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Depuis mon voyage en #Ukraine, je pensais que la contre-offensive aurait lieu fin mai / début juin, puisque c'est la date à laquelle les équipages de chars Challengers m'ont dit qu'ils seraient prêts. Sauf que plusieurs éléments me font penser que ce sera plus tard.⤵️ 
D'abord, on me souffle dans l'oreillette que les Challengers sont les premiers chars occidentaux dispos, mais que les autres ont besoin de plusieurs semaines d'entraînement supplémentaire (prise en main OK, mais manque coordination tactique avec autres blindés en combat).
Il y a ensuite ces incursions en territoire russe, dans la région de Belgorod et ailleurs. L'objectif est d'obtenir un redéploiement russe du front vers la frontière, des mvt qui mettront des semaines à être exploités par les Ukr, même si 1er mouvements déja visibles.
Dernier point: les UKR ont enfin les missiles longue portée qu'ils attendaient avec le #StormShadow. Affaiblir la chaîne de commandement et la logistique russe est désormais possible mais prendra du temps, surtout vu le petit nombre de Su24 disponible pour assurer les missions.
L'Ukraine semble certes accélérer quelques préparatifs (ici ses annonces de destructions de pièces d'artillerie dont les pics précèdent les offensives), mais il ne s'agit que d'un signal faible parmi d'autres éléments qui incitent à la patience.
Les progrès "spectaculaires" de la Russie se résument à la prise de 1 km² en mars et 5 km² en avril (source @Pouletvolant3), et mai devrait même être négatif. L'Ukraine n'a pas de raison d'engager rapidement son offensive puisqu'elle tient le front malgré les attaques russes.
Mieux vaut attendre que toutes les planètes soient alignées pour faire mieux que les offensives de l'automne (20.000 km² repris). Si attendre 1 ou 2 mois permet d'accroître le différentiel de potentiel des deux armées, ils le feront. Jusqu'à attendre les F16 à la rentrée?
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