Péonia Profile picture
Jun 14, 2023 ‱ 8 tweets ‱ 6 min read ‱ Read on X
🔮 #VaccinCovid19

📍Le dĂ©mantĂšlement d'un nouveau mensonge : Des milliers de dĂ©cĂšs dus au #Covid19 sont Ă©vitĂ©s en #IsraĂ«l "grĂące Ă  la vaccination".

📍Le Dr Eyal Shahar, professeur Ă©mĂ©rite de santĂ© publique en Ă©pidĂ©miologie et biostatistique, prouve, dans un billet de blog
 twitter.com/i/web/status/1
 Image
2.
Il existe plusieurs façons de dĂ©montrer la faussetĂ© des affirmations concernant les avantages "exceptionnels" des vaccins Covid. Je m'appuierai sur des donnĂ©es comparatives provenant de SuĂšde. Le pays qui a prouvĂ© au monde entier l'inutilitĂ© des blocages et de l'obligation de
 twitter.com/i/web/status/1
 Image
3.
Contrairement Ă  IsraĂ«l, la SuĂšde a traversĂ© la vague hivernale sans ĂȘtre vaccinĂ©e. Lorsque la vague s'est calmĂ©e, Ă  la fin du mois de mars 2021, seuls 10 % de la population suĂ©doise avaient reçu au moins une dose de vaccin Covid, contre 55 % de la population israĂ©lienne. À la
 twitter.com/i/web/status/1
 Image
4.
La figure 4 montre le nombre cumulĂ© de dĂ©cĂšs par Covid signalĂ©s dans chaque pays au dĂ©but et Ă  la fin de la pĂ©riode considĂ©rĂ©e, ainsi que le pourcentage de la population ayant reçu au moins une dose de vaccin Covid Ă  quatre moments diffĂ©rents. Les graphiques sont affichĂ©s sur
 twitter.com/i/web/status/1
 Image
5.
Début novembre 2020, le taux de mortalité Covid était de 2,3 (=5 995/2 569). Fin mars 2021, il était de 2,2 (=13 583/6 205). Entre-temps, le ratio était de 2,1 (7 588 décÚs Covid-19 en SuÚde contre 3 636 en Israël). C'est exactement le ratio de mortalité typique de la SuÚde
 twitter.com/i/web/status/1
 Image
6.
Comme le montre l'histogramme de droite, le mĂȘme ratio (1,9) a Ă©tĂ© maintenu entre novembre 2020 et mars 2021 : 43 954 dĂ©cĂšs en SuĂšde contre 22 830 en IsraĂ«l. Si la vaccination en IsraĂ«l permettait d'Ă©viter 5 000 dĂ©cĂšs, le ratio devrait passer d'un niveau de rĂ©fĂ©rence de 2 à
 twitter.com/i/web/status/1
 Image
7.
Le ministÚre israélien de la santé a estimé une surmortalité de 9,5 % sur une période de quatre mois (à l'exclusion de novembre 2020), similaire à mon estimation la plus prudente (8,9 %), qui incluait le mois de novembre. Si 5 000 décÚs avaient été évités, la surmortalité au
 twitter.com/i/web/status/1


‱ ‱ ‱

Missing some Tweet in this thread? You can try to force a refresh
 

Keep Current with Péonia

Péonia Profile picture

Stay in touch and get notified when new unrolls are available from this author!

Read all threads

This Thread may be Removed Anytime!

PDF

Twitter may remove this content at anytime! Save it as PDF for later use!

Try unrolling a thread yourself!

how to unroll video
  1. Follow @ThreadReaderApp to mention us!

  2. From a Twitter thread mention us with a keyword "unroll"
@threadreaderapp unroll

Practice here first or read more on our help page!

More from @Galadriell__

Jun 25
🔮 Comment l’élite corporatiste richissime finance le transgenrisme et le transhumanisme.
par Steven Tucker

📍Machaela Cavanaugh est une politicienne obscure du Nebraska dont je ne sais absolument rien, si ce n’est qu’elle donne l’impression d’adorer les personnes trans. Et je sais ce petit dĂ©tail Ă  son sujet parce que, il y a une ou deux semaines, elle s’est levĂ©e dans l’hĂ©micycle du Capitole de l’État du Nebraska pour nous le faire savoir. À plusieurs reprises. Et je le souligne : Ă  maintes reprises.
Je vous invite Ă  regarder cet enregistrement d’une tirade insensĂ©e, dans laquelle Cavanaugh rĂ©pĂšte inlassablement : « Les personnes trans ont leur place ici. Nous avons besoin des personnes trans. Nous aimons les personnes trans. Les personnes trans ont leur place ici. Nous avons besoin des personnes trans. Nous aimons les personnes trans. » Elle a rĂ©pĂ©tĂ© ces mots encore et encore, sans fin, jusqu’à la fin de la vidĂ©o.

youtu.be/_pq6kenJwNY?si


Aux yeux de beaucoup, cette femme est loin de donner l’image d’une personne pleine de compassion ou de tolĂ©rance, malgrĂ© tous ses efforts pour le paraĂźtre. Elle ressemble plutĂŽt Ă  quelqu’un souffrant d’un trouble mental profond. Ou Ă  un robot dĂ©fectueux, dont le mĂ©canisme vocal serait bloquĂ© dans une rĂ©pĂ©tition incessante.

Entre ces deux options, je miserais plutĂŽt sur la seconde, surtout aprĂšs avoir lu le livre Transsexual, Transgender, Transhuman de la journaliste d’investigation Jennifer Bilek, qui prĂ©tend rĂ©vĂ©ler une vĂ©ritĂ© sensationnelle : depuis des dĂ©cennies, une cabale sinistre composĂ©e de milliardaires de la Silicon Valley, de mĂ©decins Ă©minents et de magnats de la finance soutient systĂ©matiquement l’agenda transgenre comme une porte d’entrĂ©e dĂ©guisĂ©e vers une forme bien plus vaste de transhumanisme.

Leur objectif ultime ? Faciliter la transformation de notre espĂšce en une race de quasi-robots post-humains, gĂ©nĂ©tiquement et prothĂ©tiquement augmentĂ©s, Ă  l’image du cerveau micro-pucĂ© incarnĂ© de maniĂšre si Ă©vidente par Michaela Cavanaugh.

La propagation des trans-missions
Pour certains lecteurs, ces propos pourraient ressembler Ă  une thĂ©orie du complot farfelue issue de l’extrĂȘme droite. À ceux-lĂ , je pourrais rĂ©pondre que ce n’est pas moitiĂ© aussi dĂ©lirant que la thĂ©orie conspirationniste de gauche concurrente, qui proclame l’existence d’ĂȘtres magiques appelĂ©s « transgenres » (un terme que Bilek elle-mĂȘme conteste, le considĂ©rant comme un symbole vidĂ© de sens, sans rĂ©fĂ©rent concret), capables de passer d’un sexe Ă  l’autre Ă  leur guise ; une merveille de la biologie avancĂ©e des primates, soi-disant existante depuis toujours, mais systĂ©matiquement cachĂ©e pendant des millĂ©naires par le perfide establishment fasciste cis-hĂ©tĂ©ro-masculin.

On nous rĂ©pĂšte sans cesse aujourd’hui que les transsexuels font partie des groupes les plus marginalisĂ©s, opprimĂ©s, rĂ©duits au silence et stigmatisĂ©s de la planĂšte. Pourtant, curieusement, beaucoup de ceux qui nous serinent cette antienne depuis une quinzaine d’annĂ©es comptent parmi les personnes les plus puissantes, influentes, bien connectĂ©es et riches de la Terre, comme les dirigeants de l’UE, des États-Unis, de l’OMS, de l’ONU, etc., sans parler des propagandistes transophiles sans discernement qui dirigent Hollywood, la plupart des chaĂźnes de tĂ©lĂ©vision, des entreprises mĂ©diatiques et des rĂ©seaux sociaux de l’ùre prĂ©cĂ©dant le second mandat de Trump et le rachat de Twitter par Elon Musk.

Les vĂ©ritables marginalisĂ©s n’ont pas de tels alliĂ©s, n’est-ce pas ?
Au cours des quelques jours que j’ai consacrĂ©s Ă  la lecture du livre de Bilek, j’ai relevĂ© des histoires comme celle-ci, provenant de ma rĂ©gion d’origine (dĂ©sormais surnommĂ©e « homo-land ») au Royaume-Uni, qui montrent Ă  quel point la situation de ces personnes soi-disant « marginalisĂ©es » a Ă©tĂ© accaparĂ©e et institutionnalisĂ©e dans de nombreux pays occidentaux :

Les mĂ©decins du Service national de santĂ© britannique qui dĂ©cident de changer de sexe se verront attribuer un nouveau code đŸ”œImage
2.
d’identitĂ© au sein du Conseil mĂ©dical gĂ©nĂ©ral, effaçant les anciennes donnĂ©es mentionnant leur sexe initial et recevront un profil entiĂšrement nouveau, correspondant Ă  leur nouveau sexe, qui repartira de zĂ©ro – au point mĂȘme d’effacer tous les anciens cas de mesures disciplinaires pour erreurs professionnelles, car, voyez-vous, une fois qu’ils changent officiellement de pronom sur tous les documents, ils deviennent littĂ©ralement une autre personne ! Et oĂč est le problĂšme ?

