responsabilité d'Hassan Diab."
Parmi les "éléments saillants" qui attestent de la culpabilité d'Hassan Diab selon l'avocat général : "l'attrait pour la moto", "l'homme à femme", les descriptions physiques des témoins visuels et "la coupe de cheveux à la Stone, comme la chanteuse de Stone et Charden".
L'avocat général poursuit sur l'écriture d'Hassan Diab : "aucune des caractéristiques d'Hassan Diab apparue dans l'enquête n'apparaît incompatible avec celles d'Alexander Panadriyu [faux nom du poseur de bombe, ndlr].
Même raisonnement de l'avocat général au sujet des portraits robot du poseur de bombe : "il faut retenir que les portraits robot n'excluent pas qu'ils puissent être Hassan Diab".
Avocat général : "la mémoire étant partie pour la plupart, reste pour les témoins un sentiment général, un détail, un regard. Combien ont parlé du regard !"
L'avocat général en arrive au passeport d'Hassan Diab, élément matériel le plus tangible car retrouvé sur un cadre du FPLP arrêté à Rome et suspecté de préparer un attentat à Milan.
"A qui d'autre ce passeport authentique peut-il être utile si ce n'est à Hassan Diab?"
A noter que l'audience reprend après une petite pause imprévue pour cause d'hypoglycémie de l'avocat général.
Une barre chocolatée et c'est reparti ...
"La découverte du passeport d'Hassan Diab est un élément extrêmement incriminant", poursuit l'avocat général avant de développer sur "l'engagement politique fort" d'Hassan Diab.
Avocat général : "et puis, il y a aussi la collusion avec Nawal Copty. Elle qui a aussi eu un engagement politique fort. Ils ont été marié et après leur séparation, il continue à lui présenter ses femmes.
Ils ont clairement un engagement commun fort."
Avocat général : "entendue aux Etats-Unis, elle garde le silence. Elle fait un choix stratégique. Ce n'est que neuf ans après qu'elle va parler, une fois qu'Hassan Diab aura lui-même parlé. Et elle va confirmer toutes ses déclarations."
Avocat général : "restent enfin les alibis, définitivement effondrés : l'homonymie, la perte du passeport, les examens en octobre 1980 et la conduite de Nawal Copty à l'aéroport."
Avocat général : "l'homonymie ne tient pas une seule seconde, on ne se méprend pas sur Hassan Diab.
Qu'un tel projet d'attentat repose sur la découverte fortuite d'un passeport ne tient pas non plus. Cela n'a aucun sens."
Avocat général : "on a la preuve irréfutable à des dates entourant exactement, au jour près, la préparation et la commission de l'attentat."
Ce moment où, après 5 heures de réquisitoires, l'avocat général s'excuse : "je suis désolé, mais il y a beaucoup de choses à dire. Et il y a 20 ans de défense donc il faut bien s'expliquer".
Avocat général : "sur la conduite à l'aéroport, le père de Nawal Copty est entendu sur 50 pages et ne le mentionne jamais. Certes, on ne lui pose pas la question, Mais c'est le propre d'un alibi, qu'il soit spontané. "
Avocat général : "enfin sur les examens, d'une année sur l'autre, la période d'examen n'est jamais la même. Il n'est pas possible de savoir si les épreuves ont eu lieu en juin, en juillet ou en septembre."
Avocat général : "les examens ne constituent en aucun cas un alibi. En aucun cas, les examens universitaires ne rendent incompatibles sa présence en Espagne et rue Copernic le 3 octobre 1980."
Avocat général : "les éléments à décharge dans ce dossier, on les chercher quand même. Car il y a surtout des éléments concordants. Toutefois, on pourra remarquer que dans les éléments de perquisition au Canada, il n'y a rien de d'incriminant."
Avocat général : "en conclusion générale, au terme de ces 43 ans d'années de procédure, au terme des trois semaines de débats, vous écarterez l'ordonnance de non-lieu."
Avocat général : "même si séparément chacune des charges peut paraître faible, c'est l'ensemble convergent qu'elles forment qui en font des éléments déterminants. Et ces charges, si contestées qu'elles étaient sont devenues des preuves incontestables."
Avocat général : "les alibis ne tiennent pas et les mensonges sont trop répétés pour être crus.

