Au procès de l'attentat de #Copernic le verdict est attendu à 17h30. Hassan Diab sera donc fixé, en son absence, 43 ans après les faits qui lui sont reprochés.
Rappelons que le parquet antiterroriste a requis la réclusion à perpétuité à son encontre.
Hassan Diab est déclaré coupable de l'attentat de la rue #Copernic survenu le 3 octobre 1980.
Il est condamné à la réclusion à perpétuité (avec mandat d'arrêt).
Le président précise : "pour parvenir à cette décision, la cour a cherché d'abord à déterminer si cet attentat était l'oeuvre du FPLP, de savoir si Hassan #Diab pouvait être considéré comme un membre du FPLP et enfin s'il était à Paris le 3 octobre 1980."
"La cour a considéré concernant l'appartenance d'Hassan Diab au FPLP que la pièce centrale était son passeport saisi à Rome en 1981 et que ses explications [sur sa perte, ndlr] étaient variables et pas crédibles", poursuit le président dans la lecture du délibéré.
"Certains éléments matériels accréditent le fait qu'il a confectionné la bombe et la déposé sur la moto", conclut le président. "C'est pourquoi la cour l'a déclaré coupable et l'a condamné à la réclusion à perpétuité.
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Au procès de l'attentat de la rue #Copernic survenu le 3 octobre 1980, l'heure est au réquisitoire des avocats généraux.
C'est Benjamin Chambre qui se lève le premier, lui qui avait deux ans lorsque cet attentat est survenu.
Avocat général : "le crime terroriste se définit par son intention, son projet de troubler gravement l'ordre public, il s'agit de la pire atteinte à notre contrat social."
Avocat général : "personne ne peut contester l'objectif de s'attaquer à la communauté juive mais aussi à l'ensemble de la société française. L'atteinte à l'ordre public, 40 ans plus tard, est incontestable."
Aujourd'hui, au procès de l'attentat de #Copernic d'autres victimes témoignent avant les premières plaidoiries attendues cet après-midi.
Martine, 19 ans au moment des faits, s'est avancée à la barre.
"J'étais étudiante en classe préparatoire".
Martine : "on a voulu me tuer alors que je venais simplement prier dans une synagogue libérale où l'on nous enseignait à la vivre nos traditions dans la modernité. "
Martine : "Monsieur Diab, si vous êtes le poseur de bombe, j'aurais voulu vous voir dans ce box pour vous dire n vous regardant droit dans les yeux combien vous m'avez pourri la vie pendant 30 ans."
Au procès de l'attentat de la rue #Copernic , attaque à la moto piégée survenue il y a 43 ans et qui a fait 4 morts, le président s'apprête à lire les auditions de l'accusé Hassan Diab.
A lire les auditions puisque celui-ci, professeur de sociologie au Canada, n'assiste pas à son procès.
Mais, les premières auditions ne donnent pas vraiment matière à lire au président puisqu'Hassan Diab a d'abord fait usage de son droit au silence.
"Il faut attendre janvier 2016, Hassan Diab a changé d'avocat et le juge d'instruction n'est plus le même", explique le président.
Hassan Diab décide alors de répondre aux questions du juge d'instruction, clame son innocence et "exprime [s]a plus ferme condamnation de ces actes"
De retour salle Victor Hugo, au vieux palais de justice, cour d'assises spécialement composé, procès de l'attentat du #Copernic en octobre 1980.
Journée cruciale aujourd'hui. Avec ce matin, l'audition des parties civiles qui souhaitent témoigner.
Et cet après-midi, l'audition des juges d'instruction qui ont ordonné un non-lieu pour Hassan Diab.
Avant que le parquet de fasse appel de leur décision et que la cour d'appel en décide autrement, d'où ce procès.
Mais pour l'instant donc, Oron Shagrir s'est avancé à la barre. Venu parler de sa mère, Alza.
"Ma mère avait 42 ans quand elle a été assassinée à Paris. Cela a détruit notre petite famille. Mon grand-père a succombé à un infarctus deux jours plus tard."
Palais de justice. Salle Victor Hugo. Procès de l'attentat de #Copernic
Au programme ce matin : l'audition de Louis Caprioli, 80 ans, ancien policier qui explique : "en février 1983, j'ai été affecté à la structure de lutte contre le terrorisme international.
Louis Caprioli : "une de mes premières priorités était d'arriver à localiser Carlos. La 2e : l'attentat du 3 octobre 1980 de la rue #Copernic
La 3e : l'attentat de la rue des Rosiers en 1982.
Louis Caprioli décrit avec moults détails, dates, noms, et entièrement de mémoire, l'état de la menace dans les années 1980.
Il nous emmène d'Iran en Israël, en passant pas la Palestine et le Liban "qui deviendra la base arrière de tous les attentats, en Israël et en Europe".
En direct du vieux palais de justice. Salle Victor Hugo.
Procès de l'attentat de la rue #Copernic en octobre 1980.
Au programme aujourd'hui : les auditions de plusieurs journalistes qui ont enquêté sur ce dossier et ensuite des experts en graphologie.
Le premier journaliste entendu aujourd'hui est Jean Chichizola, journaliste au Figaro.
"Je ne suis pas obsédé par cette affaire, indique-t-il d'emblée. Et désolé si j'en coque certains mais l'attentat de #Copernic est un attentat parmi d'autres. J'étais adolescent en 1980."
Jean Chichizola : "l'attentat de la rue #Copernic a été mon premier attentat comme citoyen. Et ensuite, j'ai travaillé pour le Figaro sur cette affaire de 2007 à aujourd'hui. En octobre 2007, j'ai reçu la nouvelle assez surprenante qu'un suspect avait été identifié."