Regardons de plus près les incendies canadiens. Parce que franchement, ces discours sont bien plus paralysants que constructifs.
mini #thread ⬇️
@_HannahRitchie a compilé les données des 60 dernières années, pour voir l'évolution des surfaces impactées. Son graph, à gauche, montre un mois de mai record. Ce qui corrobore le second, publié par @BonPote.
Sauf qu'évidemment, si on cumule les surface détruites sur l'ensemble de la saison estivale, la réalité est beaucoup plus nuancée.
On peut même voir que le nombre de feux diminue, depuis les années 80.
L'équivalent de ce graph a évidemment été diffusé par des climatosceptiques comme @Elpis_R.
Sauf que les incendies les plus importants, eux, sont en augmentation.
Ici les données commencent en 1960 - pour les "petits" incendies, les données de cette époque ne sont pas suffisamment solides.
Les grands incendies étant par définition plus destructeurs que les petits, les surfaces brulées augmentent progressivement. @Elpis_R a aussi publié cette évolution, mais en partant de 1980, "invisibilisant" cette progression.
Car oui, chaque année ou presque, moins de 10% des incendies sont responsables de 98% des dégâts.
S'il manque des données sur les petits incendies entre 1960 et 1980, ça ne peut pas avoir d'impact sur les résultats.
Mais ces feux, quelles en sont les causes ?
Beaucoup ont accusé la malveillance humaine, mais elle n'est pas beaucoup plus grande que les années passées.
Le réchauffement n'est, lui, jamais une cause : il ne crée pas de départs de feux, mais peut seulement rendre les conditions plus "propices".
Une forêt plus sèche peut facilement s'embraser, et le feu peut s'étendre plus vite.
Une fois que l'on sait tout cela, on peut s'interroger sur les moyens de lutte.
Au canada, la baisse des effectifs de pompiers et de leurs crédits a secoué l'opinion. thenarwhal.ca/alberta-wildfi…
Surtout, certains proposent de revenir à des stratégies anciennes de feux préventifs contrôlés. ledevoir.com/opinion/chroni…
Après les incendies australiens, ces méthodes semblent avoir été mises en place avec un certain succès. Je ne suis bien sûr pas compétent pour en juger plus que cela. nytimes.com/2020/01/16/wor…
Mais comme on le voit, l'évolution n'est pas si dramatique, ni incontrôlable. Elle semble à la portée de moyens d'adaptation assez simples.
Là, normalement, c'est le moment où je me fais traiter de "rassuriste".
Reste que les alarmistes ne sont guère plus utiles que les sceptiques : la peur ne risque pas de donner l'énergie nécessaire à l'action.
Elle n'est souvent qu'instrumentalisée pour mettre fin à un système qui pourtant, nous donne tous les moyens d'agir. #fin
Vous vous rappelez du CETA, cet accord de libre-échange avec le Canada, qui selon @JLMelenchon ou @MLP_officiel devait détruire notre agriculture et nos AOC ?
Depuis son application en 2017, nos exportations là-bas ont augmenté de 37%, et même doublé pour les fromages.
Mention spéciale à Jean-Luc et ses fermes-usines aux antibiotiques.
Des assos environnementale ont profité de l'erreur - avérée - d'une entreprise agricole pour faire interdire un phyto, autorisé chez les concurrents étrangers.
Quand les @lessoulevements saccagent une exploitation agricole travaillant sur des salades moins gourmandes en eau, et en engrais.
« On ne peut pas avoir de débat avec des extrémistes », qui revendiquent d’ « éclairer les gens ».
Quand je vois qu’une émission du service public, qui se veut une référence en matière de science et de climat, caricature ceux qui ne sont pas d’accord avec ces illuminés en fachos violents…
…ou pire, que des auteurs du GIEC se soient rangés derrière leur discours anti-science & anti-marché, alors que tous les red flags étaient déjà là, évidents (coucou @cassouman40 & @valmasdel), c’est à désespérer.
Allons-nous vers un « techno-socialisme » planifié par l’IA, avec des robots bossant pour des humains mis au revenu universel ?
Mauvaise idée : le progrès & le marché, c’est précisément ce que l’IA ne comprend pas.
La preuve, grâce au génial producteur Rick Rubin. #thread ⬇️
Pour certains, l’IA serait capable de prendre plus efficacement que nous toutes les décisions, y compris économiques, en tant que planificateur central ultime.
En évitant nos erreurs, elle nous emmènerait vers un meilleur futur, avec une gestion optimale de nos ressources.
Actuellement, ce qui régit notre vie économique, c’est le système de prix.
Il s’ajuste en fonction de l’offre et de la demande, traduction de l’ensemble des événements mondiaux & de la somme des volontés individuelles.
Épandre la « farine » de roche qui s’écoule naturellement des glaciers du Groenland permettrait d’augmenter le rendement des cultures de plus de 20%, tout en capturant des millions de tonnes de CO2. bnn.network/breaking-news/…
Depuis 13 ans, les émissions mondiales de CO2 fossile ne suivent plus le pire scénario (RCP8.5), mais le scénario médian (RCP4.5).
🧶1/5 theclimatebrink.substack.com/p/emissions-ar…
En l'absence de nouvelles politiques, la température en 2100 atteindrait +2,6°C.
+2,4°C si les accords de Paris étaient respectés,
et +1,7°C en suivant les engagements net zéro (2050 pour les États-Unis et l'UE, 2060 pour la Chine, 2070 pour l'Inde). 2/5
Ce sont les chiffres avancés par le Programme des Nations Unies pour l'environnement (UNEP), le Climate Action Tracker (CAT) et l'agence internationale de l'énergie (IEA). 3/5