Enfin, au terme de mon propos, je voudrais prendre le temps de saluer les victimes."
Avocat général : "si l'ancienneté des faits nous pose question, la tenue d'un procès en 2023 témoigne de l'opiniâtreté des enquêteurs et des juges et c'est finalement l'honneur de la justice française."
Avocat général : "Hassan Diab est pris dans son déni, dans sa fuite. Toute reconnaissance pour lui est impossible. C'est pour cela qu'il n'est pas là. Cela fait 40 ans qu'il ment et ça lui réussit."
Avocat général : "Hassan Diab encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Quelle autre peine pourrait être prononcée à l'encontre de l'auteur d'un attentat terroriste, antisémite ?"
Avocat général : "nous requérons donc que monsieur Hassan Diab soit condamné à la réclusion criminelle à perpétuité. Evidemment, nous requérons un mandat d'arrêt afin de s'assurer de son exécution."
L'audience reprend avec les plaidoiries des avocats d'Hassan Diab. A commencer par Me Mahaut Vançon qui revient sur les portraits robots et descriptions physiques qui avaient été faite du poseur de bombe.
Me Vançon : "quand on lit les différentes descriptions, on est dans l'incapacité totale de dire s'il part bien ou pas français, avec ou pas un accent, la forme du visage, le menton ...."
Me Vançon : "c'est très compliqué de tirer des conséquences de ces portraits robot.
Il n'y a pas de ressemblance évidente qui permette d'établir qu'il s'agit d'Hassan Diab."
Au tour d'Apolline Cagnat de plaider pour l'acquittement d'Hassan Diab, en évoquant le passeport "présenté comme l'élément le plus incriminant. En réalité, une photocopie de qualité lamentable. Le passeport ne fait pas de son propriétaire le poseur de bombe".
Me Cagnat : "on ne peut pas piocher dans une note de renseignement que ce qui colle à l'accusé, comme l'a fait le ministère public. Ce n'est pas possible. Il n'appartient pas à la cour de séparer le bon grain de l'ivraie".
Me Cagnat : "s'ajoute à cela le fait qu'au moment de l'attentat, Hassan Diab était au Liban. Cela ressort d'une pluralité de témoignages."
Me William Bourdon se lève pour la dernière plaidoirie pour la défense d'Hassan Diab. "J'espère par le pouvoir de mes mots, avec humilité et détermination, vous emmener sur un chemin dont l'issue de peut être que la réponse non à la question sur la culpabilité. "
Me Bourdon rend hommage à l'avocat décédé brutalement, Hervé Temime, "mon compagnon de route depuis 25 ans"
"Je le salue."
Me Bourdon : "il n'y a pas de transaction avec le doute, plutôt avec les doutes. Mais il y a un côté pile ou face : acquittement ou perpétuité. J'ai conscience, comme vous devez avoir conscience qu'une erreur judiciaire est toujours un chef d'oeuvre de cohérence."
Me Bourdon : "il y va de la vie et du destin d'un homme. On est à l'acmé de la responsabilité, de notre responsabilité commune d'auxiliaires de justice."
Me Bourdon : "je suis ici devant vous pour éviter une erreur judiciaire. Bien sûr que plus le crime est atroce, bien sûr qu'il y a la tentation de répondre au droit à un coupable qui s'exprime du côté des parties civiles. Bien sûr que ce risque existe."
Me Bourdon : "la décision qui vous est demandé de rendre est juridiquement une décision d'acquittement, mais c'est une décision humainement difficile parce que vous allez soustraire aux parties civiles ce qui a été présenté trop précipitamment comme le principal suspect."

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Apr 21
Bonjour à tous,

Au procès de l'attentat de #Copernic le verdict est attendu à 17h30. Hassan Diab sera donc fixé, en son absence, 43 ans après les faits qui lui sont reprochés.
Rappelons que le parquet antiterroriste a requis la réclusion à perpétuité à son encontre.
Hassan Diab est déclaré coupable de l'attentat de la rue #Copernic survenu le 3 octobre 1980.
Il est condamné à la réclusion à perpétuité (avec mandat d'arrêt).
Le président précise : "pour parvenir à cette décision, la cour a cherché d'abord à déterminer si cet attentat était l'oeuvre du FPLP, de savoir si Hassan #Diab pouvait être considéré comme un membre du FPLP et enfin s'il était à Paris le 3 octobre 1980."
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Apr 19
Bonjour à tous,