Pour cĂ©lĂ©brer la JournĂ©e internationale des femmes en mars dernier, le dĂ©partement pour enfants de la BBC, CBeebies, a publiĂ© sur son site une liste de « mĂšres inspirantes » – dont deux Ă©taient des prostituĂ©es masculines, sans-abri et toxicomanes, liĂ©es Ă  la mafia, nommĂ©es Sylvia Rivera et Marsha P. Johnson, fondatrices du groupe radical des RĂ©volutionnaires activistes travestis de la rue (STAR). Pour toute personne dotĂ©e d’un minimum de raison, ce duo reprĂ©senterait le pire modĂšle de maternitĂ© auquel aspirer. Ce n’est pas l’avis de ceux qui dirigent le plus grand mĂ©dia national, grassement financĂ©.
Toujours Ă  la BBC, un Ă©pisode de la sĂ©rie controversĂ©e Waterloo Road, qui se dĂ©roule dans un contexte scolaire, a diffusĂ© une intrigue difficile Ă  suivre : une vieille dame atteinte de dĂ©mence, mourante Ă  l’hĂŽpital, est visitĂ©e par son petit-fils transgenre, habillĂ© en fille. Sous l’effet de fortes doses de morphine, affectĂ©e par Alzheimer et trĂšs confuse pour toutes ces raisons, la vieille dame continue d’appeler son petit-fils par son vrai prĂ©nom de garçon, et non par celui de fille qu’il s’est inventĂ©. ConfrontĂ© Ă  cette horreur, le jeune homme devient inconsolablement bouleversĂ© et furieux. Les scĂ©naristes et producteurs de la BBC ont sincĂšrement supposĂ© que les spectateurs allaient compatir avec ce trans-garçon obsĂ©dĂ© par lui-mĂȘme, et non avec la retraitĂ©e mourante ! Comme l’a commentĂ© en ligne un spectateur Ă©cƓurĂ© : « Cela incarne parfaitement la pensĂ©e trans. MĂȘme si la personne Ă  cĂŽtĂ© d’eux est en train de mourir, tout tourne encore autour d’eux. Peu importe ce que ressent l’autre. » C’est ce que pensent les spectateurs de ce programme de la BBC. Mais les idĂ©es de ces extrĂ©mistes ignares, comme ce commentateur, n’ont aucune importance ; seules comptent les conceptions de ceux qui contrĂŽlent les programmes.
De toute Ă©vidence, dans les nations arc-en-ciel comme le Royaume-Uni, la capture et l’enrĂŽlement institutionnels sont presque totalement achevĂ©s : les mĂ©dias nationaux britanniques, tout comme le ministĂšre de la SantĂ© – manifestement les deux organisations les plus influentes du pays – se prosternent dĂ©sormais devant l’autel rose des jongleurs de genres. Si cela se limitait Ă  des groupuscules obscurs comme le Club des anciens militaires gays non conformistes ou la SociĂ©tĂ© d’East Grinstead pour l’apprĂ©ciation des cactus, qui adoptent des politiques pro-trans, je pourrais comprendre pourquoi on considĂ©rerait ces gens comme marginalisĂ©s. Mais la BBC ou le ministĂšre de la SantĂ©, des organisations soutenues par des milliards de fonds publics ? Le transgenrisme n’est plus marginalisĂ© en Occident ; il est imposĂ© de force au centre de tout, de maniĂšre obsessive et impitoyable.

Mais pourquoi ? Comment en est-on arrivĂ© lĂ  ? Depuis plus de dix ans, Jennifer Bilek pose cette question sur son blog trĂšs populaire, The 11th Hour, dont elle a extrait des passages pour constituer son dernier livre. La rĂ©ponse la plus Ă©vidente qu’elle trouve : SUIVEZ L’ARGENT !
Et c’est exactement ce qu’elle a fait. Et la piste mùne directement à Sodome.

L’argent fait tourner le monde trans
Bilek soutient Ă  juste titre qu’un certain nombre d’individus, d’organisations et de familles qui financent la trans-mania actuelle ont des intĂ©rĂȘts financiers dans l’industrie mĂ©dicale mondiale et les grands laboratoires pharmaceutiques (Big Pharma). Cela est crucial, car les transgenres, en particulier ceux recrutĂ©s pour subir des interventions chirurgicales ou des traitements hormonaux đŸ”œ
3.
dĂšs l’enfance, reprĂ©sentent un marchĂ© captif Ă  vie. MĂȘme s’ils finissent par regretter d’avoir laissĂ© des chirurgiens zĂ©lĂ©s leur mutiler le corps, on pourra encore leur vendre des tonnes de mĂ©dicaments pour attĂ©nuer l’impact initial des procĂ©dures ou soulager la profonde dĂ©pression clinique qu’ils traverseront.

Les chiffres varient considĂ©rablement, mais Bilek cite des estimations selon lesquelles le marchĂ© mondial des produits pseudo-mĂ©dicaux destinĂ©s aux patients trans pourrait atteindre 30 milliards de dollars d’ici 2030. Pour chaque centaine de personnes prenant des hormones du sexe opposĂ© pendant 20 ans, Big Pharma pourrait engranger 36 millions de dollars. Et comme on estime qu’il y a actuellement 700 000 enfants aux États-Unis seuls qui ont Ă©tĂ© convaincus d’ĂȘtre transgenres, cela reprĂ©sente un Ă©norme rĂ©servoir de clients potentiels.

Bilek suggĂšre que les gĂ©ants mĂ©dicaux ont eu l’idĂ©e de provoquer artificiellement des vagues de nouvelles personnes trans aprĂšs leur expĂ©rience avec l’épidĂ©mie de SIDA dans les annĂ©es 1980, lorsque la vente de mĂ©dicaments aux homosexuels infectĂ©s a Ă©tĂ© transformĂ©e d’une simple urgence mĂ©dicale en une vĂ©ritable croisade de gauche pour les droits humains.
GrĂące Ă  la propagande incessante de l’époque, avoir le SIDA est presque devenu cool et Ă  la mode pour certains (bien sĂ»r, pas pour ceux qui Ă©taient rĂ©ellement infectĂ©s !). Lorsque le marchĂ© des mĂ©dicaments anti-SIDA a commencĂ© Ă  se rĂ©duire grĂące aux progrĂšs dans le traitement de la maladie, les personnes trans ont Ă©tĂ© identifiĂ©es comme un groupe dĂ©mographique de remplacement idĂ©al. Le problĂšme Ă©tait qu’à l’époque, il n’y avait pas beaucoup de personnes trans, il a donc fallu en crĂ©er artificiellement.
Une fois que les graines de ce marchĂ© totalement artificiel, inexistant auparavant, ont Ă©tĂ© semĂ©es avec succĂšs, de nouvelles opportunitĂ©s encore plus innovantes se sont ouvertes pour les grandes entreprises. Une relation circulaire s’est Ă©tablie entre diffĂ©rents acteurs pro-trans : des fonds ont Ă©tĂ© donnĂ©s Ă  des activistes qui ont commencĂ© Ă  exiger des politiciens qu’ils adoptent davantage de politiques pro-trans, ce qui a permis de perturber les choses pour autoriser plus de propagande pro-trans dans les Ă©coles et supprimer les barriĂšres de protection mĂ©dicales. Cela a conduit les corporations Ă  financer davantage les politiciens pro-trans, qui ont ensuite redirigĂ© de plus en plus d’argent public vers les activistes. Ces derniers ont lancĂ© des campagnes en faveur des politiciens, dont les politiques publiques ont gĂ©nĂ©rĂ© encore plus de clients-activistes, dont le « besoin » socialement implantĂ© d’interventions mĂ©dicales a gonflĂ© les profits des corporations, leur permettant de diriger encore plus d’argent vers les politiciens et les activistes – eh bien, vous avez saisi l’idĂ©e de cette boucle, n’est-ce pas ?

Plus d’acceptation dans le quartier queer
Quand ce genre de choses se produit entre les compagnies pétroliÚres et les politiciens de droite, les médias mainstream appellent cela de la « corruption ». Mais quand cela se passe entre les trusts médicaux pro-trans et les politiciens de gauche, on appelle cela du « progrÚs ».
Plus on y regarde, plus il est Ă©vident que cette escroquerie joue un rĂŽle central dans ce qui se passe rĂ©cemment. Bilek dĂ©taille comment des corporations financiĂšres comme BlackRock ont contribuĂ© au financement d’une nouvelle carte de crĂ©dit « queer » (finalement abandonnĂ©e) appelĂ©e Daylight, qui devait aider les personnes souhaitant transitionner, mais manquant d’argent, Ă  financer leurs opĂ©rations « vitales » et « salvatrices » de changement de sexe ainsi que des sessions d’insĂ©mination artificielle, les entraĂźnant ainsi dans une vie d’endettement incessant et inutile.

Comme l’observe Bilek, « l’idĂ©ologie de l’identitĂ© de genre n’est pas politiquement sĂ©parĂ©e du monde des affaires. Le monde des affaires n’est plus sĂ©parĂ© de la politique. Nous sommes gouvernĂ©s par des milliardaires qui imposent leurs politiques đŸ”œ
Read 5 tweets
Jun 16
🔮 Quelques lignes Ă©crites par Abel Dimitriev (đŸ‡·đŸ‡Ž), dont j’apprĂ©cie le style. Il y a Ă  prendre, il y a Ă  laisser. En tout cas, il y a de nombreuses vĂ©ritĂ©s qui irriteront beaucoup de ceux qui les liront, mais les vĂ©ritĂ©s dĂ©rangent, n’est-ce pas ? Et ce n’est pas parce qu’elles ne sont pas acceptĂ©es par certains, qui vont sĂ»rement riposter ou insulter, qu’elles deviendront moins vraies. 😊

« La planĂšte retient son souffle. Les yeux exorbitĂ©s devant les Ă©crans, elle suit la derniĂšre saison de la sĂ©rie apocalyptique au Moyen-Orient. Une production Ă  plusieurs milliards, avec des effets spĂ©ciaux, des explosions rĂ©elles et des acteurs qui meurent pour de vrai. Tout cela pour les audiences des grandes puissances et l’orgasme mĂ©diatique de la presse mondiale. Et nous, les idiots dans les gradins, sommes forcĂ©s par les rĂ©alisateurs de l’ombre Ă  choisir une Ă©quipe. À brandir un drapeau. À hurler des slogans. On nous somme de choisir entre les fous enturbannĂ©s qui rĂȘvent d’un califat mondial et les fous aux drones qui convoitent un contrat immobilier divin. C’est un faux dilemme. Une invitation au suicide assistĂ©. Un piĂšge pour les esprits faibles. Car ceci n’est pas une lutte entre le bien et le mal, entre la lumiĂšre et les tĂ©nĂšbres. C’est un combat entre deux formes de fanatisme. Une confrontation entre deux monstres qui se prĂ©tendent saints. Entre deux tumeurs malignes qui se disputent le mĂȘme organisme dĂ©jĂ  malade de la planĂšte.

Le favori de l’Occident ? La seule dĂ©mocratie du Moyen-Orient. La victime Ă©ternelle de l’histoire qui, par un miracle de la dialectique, s’est muĂ©e en un bourreau d’une efficacitĂ© redoutable. IsraĂ«l, bien sĂ»r. Cette industrie des larmes, qui gĂ©nĂšre d’énormes profits gĂ©opolitiques, omet commodĂ©ment de rappeler que leur État moderne n’est pas une crĂ©ation de YahvĂ©, mais un crachat cynique de l’Empire britannique. IsraĂ«l n’est pas nĂ© d’une promesse divine, mais d’une trahison terrestre. De la perfidie de Londres, qui, durant la PremiĂšre Guerre mondiale, a promis le mĂȘme lopin de terre aride, stĂ©rile et rocailleux aux Arabes et aux Juifs. Aux Arabes, pour qu’ils se rĂ©voltent contre les Ottomans. Aux sionistes, pour s’assurer leur soutien financier et politique. Puis, tel un Ponce Pilate moderne, Londres s’est lavĂ© les mains, a fumĂ© ses pipes d’opium hĂ©ritĂ©es du massacre des Chinois et a tracĂ© des lignes absurdes sur une carte, laissant derriĂšre elle une plaie qui suppure encore aujourd’hui. Un conflit programmĂ© pour ne jamais s’achever.

L’État d’IsraĂ«l est un projet colonial qui aspire Ă  devenir un empire colonial. Une construction artificielle, aussi naturelle dans le paysage du Moyen-Orient qu’une plateforme pĂ©troliĂšre au milieu d’un champ de blĂ©. Et cette construction a Ă©tĂ© Ă©difiĂ©e, comme tous les empires coloniaux, sur les ossements et le dĂ©sespoir des populations autochtones. La crĂ©ation d’IsraĂ«l a signifiĂ© le dĂ©membrement et l’annihilation programmĂ©e des Palestiniens. Un peuple autochtone a Ă©tĂ© dĂ©possĂ©dĂ©, chassĂ©, massacrĂ©, avec une efficacitĂ© bureaucratique qui Ă©voque d’autres pages sombres du XXe siĂšcle. Ils ont Ă©tĂ© transformĂ©s en rĂ©fugiĂ©s sur leur propre terre, des parias dans un monde qui a systĂ©matiquement ignorĂ© leur souffrance, parce que les intĂ©rĂȘts gĂ©opolitiques des grandes puissances en dĂ©cidaient autrement. Tout ce processus de purification ethnique lente a Ă©tĂ© soigneusement emballĂ© dans le cellophane du droit historique et du retour Ă  la maison. Un retour Ă  la maison qui a transformĂ© la maison d’un autre en enfer. Sans compter que ce prĂ©tendu droit historique repose dĂšs le dĂ©part sur un mensonge. Quel retour Ă  la maison, quand Abraham Ă©tait originaire d’Ur, dans l’Irak actuel ? Lui et sa famille ont migrĂ© de MĂ©sopotamie vers la terre de Canaan Ă  la suite d’un rĂȘve. Personne sur cette planĂšte n’a-t-il lu l’Ancien Testament ? Et d’oĂč vient cette prĂ©tention Ă  la supĂ©rioritĂ© ? Ce droit divin de piĂ©tiner d’autres peuples ? La Torah et le Talmud, ces manuels de suprĂ©matie tribale, expliquent đŸ”œImage
2.
doctement comment YahvĂ© a choisi un seul peuple, tandis que les autres ont Ă©tĂ© créés comme des bĂȘtes de somme, bonnes seulement Ă  servir leurs intĂ©rĂȘts et Ă  admirer leur unicitĂ©. On nous parle du peuple Ă©lu, un concept d’un racisme thĂ©ologique aveuglant. Mais on omet commodĂ©ment que l’histoire des religions regorge de peuples Ă©lus, bien avant les Juifs. Historiquement, les Égyptiens auraient une revendication bien plus solide Ă  ce titre. Ainsi, mĂȘme le concept de peuple Ă©lu est empruntĂ© Ă  d’autres, tout comme la terre. Sauf qu’il a Ă©tĂ© radicalisĂ©.
Mais la partie la plus savoureuse de cette escroquerie spirituelle est que la fondation thĂ©ologique mĂȘme sur laquelle ils bĂątissent leur prĂ©tention Ă  l’unicitĂ© est un patchwork d’idĂ©es volĂ©es, empruntĂ©es et ensuite transformĂ©es en idĂ©es originales. Tous leurs grands concepts, qui ont fini par dominer la pensĂ©e occidentale, ne leur appartiennent pas. La lutte cosmique entre le bien et le mal, l’idĂ©e d’un temps linĂ©aire menant au triomphe final et dĂ©finitif du bien, la rĂ©surrection des morts, le jugement dernier, le concept d’ĂȘtres divins entourant le trĂŽne divin – archanges et anges – sont tous des piliers centraux du zoroastrisme, la religion des anciens Perses, leurs ennemis mortels d’aujourd’hui. Pendant l’exil babylonien, les Juifs ont dĂ©couvert ces idĂ©es, en ont compris le potentiel, les ont adaptĂ©es et les ont vendues au monde comme une rĂ©vĂ©lation reçue directement de YahvĂ© sur le mont SinaĂŻ. C’est comme si Coca-Cola prĂ©tendait avoir inventĂ© l’eau minĂ©rale. MĂȘme les trois mages qui ont apportĂ© des cadeaux Ă  la naissance du Christ Ă©taient des prĂȘtres zoroastriens. Car le mot « mage » est d’origine perse et signifie prĂȘtre. Sans parler du fait que le concept de prophĂšte est lui aussi d’origine zoroastrienne.