Aujourd'hui, au procès de l'attentat de #Copernic d'autres victimes témoignent avant les premières plaidoiries attendues cet après-midi.
Martine, 19 ans au moment des faits, s'est avancée à la barre.
"J'étais étudiante en classe préparatoire".
Martine : "on a voulu me tuer alors que je venais simplement prier dans une synagogue libérale où l'on nous enseignait à la vivre nos traditions dans la modernité. "
Martine : "Monsieur Diab, si vous êtes le poseur de bombe, j'aurais voulu vous voir dans ce box pour vous dire n vous regardant droit dans les yeux combien vous m'avez pourri la vie pendant 30 ans."
Read 30 tweets
Apr 17
Bonjour à tous,

Au procès de l'attentat de la rue #Copernic , attaque à la moto piégée survenue il y a 43 ans et qui a fait 4 morts, le président s'apprête à lire les auditions de l'accusé Hassan Diab.
A lire les auditions puisque celui-ci, professeur de sociologie au Canada, n'assiste pas à son procès.

Mais, les premières auditions ne donnent pas vraiment matière à lire au président puisqu'Hassan Diab a d'abord fait usage de son droit au silence.
"Il faut attendre janvier 2016, Hassan Diab a changé d'avocat et le juge d'instruction n'est plus le même", explique le président.
Hassan Diab décide alors de répondre aux questions du juge d'instruction, clame son innocence et "exprime [s]a plus ferme condamnation de ces actes"
Read 24 tweets
Apr 13
Bonjour à tous,

De retour salle Victor Hugo, au vieux palais de justice, cour d'assises spécialement composé, procès de l'attentat du #Copernic en octobre 1980.

Journée cruciale aujourd'hui. Avec ce matin, l'audition des parties civiles qui souhaitent témoigner.
Et cet après-midi, l'audition des juges d'instruction qui ont ordonné un non-lieu pour Hassan Diab.
Avant que le parquet de fasse appel de leur décision et que la cour d'appel en décide autrement, d'où ce procès.
Mais pour l'instant donc, Oron Shagrir s'est avancé à la barre. Venu parler de sa mère, Alza.

"Ma mère avait 42 ans quand elle a été assassinée à Paris. Cela a détruit notre petite famille. Mon grand-père a succombé à un infarctus deux jours plus tard."
Read 94 tweets
Apr 7
Bonjour à tous,

Palais de justice. Salle Victor Hugo. Procès de l'attentat de #Copernic
Au programme ce matin : l'audition de Louis Caprioli, 80 ans, ancien policier qui explique : "en février 1983, j'ai été affecté à la structure de lutte contre le terrorisme international.
Louis Caprioli : "une de mes premières priorités était d'arriver à localiser Carlos. La 2e : l'attentat du 3 octobre 1980 de la rue #Copernic
La 3e : l'attentat de la rue des Rosiers en 1982.
Louis Caprioli décrit avec moults détails, dates, noms, et entièrement de mémoire, l'état de la menace dans les années 1980.
Il nous emmène d'Iran en Israël, en passant pas la Palestine et le Liban "qui deviendra la base arrière de tous les attentats, en Israël et en Europe".
Read 23 tweets
Apr 5
Bonjour à tous,

En direct du vieux palais de justice. Salle Victor Hugo.
Procès de l'attentat de la rue #Copernic en octobre 1980.

Au programme aujourd'hui : les auditions de plusieurs journalistes qui ont enquêté sur ce dossier et ensuite des experts en graphologie.
Le premier journaliste entendu aujourd'hui est Jean Chichizola, journaliste au Figaro.
"Je ne suis pas obsédé par cette affaire, indique-t-il d'emblée. Et désolé si j'en coque certains mais l'attentat de #Copernic est un attentat parmi d'autres. J'étais adolescent en 1980."
Jean Chichizola : "l'attentat de la rue #Copernic a été mon premier attentat comme citoyen. Et ensuite, j'ai travaillé pour le Figaro sur cette affaire de 2007 à aujourd'hui. En octobre 2007, j'ai reçu la nouvelle assez surprenante qu'un suspect avait été identifié."
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