Et pour parachever ce pillage intellectuel, il leur fallait un emballage. Sans le raffinement, la logique et l’universalisme de la philosophie grecque, la religion d’Abraham serait restĂ©e ce qu’elle Ă©tait au dĂ©part : une croyance tribale obscure d’un peuple de bergers nomades du dĂ©sert, aussi pertinente pour le reste de l’humanitĂ© que les rituels d’accouplement des cafards. Les Grecs leur ont fourni les concepts : logos, Ăąme, idĂ©e, dialectique. GrĂące Ă  eux, ils ont pu traduire leurs mythes locaux dans un langage universel et construire une thĂ©ologie sophistiquĂ©e qui a fini par dominer l’Occident. On parle de civilisation judĂ©o-chrĂ©tienne, alors que ses piliers fondateurs sont perses, sa dialectique est grecque et ses lois sont romaines. MĂȘme le terme « Christ », qui est un titre et non un nom, est grec. À part les noms hĂ©breux prĂ©sents aujourd’hui en Occident, qu’y a-t-il de juif dans cette civilisation ?
Un État créé par le cynisme impĂ©rial, bĂąti sur la souffrance d’un autre peuple, qui justifie ses actions par une thĂ©ologie de la suprĂ©matie – elle-mĂȘme un collage d’idĂ©es empruntĂ©es – peut-il encore prĂ©tendre au statut de victime absolue et de phare moral de l’humanitĂ© ? Non. Ce n’est qu’un empire comme les autres, mais plus habile Ă  vendre sa propagande et Ă  manipuler le sentiment de culpabilitĂ© de l’Occident. On parle de peuple saint, de peuple Ă©lu. Le pauvre Eliade a consacrĂ© sa vie Ă  analyser et explorer les textes sacrĂ©s de toutes les religions du monde, pour qu’au final, les Roumains ignorent ses recherches monumentales et continuent de croire en des rĂ©cits et une propagande idĂ©ologique guerriĂšre aux prĂ©tentions divines.
Mais comme tout spectacle de cirque rĂ©ussi, le cirque apocalyptique du Moyen-Orient a besoin de deux clowns sanguinaires pour alimenter, aux yeux des fanatiques, l’illusion du bien contre le mal, selon le camp.
La RĂ©publique islamique d’Iran est une prison thĂ©ocratique, un monument Ă  la haine de soi et au ressentiment historique. Qui a créé ce monstre ? Qui a nourri sa colĂšre et lui a mis entre les mains les armes du fanatisme ? Les mĂȘmes qui ont engendrĂ© le chaos en IsraĂ«l/Palestine. L’Iran n’a pas toujours Ă©tĂ© cette fosse talibane. đŸ”œ
3.
La Perse, avec son histoire millĂ©naire, suivait sa propre voie vers la modernitĂ©, complexe et souvent contradictoire, mais authentique. Elle progressait vers une modernitĂ© qui ne reniait pas son Ăąme. Mais sur ce chemin se dressait une malĂ©diction : le pĂ©trole, ce sang noir et visqueux de la terre qui a rendu l’Occident fou et l’a transformĂ© en une bĂȘte avide et sans scrupules. Au dĂ©but des annĂ©es 50, l’Iran a eu l’audace malheureuse de choisir un leader dĂ©mocratique, Mohammad Mossadegh, qui a commis le pĂ©chĂ© suprĂȘme : vouloir que le pĂ©trole iranien appartienne au peuple iranien. Comment oser une telle chose ? Pour les empires qui se considĂ©raient comme les maĂźtres lĂ©gitimes de la planĂšte, c’était inconcevable. En 1953, dans l’une des opĂ©rations les plus ignobles de l’histoire moderne, la CIA et le MI6, dĂ©fenseurs autoproclamĂ©s du monde libre et phares de la dĂ©mocratie, ont orchestrĂ© un coup d’État. Ils ont renversĂ© Mossadegh et installĂ© sur le trĂŽne leur chah, Mohammad Reza Pahlavi. Les États-Unis et le Royaume-Uni, ces prĂ©tendus cadeaux de la dĂ©mocratie, sont les pĂšres fondateurs du monstre qu’ils feignent de combattre aujourd’hui. Ce sont eux qui ont plantĂ© la bombe Ă  retardement du fondamentalisme au cƓur de la Perse. S’en est suivie une Ăšre de modernisation forcĂ©e, une dictature sanglante enrobĂ©e d’un vernis occidental. Le chah construisait des autoroutes et des hĂŽtels de luxe pendant que sa police secrĂšte, la redoutĂ©e SAVAK, formĂ©e par la CIA et le Mossad, remplissait les prisons d’intellectuels, d’étudiants et de quiconque osait protester. C’était une modernisation de façade, une fine croĂ»te de champagne et de minijupes sur un corps social torturĂ©, humiliĂ© et bouillonnant de colĂšre contenue. L’Iran Ă©tait une cocotte-minute. Et quand la pression est devenue insupportable, elle a explosĂ©. La rĂ©volution islamique de Khomeini en 1979 n’a pas Ă©tĂ© un choix libre du peuple iranien pour l’obscurantisme. Ce fut une convulsion, la fiĂšvre d’un organisme empoisonnĂ© par des dĂ©cennies de dictature, de pillage occidental et d’humiliation nationale. Quand les seules alternatives sont une tyrannie corrompue pro-amĂ©ricaine et une tyrannie thĂ©ocratique anti-amĂ©ricaine, un peuple dĂ©sespĂ©rĂ© choisira toujours mal. C’est comme choisir entre une inondation et un typhon. Khomeini a canalisĂ© toute cette haine accumulĂ©e, promettant dignitĂ© et vengeance, et dĂ©signant un coupable clair : le grand Satan amĂ©ricain et le petit Satan israĂ©lien. Ce fut le dĂ©tournement d’une rĂ©volte populaire lĂ©gitime en un projet thĂ©ocratique totalitaire. Le rĂ©sultat ? Un autre monstre, bien plus grand et hideux, symĂ©trique Ă  ses prĂ©tendus Satans. Un rĂ©gime de mollahs paranoĂŻaques, avec une vision du monde figĂ©e au VIIe siĂšcle, qui a transformĂ© son propre pays en une vaste prison. Un rĂ©gime qui opprime avec une brutalitĂ© mĂ©diĂ©vale son propre peuple, en particulier les femmes et les jeunes, qui aspirent Ă  la libertĂ© et Ă  des publicitĂ©s pour shampoing sans burqa. Mais qui, en mĂȘme temps, se prĂ©sente au monde comme un leader des opprimĂ©s. Une dictature qui utilise l’anti-sionisme comme un Ă©cran de fumĂ©e pour masquer sa propre corruption endĂ©mique et son incompĂ©tence catastrophique. Ils sont aussi cyniques, aussi manipulateurs et aussi mĂ©prisants envers la vie humaine que les ennemis qu’ils prĂ©tendent haĂŻr. Certains le font au nom de YahvĂ© et de la dĂ©mocratie, d’autres au nom d’Allah et de l’anti-impĂ©rialisme. Mais en essence, c’est le mĂȘme jeu sordide du pouvoir, jouĂ© par des vieillards qui envoient les jeunes Ă  la mort pour perpĂ©tuer leurs propres illusions de grandeur.
Et quand ces deux monstres, nĂ©s de la mĂȘme argile du cynisme gĂ©opolitique et nourris du lait caillĂ© du fanatisme, finissent par s’affronter, que se passe-t-il ? Commence le cirque de la pitiĂ© sĂ©lective. Le monde civilisĂ© de l’Occident, avec ses yeux de verre et son mouchoir prĂȘt, se met Ă  pleurer. Mais il pleure, comme toujours, d’un seul Ɠil. Il pleure pour l’alliĂ© stratĂ©gique, la seule dĂ©mocratie, đŸ”œ
Read 5 tweets
Jun 10
🔮 « La guerre est dans les gĂšnes des Russes » : un entretien inĂ©dit avec SergueĂŻ Karaganov, l’architecte de la gĂ©opolitique de Poutine
Entretiens Doctrines de la Russie de Poutine

SergueĂŻ Karaganov, directeur du Conseil de politique Ă©trangĂšre et de dĂ©fense, est souvent prĂ©sentĂ© comme le principal architecte de la politique Ă©trangĂšre russe. Vladimir Poutine assure qu’il fait partie des auteurs qu’il lit rĂ©guliĂšrement. Dans les cercles du pouvoir russe, il est l’une des cautions intellectuelles les plus suivies et Ă©coutĂ©es du bellicisme que dĂ©ploie le rĂ©gime de Vladimir Poutine en Ukraine et contre l’Europe.

ConnaĂźtre les doctrines concurrentes — comprendre ce que les adversaires visent en nous dĂ©signant, en s’adonnant Ă  la manipulation et Ă  la propagande, tout en arsenalisant des imaginaires puissants — reste une clef dĂ©cisive pour la transformation gĂ©opolitique de notre continent. C’est pour cette raison qu’aprĂšs avoir traduit, contextualisĂ© et commentĂ© les principales publications de SergueĂŻ Karaganov — grĂące Ă  l’aide prĂ©cieuse de MarlĂšne Laruelleet de Guillaume Lancereau — nous avons dĂ©cidĂ© de l’interroger. 

- Comment comprenez-vous la convergence entre Trump et Poutine ? Vladislav Sourkov semble penser, par exemple, que « la Russie [de Poutine] est dĂ©sormais entourĂ©e de sosies et de parodistes » et que la Maison-Blanche dĂ©ploie une stratĂ©gie vis-Ă -vis du Canada, du Groenland, ou du canal de Panama qui n’est rien d’autre qu’une « imitation de notre nation [la Russie] audacieuse, consolidĂ©e, guerriĂšre et ‘sans frontiĂšres’ » ?

- Je n’ai pas pour habitude de commenter les dĂ©clarations de mes collĂšgues, mais il me semble qu’il est parfaitement idiot de poser la question en ces termes.

Contrairement Ă  ce que certains s’imaginent, Trump dispose d’une philosophie politique et Ă©conomique tout Ă  fait personnelle d’aprĂšs laquelle il prend des dĂ©cisions d’une façon certes radicale, mais, au fond, prudente.

Sa philosophie est, pour l’essentiel, sans rapport avec la Russie et les parallùles de cette nature me paraissent plus risibles qu’autre chose. 

- Comment définissez-vous la « philosophie » de Donald Trump ?

Trump est un nationaliste amĂ©ricain qui prĂ©sente certaines caractĂ©ristiques du messianisme traditionnel aux États-Unis. S’il peut parfois surprendre c’est qu’il a Ă©tĂ© vaccinĂ© contre la vermine mondialiste-libĂ©rale des trois ou quatre derniĂšres dĂ©cennies. 

- Justement dans ses charges contre le libĂ©ralisme, il semble souvent mettre en avant des valeurs communes avec la Russie de Poutine. MĂȘme sur la guerre en Ukraine, l’administration Trump semble chercher un rapprochement des États-Unis avec la Russie. Pourquoi ? Comment comprenez-vous cette tentative ? 

- On parle beaucoup d’un Ă©ventuel compromis et de ses diffĂ©rentes formes. En Russie aussi, dans les mĂ©dias et ailleurs, on discute avec enthousiasme des options qu’il pourrait ouvrir.

Il me semble toutefois qu’à ce stade, l’administration Trump n’a aucune raison de nĂ©gocier avec nous selon les conditions que nous avons fixĂ©es — et que par consĂ©quent ce rapprochement sera difficile. 

Bien que la guerre en Ukraine soit inutile et mĂȘme quelque peu nuisible pour le prĂ©sident amĂ©ricain — qui n’est qu’un figurant — du point de vue principal pour les États-Unis, c’est-Ă -dire du point de vue intĂ©rieur, l’équilibre des intĂ©rĂȘts est plutĂŽt propice Ă  sa poursuite.

Expliquez-vous.
La guerre est Ă©conomiquement avantageuse pour les États-Unis, car elle leur permet de moderniser leur complexe militaro-industriel, de piller leurs alliĂ©s europĂ©ens avec une vigueur renouvelĂ©e et d’imposer leurs intĂ©rĂȘts Ă©conomiques par le biais de sanctions systĂ©matiques Ă  l’encontre de pays du monde entier. 
Et, bien sĂ»r, elle permet aux États-Unis d’infliger davantage de dommages Ă  la Russie dans l’espoir de l’épuiser et, idĂ©alement, de l’écraser ou de la supprimer en tant que noyau militaro-stratĂ©gique de la majoritĂ© mondiale Ă©mergente et Ă©mancipĂ©e. Sans compter qu’elle est aussi un puissant đŸ”œImage
2.
soutien stratĂ©gique du principal concurrent de l’AmĂ©rique, la Chine. 

Certains observateurs et plusieurs partisans du prĂ©sident amĂ©ricain mettent en avant aujourd’hui l’existence d’une opĂ©ration complexe, une sorte de Kissinger in reverse : cinquante ans aprĂšs la visite de Nixon Ă  PĂ©kin, la Maison-Blanche chercherait Ă  Ă©loigner la Russie de la Chine, en se rapprochant cette fois-ci du Kremlin. Pensez-vous qu’il s’agit d’une interprĂ©tation conforme aux tendances actuelles ? Et quel est le risque qu’elle prĂ©sente vis-Ă -vis de votre doctrine de la « majoritĂ© mondiale » ?

La rupture de la Russie avec la Chine serait absurdement contre-productive pour nous. 
Contrairement Ă  ce que certains peuvent rapporter, alors que les membres de l’administration Trump du premier mandat avaient tentĂ© de nous persuader de le faire, ils comprennent aujourd’hui que la Russie n’acceptera jamais cette condition. 

- Il n’y a donc pas pour vous de condition suffisante à conduire à un rapprochement des États-Unis à la Russie ?

- Trois Ă©lĂ©ments pourraient pousser Trump Ă  nĂ©gocier un accord satisfaisant pour la Russie sur l’Ukraine.
Le premier serait le dĂ©part de facto de la Russie de son alliance avec la Chine — nous pouvons l’exclure. 

Le deuxiĂšme, la menace d’une rĂ©pĂ©tition de la grotesque retraite de Kaboul, c’est-Ă -dire la dĂ©faite totale et la capitulation honteuse du rĂ©gime de Kiev et l’échec Ă©vident de l’Occident dirigĂ© par les États-Unis. 
Et le troisiĂšme est le risque que les hostilitĂ©s s’étendent aux États-Unis et Ă  leurs actifs vitaux dans le monde entier, avec des pertes humaines amĂ©ricaines massives, y compris la destruction de bases militaires.
Seuls ces deux derniers éléments demeurent à ce jour.
La dĂ©faite totale de l’Ukraine — avec sa capitulation pure et simple qui pourrait avoir un effet domino sur l’Europe — reste notre objectif, mais elle sera extrĂȘmement coĂ»teuse, voire prohibitive, car elle conduirait Ă  la mort de plusieurs milliers de nos meilleurs enfants, si elle n’était pas renforcĂ©e par un recours plus actif Ă  la dissuasion nuclĂ©aire, ce que je prĂ©conise pour sortir de cette impasse.

- La Russie aurait-elle intĂ©rĂȘt Ă  ce que la Maison-Blanche poursuive sa stratĂ©gie visant l’annexion du Groenland, en mettant en discussion l’intĂ©gralitĂ© territoriale de l’un de ses alliĂ©s de l’OTAN ?

- Pour le dire franchement, l’OTAN n’est pas seulement un vestige de la Guerre froide  : c’est surtout un cancer qui ronge la sĂ©curitĂ© europĂ©enne. 

J’ignore ce qu’il en sera de l’annexion du Groenland mais, le cas Ă©chĂ©ant, j’espĂšre qu’elle contribuera Ă  faire finir l’OTAN aux poubelles de l’histoire — et le plus tĂŽt sera le mieux. Elle ne mĂ©rite rien d’autre.

Depuis des annĂ©es, je critique les dĂ©cideurs russes qui ont tentĂ© de rĂ©tablir des liens avec cette organisation qui est, par dĂ©finition, hostile, productrice de conflits et, de surcroĂźt, criminelle, s’étant rendue coupable d’agressions en sĂ©rie. Je ne rappellerai ici que le viol de la Yougoslavie, la guerre monstrueuse que l’immense majoritĂ© des pays de l’OTAN a menĂ©e en Irak, oĂč un million de personnes ont trouvĂ© la mort et oĂč les pertes humaines se poursuivent Ă  l’heure oĂč je parle, ou encore l’agression de l’OTAN contre la Libye, qui a abouti Ă  la destruction d’un pays relativement prospĂšre, l’un des pays les plus prospĂšres de l’Afrique du Nord.
J’espĂšre que l’OTAN crĂšvera. Cette organisation n’a pas d’autre avenir. Elle a pu jouer par le passĂ© un rĂŽle plutĂŽt positif, en contenant l’Allemagne, en limitant l’influence du communisme — ce qui Ă©tait bien son objectif principal —, en contrebalançant l’URSS au sein d’un systĂšme relativement stable de confrontation entre grandes puissances. 
Mais il y a bien longtemps que l’OTAN n’est plus rien d’autre qu’une organisation nocive, purement et exclusivement nocive pour la sĂ©curitĂ© mondiale. Plus vite elle disparaĂźtra, mieux ça sera.

- L’Union europĂ©enne est-elle, selon vous, l’ennemi commun de la Maison-Blanche et du Kremlin ? đŸ”œ
3.
- L’appellation d’« Europe collective »a-t-elle un sens Ă  vos yeux  ? Est-elle liĂ©e Ă  la notion d’« eurofascisme »qu’emploient dĂ©sormais les services russes qui appellent Ă  une nouvelle alliance entre la Russie et les États-Unis ? 

- Je suis affligĂ© par la trajectoire qu’empruntent les pays europĂ©ens et l’Union europĂ©enne.

À cause de la dĂ©chĂ©ance morale de ses Ă©lites, le projet europĂ©en est aujourd’hui dans l’impasse, aprĂšs avoir atteint un certain apogĂ©e. La gĂ©nĂ©ration politique actuelle Ă©choue sur tous les fronts et cherche son salut dans l’entretien d’une hostilitĂ© croissante, voire dans une prĂ©paration Ă  la guerre contre la Russie, ce qui est proprement sidĂ©rant, une sorte de prĂ©paratif Ă  un suicide rapide. Je pense que l’Europe collective est inĂ©vitablement amenĂ©e Ă  se dissoudre. Il ne me semble pas qu’elle puisse tenir longtemps en tant qu’entitĂ© sans se dĂ©sagrĂ©ger.

Cela aura Ă©videmment des consĂ©quences positives. Une Europe collective telle qu’elle existe aujourd’hui, sous la double direction d’une Ă©lite consumĂ©riste et d’une Ă©lite faillie, qui souffle sur les braises de l’hystĂ©rie guerriĂšre, cela ne sert certainement pas les intĂ©rĂȘts de la Russie.

L’hypostase prĂ©cĂ©dente, celle d’une Europe pacifique, Ă©tait bien plus conforme Ă  nos intĂ©rĂȘts, sans compter que la politique actuelle de l’Europe ne rĂ©pond pas non plus aux intĂ©rĂȘts de sa propre population — mais je ne veux pas me prononcer Ă  leur place.

Quant Ă  « l’eurofascisme », il est clair qu’on en voit les symptĂŽmes. Cela fait longtemps que je le dis, bientĂŽt une quinzaine d’annĂ©es. Les Ă©checs accumulĂ©s et le recul de l’Europe dans la compĂ©tition internationale font que, tĂŽt ou tard, nous verrons ces symptĂŽmes se manifester dans un nombre croissant de pays d’Europe — j’espĂšre simplement que cela ne sera pas le cas partout, mĂȘme si les signes en sont dĂ©jĂ  visibles.

L’ultralibĂ©ralisme s’est toujours rĂ©alisĂ© sous la forme de son propre miroir inversĂ©.

C’est pourquoi je fais l’hypothĂšse d’une montĂ©e en puissance de l’eurofascisme, non pas dans les formes qu’il a prises sous Franco, Mussolini ou Hitler, mais sous les traits du nĂ©o-totalitarisme libĂ©ral.

L’Europe s’apprĂȘte Ă  traverser une pĂ©riode difficile  : les tendances fascistes et nationalistes vont certainement se renforcer dans de nombreux pays. J’ai l’impression que l’on a bien conscience de tout cela en Russie et que, cette fois-ci, nous saurons y faire face, nous saurons empĂȘcher l’Europe de devenir une menace pour notre sĂ©curitĂ© et celle du monde. En dernier recours, nous saurons y faire face Ă  nous seuls. Je rappelle que je suis un EuropĂ©en russe, bien qu’eurasiatique. Mais cela ne retire rien au fait que l’Europe a Ă©tĂ© la source des principales calamitĂ©s de l’humanitĂ© au cours de ces cinq derniers siĂšcles. 

- Êtes-vous partisan de l’idĂ©e, formulĂ©e par Curtis Yarvin et d’autres intellectuels trumpistes, que les nations europĂ©ennes devraient ĂȘtre aidĂ©es — y compris par le biais de changements de rĂ©gime — Ă  restaurer leur culture traditionnelle et des formes de gouvernement plus autoritaires, en lien avec la Russie  ? 

- Je ne partage pas l’idĂ©e que les nations europĂ©ennes devraient y ĂȘtre aidĂ©es, mais j’espĂšre qu’elles y parviendront par elles-mĂȘmes, d’une maniĂšre ou d’une autre. Toute ingĂ©rence extĂ©rieure risquerait plutĂŽt de freiner ce mouvement. L’Europe a Ă©tĂ© le berceau des pires courants idĂ©ologiques, de guerres monstrueuses, de gĂ©nocides de masse. Des gouvernements ou des normes plus autoritaires pourraient avoir de nouveau des effets catastrophiques sur le reste du monde. C’est pourquoi l’option que je privilĂ©gie consiste plutĂŽt Ă  prendre acte de la fin de l’aventure europĂ©enne, Ă  ce que la Russie prenne ses distances vis-Ă -vis de l’Europe et reconnaisse, enfin, que son voyage europĂ©en touche Ă  sa fin. Nous n’avons plus rien Ă  tirer de l’Europe, sauf des menaces militaires et l’infection par ses pseudo-valeurs.

- Pensez-vous que l’horizon eurasiatique s’est dĂ©finitivement clos ? đŸ”œ
Read 6 tweets
May 30
🔮 Un sultan de 22 ans a rĂ©ussi, grĂące aux canons de l’Hongrois Orban de Brașov, Ă  dĂ©truire les murailles de la forteresse de l’Empire chrĂ©tien. Le 29 mai 1453 : la chute de Constantinople, capitale spirituelle des Roumains. Une histoire qui n’est pas enseignĂ©e Ă  l’école.
par Mănăstirea Petru Vodă

📍Il y a 571 ans, le 29 mai 1453 : la chute de Constantinople, capitale spirituelle des Roumains

Un sultan de 22 ans, avec les canons de l’Hongrois Orban de Brașov, a rĂ©ussi Ă  abattre les murailles de la forteresse de l’Empire chrĂ©tien.

Il y a 571 ans, un mardi, le lendemain de la PentecĂŽte, la ville fondĂ©e par l’empereur Constantin le Grand Ă©tait conquise par les Turcs. « La chute de Constantinople fut une tragĂ©die pour toute la chrĂ©tientĂ©, pas seulement pour l’Orient orthodoxe. Elle fut une tache honteuse pour l’ensemble du monde chrĂ©tien, car personne ne s’est mobilisĂ© pour soutenir militairement Byzance. La dĂ©fense des Byzantins fut hĂ©roĂŻque. Le siĂšge dura du 5 avril au 29 mai. Dans cette tragĂ©die, il faut souligner la solitude de Constantinople et de l’Orthodoxie », rappelait l’acadĂ©micien Emilian Popescu.

Le 29 mai 1453, la citĂ© des citĂ©s, Constantinople, la nouvelle Rome, tombait. De nombreux auteurs et articles dĂ©plorent le sort de toute la chrĂ©tientĂ© face Ă  cette tragĂ©die, mais il est surprenant que personne n’explique pourquoi elle est tombĂ©e et quelle Ă©tait la rĂ©alitĂ© historique lorsque Mahomet II, un sultan de 22 ans, a rĂ©ussi, avec les canons de l’Hongrois Orban de Brașov, Ă  dĂ©truire les cĂ©lĂšbres murailles qui avaient rĂ©sistĂ© Ă  tant d’armĂ©es assiĂ©geantes et Ă  entrer dans la ville.

Nous sommes face à une sorte de lamentation virtuelle qui ignore les causes de ce désastre.

La réalité historique est profondément triste et rarement exprimée.

Constantinople fut vĂ©ritablement la nouvelle Rome, la capitale d’un Empire chrĂ©tien pendant plus de mille ans, avec une interruption au XIIIe siĂšcle, rarement mentionnĂ©e.

Constantinople (ou Tsargrad) fut, pendant plus de mille ans, la plus grande ville du monde, comptant entre 400 000 et 500 000 habitants, majoritairement chrĂ©tiens orthodoxes. Ces chrĂ©tiens venaient de toutes les provinces de l’Empire romain, et leur accĂšs aux structures militaires, administratives et ecclĂ©siastiques Ă©tait libre et Ă©gal, selon la prĂ©paration, le talent et le zĂšle de chacun.

La grande tragĂ©die de Constantinople commence au IXe siĂšcle, lorsque, dans le contexte d’une renaissance exceptionnelle des sciences et de la philosophie chrĂ©tienne, soutenue par une sĂ©rie de reconquĂȘtes militaires, apparaĂźt ce qu’on appellera plus tard le nationalisme grec, c’est-Ă -dire la confusion entre la culture chrĂ©tienne de langue grecque et les idĂ©aux politiques. On ne peut qu’ĂȘtre attristĂ© que les Romains hellĂ©nophones de Constantinople aient pu ĂȘtre sĂ©duits par une hypothĂšse Ă  laquelle ni les MacĂ©doniens d’Alexandre le Grand, ni les savants et politiciens de l’ancienne Rome (qui parlaient majoritairement le grec ancien, langue de la culture romaine jusqu’aux environs de 200 ap. J.-C.) n’avaient succombĂ©.

La tentation du nationalisme grec fut suivie d’une sĂ©rie de tragĂ©dies, comme celle de l’empereur Basile II Bulgaroctone, qui se place Ă  la tĂȘte d’un phĂ©nomĂšne que nous qualifierions aujourd’hui de « chauvinisme ». Les Bulgares et les Serbes se virent interdire l’accĂšs aux fonctions dans l’armĂ©e et l’administration de l’Empire romain, sous peine de mort. Ce prĂ©cĂ©dent permit que la mĂȘme attitude s’applique Ă  d’autres ethnies. Plus tard, sous les empereurs ComnĂšnes, une vĂ©ritable Ă©puration ethnique eut lieu, les Valaques Ă©tant les premiers Ă  en souffrir, car ils Ă©taient les plus nombreux. En 1182, les Latins romano-catholiques furent Ă©galement chassĂ©s, ceux qui restaient dans la ville Ă©tant massacrĂ©s.
En 1185, l’empereur imposa de nouvelles taxes aux Valaques et aux Slaves des Balkans (contrairement aux Grecs de la ville), ce qui provoqua la grande rĂ©volte des frĂšres Asan et la crĂ©ation de l’Empire valaque-bulgare đŸ”œImage
2.
en 1187. Une sĂ©rie de guerres scella dĂ©finitivement le sort de l’unitĂ© impĂ©riale constantinopolitaine. AprĂšs l’assassinat de Jean Asan en 1196, son jeune frĂšre, Ioniță Caloian, prit l’initiative et parvint Ă  Ă©tendre encore davantage la domination valaque-bulgare, devenue entre-temps la vĂ©ritable nouvelle Rome.

En raison du chauvinisme grec constantinopolitain, les Valaques et les Slaves du Sud dĂ©cidĂšrent de fonder un nouvel empire, adoptant le slavon comme langue officielle, administrative et ecclĂ©siastique. Depuis la fin du XIIe siĂšcle, nous, Roumains, utilisons Ă©galement le slavon comme langue liturgique de l’Église.

La raison de l’adoption d’une autre langue Ă©tait l’idĂ©e romaine d’unir tous les chrĂ©tiens orthodoxes sous un seul empire et de garantir leur unitĂ© par une langue contenant toute la culture chrĂ©tienne. À ce moment-lĂ , le slavon commençait Ă  acquĂ©rir un certain prestige, la majoritĂ© de la littĂ©rature chrĂ©tienne ayant dĂ©jĂ  Ă©tĂ© traduite dans cette langue.

Il n’est pas surprenant que lors de l’arrivĂ©e de la quatriĂšme croisade en 1204, Ioniță Caloian, l’empereur valaque-bulgare, offrit son soutien aux Latins pour punir les Grecs de la ville.

La grande surprise fut lorsque les Latins se mirent Ă  piller et Ă  massacrer. Le 12 avril 1204 marqua pour Constantinople le dĂ©but d’un immense gĂ©nocide et du plus grand pillage de l’histoire de l’humanitĂ©. Si l’Europe occidentale est aujourd’hui une puissance financiĂšre, cela est en grande partie dĂ» au pillage de Constantinople en 1204. Le chauvinisme grec de Constantinople fut le facteur dĂ©clencheur de la tragĂ©die. Le chauvinisme fut la principale raison de la disparition de l’Empire romain d’Orient.
Ainsi, la vĂ©ritable chute de Constantinople eut lieu le 12 avril 1204. AprĂšs l’annĂ©e dĂ©sastreuse de 1204, qui marqua Ă©galement l’effondrement de tout rĂȘve d’unitĂ© chrĂ©tienne, Tsargrad ne fut plus qu’une ombre de ce qu’elle avait Ă©tĂ©, son influence historique notable aprĂšs cette date se limitant au domaine ecclĂ©siastique.

Ioniță Caloian tourna immĂ©diatement ses armes contre les Latins, voyant l’ampleur inimaginable du pillage et l’athĂ©isme des envahisseurs latins. L’annĂ©e suivante, en 1205, Caloian vainquit et captura le chef de la quatriĂšme croisade, Baudouin de Flandre. Caloian mourut en 1207, lors du siĂšge de Thessalonique croisĂ©e/papiste, assassinĂ©. Il est Ă  noter ici l’audace du chauvinisme grec, qui, aprĂšs 1207, reprĂ©senta dans une icĂŽne Saint DĂ©mĂ©trius, le grand martyr et patron spirituel de Thessalonique, tenant une lance et tuant Caloian/Scaloian, bien que trĂšs peu d’historiens de l’art puissent aujourd’hui expliquer correctement cette reprĂ©sentation.

D’une population de plus de 400 000 habitants à la fin du XIIe siùcle, Constantinople passa à
 50 000 habitants, majoritairement latins/papistes.
Ce n’est qu’en 1261 que les Grecs parvinrent Ă  reconquĂ©rir la ville, au prix de grands efforts. S’ensuivirent quelques dĂ©cennies de compromis politiques et ecclĂ©siastiques dont on parle rarement. Ces compromis contribuĂšrent Ă  fragmenter davantage la conscience orthodoxe dans les frontiĂšres de l’ancien Empire romain.

Malheureusement pour l’idĂ©al d’unitĂ© chrĂ©tienne, mĂȘme aprĂšs 1261, le chauvinisme continua de jouer son rĂŽle. Bien qu’il n’y ait plus eu d’épuration ethnique, la capitale devint presque exclusivement grecque, et les liens avec les autres chrĂ©tiens orthodoxes de l’ancien empire furent rĂ©duits au minimum.

La population de la ville ne dĂ©passa plus, jusqu’à la conquĂȘte ottomane, les 70 000 habitants.

Comme mentionnĂ©, les compromis politiques aprĂšs 1261 divisĂšrent le monde politique, puis ecclĂ©siastique. La plupart des nobles et des dĂ©tenteurs du pouvoir pensaient qu’une alliance avec l’Occident latin/papiste permettrait de sauver l’empire, devenu dĂ©sormais un empire grec. Une minoritĂ©, malheureusement, plaidait pour l’abandon du chauvinisme et pour un renforcement de l’enseignement chrĂ©tien apostolique et orthodoxe, qui permettrait de restaurer l’ancienne đŸ”œ
3.
domination impĂ©riale romaine. À quelques exceptions prĂšs, comme celles liĂ©es Ă  Saint GrĂ©goire Palamas, mĂ©tropolite de Thessalonique, et aux saints patriarches Isidore, Calliste I et PhilothĂ©e, soutenus par la famille impĂ©riale des CantacuzĂšnes, la plupart des empereurs constantinopolitains aprĂšs 1261 souffraient d’uniatisme et plaçaient plus d’espoir dans la puissance militaire occidentale que dans Dieu. En examinant rĂ©trospectivement les biographies des empereurs entre 1261 et 1453, l’historien de l’Empire romain chrĂ©tien ne peut s’empĂȘcher de s’étonner de voir comment ils ont manquĂ© l’essence mĂȘme qui avait attirĂ© la bĂ©nĂ©diction de Dieu sur l’empire : un État chrĂ©tien, guidĂ© par l’Évangile et les saints conciles ƓcumĂ©niques, propageant une culture, un art et une science chrĂ©tiens sur son territoire et dans le reste du monde connu, uni par une seule liturgie, cĂ©lĂ©brĂ©e dans la langue des peuples respectifs ou dans une autre langue classique lĂ  oĂč la culture Ă©crite d’un peuple n’était pas suffisamment dĂ©veloppĂ©e.

À maintes reprises, les empereurs, en plus des alliances militaires et matrimoniales avec diverses maisons rĂ©gnantes d’Europe occidentale, tentĂšrent d’établir des liens permanents avec le Vatican, dans l’espoir de reconquĂ©rir, par le biais des croisades, leurs anciennes possessions. On ne peut que s’étonner qu’ils n’aient pas compris que ces croisades n’avaient pour but apparent que la restauration de l’empire chrĂ©tien, leur vĂ©ritable objectif Ă©tant le pillage sous toutes ses formes et le remplacement de la hiĂ©rarchie orthodoxe par celle papiste. Finalement, en 1438, l’empereur Jean VIII PalĂ©ologue se rendit en Italie, au concile de Ferrare, accompagnĂ© du patriarche de Constantinople et des principaux hiĂ©rarques de l’Église, venant de l’empire et de l’extĂ©rieur (par exemple, le mĂ©tropolite Damien de Suceava et le mĂ©tropolite Isidore de Kiev Ă©taient prĂ©sents). Pendant un an de discussions, alors que la peste obligea le concile Ă  se dĂ©placer Ă  Florence, toutes les divergences entre l’enseignement apostolique et orthodoxe oriental et les innovations latines furent examinĂ©es. MalgrĂ© les arguments apostoliques et patristiques avancĂ©s, la saine doctrine traditionnelle de l’Église fut mise de cĂŽtĂ© sous divers prĂ©textes. Les hiĂ©rarques orthodoxes furent contraints de signer l’union avec le Vatican. Sous la pression politique, voire militaire, la plupart signĂšrent, apostasiant. Un seul hiĂ©rarque, Saint Marc d’ÉphĂšse, refusa de signer, restant fidĂšle Ă  l’enseignement apostolique.
L’empereur et les hiĂ©rarques rentrĂšrent chez eux aprĂšs avoir signĂ© leur propre apostasie. Bien qu’à leur retour Ă  Constantinople, ils aient pris toutes les mesures pour imposer l’union (l’Église conservait son culte, mais le pape Ă©tait mentionnĂ© dans toutes les liturgies, le Credo Ă©tait rĂ©citĂ© avec l’ajout du Filioque, et tous les clercs grecs Ă©taient obligĂ©s de co-cĂ©lĂ©brer avec les Latins), une grande partie de la population rejeta l’union, se rassemblant autour du moine Gennade Scholarios et de quelques clercs partageant son opinion.

Dieu bĂ©nit les quelques-uns qui gardĂšrent l’esprit orthodoxe et s’opposa Ă  cette violation de la foi de l’Église :

‱ La plupart des archevĂȘques hors de l’empire (et certains Ă  l’intĂ©rieur) rejetĂšrent l’union ;
‱ Les signataires de l’union furent chassĂ©s de leurs siĂšges Ă©piscopaux, surtout ceux hors de l’empire grec (comme Ă  Kiev et Ă  Suceava) ;
‱ Les mĂ©tropoles de TĂąrgoviște et de Suceava passĂšrent temporairement sous l’obĂ©dience canonique de l’archevĂȘchĂ© d’Ohrid, restĂ© orthodoxe ;
‱ En 1443, un concile panorthodoxe se tint Ă  JĂ©rusalem, avec la participation du mĂ©tropolite ArsĂšne de CĂ©sarĂ©e de Cappadoce et des patriarches d’Alexandrie, d’Antioche et de JĂ©rusalem, qui condamnĂšrent et rejetĂšrent l’union, envoyant une lettre de rĂ©primande Ă  l’empereur de Constantinople ;
‱ À Constantinople, le moine Gennade Scholarios, chef de la faction orthodoxe, avait Ă©crit sur sa porte : « PlutĂŽt le turban turc que la đŸ”œ
Read 4 tweets
May 24
🔮 Un texte extraordinaire !

📍La santĂ© comme nouveau champ de bataille

Nous assistons à une stratégie planifiée, une opération systématique de dépossession des peuples de leurs droits, de suspension des constitutions et de centralisation du pouvoir sous le prétexte de la santé publique.
un éditorial de Phil Broq

📍Croire que les laboratoires pharmaceutiques Ɠuvrent pour la santĂ©, c’est comme croire que les marchands d’armes travaillent pour la paix.
Lorsque ces deux forces se rencontrent, elles ne bĂątissent pas un monde plus sĂ»r. Elles engendrent l’OMS, une organisation qui, loin d’ĂȘtre un rempart de la santĂ© publique, s’est muĂ©e en un outil de domination globaliste, de manipulation et de spoliation des souverainetĂ©s et libertĂ©s humaines.

Le 20 mai 2025 marquera une nouvelle page dans l’histoire de la gouvernance mondiale, lorsque la 78e AssemblĂ©e mondiale de la SantĂ© a ratifiĂ© un « traitĂ© pandĂ©mique » qui, sous couvert de protĂ©ger la planĂšte, octroie des pouvoirs exorbitants Ă  une institution corrompue jusqu’à l’os : l’OMS.

Sous son vernis humanitaire, cette organisation, gĂ©nĂ©reusement financĂ©e par des intĂ©rĂȘts privĂ©s comme la Fondation Gates et dirigĂ©e par un homme Ă  la rĂ©putation sulfureuse (un ancien ministre Ă©thiopien accusĂ© de graves exactions liĂ©es aux massacres au Rwanda), se transforme en une vĂ©ritable police sanitaire mondiale.

Sans lĂ©gitimitĂ© dĂ©mocratique, sans contrĂŽle parlementaire ni consultation des peuples, l’OMS s’arroge dĂ©sormais le droit d’imposer des mesures liberticides Ă  des nations entiĂšres.

Vaccins obligatoires dĂ©ployĂ©s Ă  une vitesse fulgurante, restrictions globales dĂ©crĂ©tĂ©es d’un claquement de doigts, passeports numĂ©riques traquant chaque citoyen.

Le tout, emballé dans le vernis cynique de la « sécurité sanitaire mondiale ».

Mais cette mascarade n’a pas trompĂ© tout le monde. Certains pays, encore debout, ont refusĂ© de se plier Ă  cette tyrannie dĂ©guisĂ©e : les États-Unis, la Russie, la Chine, le BrĂ©sil, l’Inde, l’Afrique du Sud, IsraĂ«l, l’Égypte, la Turquie


Ces nations ont percĂ© Ă  jour la manƓuvre. Elles ont compris que ce traitĂ© n’est qu’un cheval de Troie, une tentative dĂ©guisĂ©e de prise de contrĂŽle mondiale. Un mĂ©canisme savamment orchestrĂ© pour dĂ©pouiller les peuples de leur souverainetĂ© et suspendre les constitutions sous prĂ©texte de « crise ».
Ce n’est plus une thĂ©orie du complot, mais une rĂ©alitĂ© qui se dĂ©roule sous nos yeux. Une stratĂ©gie planifiĂ©e, une opĂ©ration systĂ©matique visant Ă  priver les peuples de leurs droits, Ă  suspendre les constitutions et Ă  centraliser le pouvoir sous couvert de santĂ© publique.
Les « grands » de ce monde n’ont pas construit d’hĂŽpitaux. Ils ont bĂąti des usines Ă  virus pour stĂ©riliser et dĂ©peupler la planĂšte.

Un programme conçu de sang-froid par une élite technocratique, qui érige désormais des laboratoires expérimentaux à ciel ouvert aux quatre coins du globe.
Parmi eux, des laboratoires P4 officiels et d’autres, clandestins, non rĂ©pertoriĂ©s.

Le Covid n’a Ă©tĂ© qu’un Ă©chauffement.
Pendant des dĂ©cennies, des gĂ©nĂ©rations ont Ă©tĂ© conditionnĂ©es Ă  faire aveuglĂ©ment confiance Ă  des institutions internationales comme l’OMS, l’ONU, le CDC, le NIH ou GAVI.

Soutenues par les gouvernements, les mĂ©dias et les puissances financiĂšres, ces organisations se sont imposĂ©es comme les garants du bien-ĂȘtre mondial. À tort, elles sont perçues comme des bastions d’impartialitĂ©, de dĂ©vouement humanitaire et de bienveillance universelle.

Mais derriĂšre cette façade rassurante se tapit une mascarade perfide. Loin d’ĂȘtre les sauveurs de l’humanitĂ©, ces institutions sont les rouages d’une machine mondiale de contrĂŽle, conçue pour Ă©craser l’humanitĂ© et mettre en Ɠuvre un plan machiavĂ©lique.
Cette machine n’est pas dirigĂ©e par des mĂ©decins ou des scientifiques dĂ©vouĂ©s au bien commun, mais par des financiers, des technocrates sans scrupules et des industriels – des cartels d’armement aux gĂ©ants agroalimentaires et pharmaceutiques – tous plus soucieux de profits que de santĂ© đŸ”œImage
2.
publique ou de bien-ĂȘtre humain.

Loin de protĂ©ger les populations dont elles avaient la charge, ces organisations ont tissĂ© un vaste rĂ©seau d’influence, un cartel transnational aux ambitions totalitaires et aux intĂ©rĂȘts financiers sordides.

Leurs vĂ©ritables objectifs ne sont pas la sĂ©curitĂ© ou la protection des populations, mais la privatisation des droits fondamentaux, la concentration du pouvoir Ă©conomique et politique, et l’exploitation sans limite des citoyens comme des ressources naturelles.

Le contrĂŽle, sous l’apparence de la science et du bien-ĂȘtre, est devenu leur vocation suprĂȘme. Un contrĂŽle qui ne se cantonne pas Ă  la santĂ© publique, mais englobe la vie privĂ©e, les libertĂ©s individuelles et, plus insidieusement encore, l’autonomie des nations.
Ces cartels transnationaux ont infiltrĂ© les plus hautes sphĂšres du pouvoir, armĂ©s de milliards d’euros, de dollars et de puissants rĂ©seaux mĂ©diatiques.
En consolidant leur emprise, ces organisations ont instaurĂ© un systĂšme complexe et opaque de surveillance mondiale, oĂč chaque facette de la vie humaine est scrutĂ©e, mesurĂ©e et contrĂŽlĂ©e.

L’objectif est la soumission totale au service de leur plan. Les citoyens ne sont plus des individus libres, mais des sujets d’expĂ©rimentation ou des unitĂ©s Ă©conomiques Ă  rĂ©guler, exploiter et dominer.

Tout a Ă©tĂ© conçu pour façonner un monde oĂč la santĂ© et la sĂ©curitĂ© servent de prĂ©texte idĂ©al Ă  des mesures de violence silencieuse et insidieuse, soutenues par des restrictions des libertĂ©s, une soumission forcĂ©e et la transformation des populations en un troupeau numĂ©rique, oĂč chaque geste, chaque mot, chaque pensĂ©e est traquĂ©, enregistrĂ© et façonnĂ© pour servir cette Nouvelle Ordre Mondiale mafieuse.

L’influence de ces organisations n’est pas seulement Ă©conomique, mais profondĂ©ment politique.

AveuglĂ©s par des financements corrompus, le chantage sous toutes ses formes et des accords occultes, les gouvernements ont largement laissĂ© les technocrates de l’OMS et les financiers de GAVI dicter les grandes lignes des politiques publiques mondiales.

Les dĂ©cisions cruciales, qui auraient dĂ» relever des autoritĂ©s Ă©lues dĂ©mocratiquement, sont dĂ©sormais prises dans l’ombre, loin de tout contrĂŽle populaire.
L’OMS, sous couvert de neutralitĂ© et de son rĂŽle d’organisme international indĂ©pendant, a acquis un pouvoir dĂ©mesurĂ© dans la gestion des crises sanitaires mondiales.
Mais cette « indĂ©pendance » n’est qu’une illusion. DerriĂšre cette façade se cachent les mains de Bill Gates, George Soros et autres magnats pharmaceutiques, qui orientent les prioritĂ©s sanitaires non pas selon les besoins rĂ©els des populations, mais selon les profits Ă  engranger.
GAVI, loin d’ĂȘtre une simple organisation humanitaire, est une force motrice de la privatisation de la santĂ© mondiale, transformant la santĂ© publique en un marchĂ© global lucratif.

Ce qui semblait ĂȘtre une noble initiative pour vacciner les populations les plus pauvres s’est muĂ© en un mĂ©canisme de domination, oĂč les dĂ©cisions vaccinales sont dictĂ©es par des intĂ©rĂȘts privĂ©s.

Loin de sauver des vies, ce systĂšme impose une dĂ©pendance Ă©conomique aux pays les plus vulnĂ©rables, leur infligeant des solutions Ă  l’efficacitĂ© douteuse et Ă  des coĂ»ts exorbitants.

Tout est orchestrĂ© pour diviser et rĂ©gner, pour maintenir un statu quo Ă©conomique oĂč l’élite mondiale dĂ©tient toutes les cartes.

Ce contrĂŽle perdure mĂȘme aprĂšs la crise, avec une surveillance numĂ©rique imposĂ©e par des outils comme le passeport sanitaire numĂ©rique.
Nous constatons que les cryptomonnaies d’État ne rĂ©pondent pas seulement Ă  une crise financiĂšre ou sanitaire.
Nous assistons Ă  une reconfiguration totale des sociĂ©tĂ©s humaines, oĂč la libertĂ© individuelle devient une exception, et chaque geste est scrutĂ© et analysĂ©.

La surveillance comportementale devient la norme.

La vie privĂ©e n’est plus qu’un vestige du passĂ©.

L’individu est rĂ©duit Ă  une unitĂ© de contrĂŽle dans un systĂšme de crĂ©dit social, oĂč les comportements sont Ă©valuĂ©s đŸ”œ
3.
notĂ©s et, finalement, manipulĂ©s pour servir les grands intĂ©rĂȘts Ă©conomiques.

L’objectif ultime est d’instaurer une dictature technocratique, oĂč les libertĂ©s individuelles ne sont qu’un lointain souvenir.
La santĂ©, loin d’ĂȘtre un droit universel, devient un outil d’asservissement. Un instrument de domination, oĂč la peur est cultivĂ©e et exploitĂ©e pour justifier des mesures de contrĂŽle toujours plus invasives et autoritaires.

Ainsi, le vĂ©ritable cartel pharmaceutique ne se limite pas aux laboratoires et aux financiers, mais forme un rĂ©seau tentaculaire d’acteurs politiques, financiers et industriels interconnectĂ©s par une convergence d’intĂ©rĂȘts privĂ©s, crĂ©ant une architecture invisible de domination.

L’unique but de ce gouvernement mondial non Ă©lu, largement opaque, est de maintenir les populations sous contrĂŽle, d’anĂ©antir toute forme de souverainetĂ© nationale et d’imposer une surveillance totale.

Les vĂ©ritables maĂźtres de ce systĂšme ne sont ni la science ni l’éthique, mais le profit, l’oppression et le contrĂŽle global.
À la tĂȘte de ce cartel, des figures comme Fauci, Obama, Clinton, Biden, Soros et Gates, des hommes et des femmes de pouvoir qui, sous prĂ©texte de combattre des crises qu’ils fabriquent de toutes piĂšces, mĂšnent une guerre ouverte contre la libertĂ©, la souverainetĂ© et l’indĂ©pendance des peuples.
La pandĂ©mie de Covid-19 a servi de cheval de Troie et de terrain d’essai. Sous prĂ©texte de protĂ©ger les populations d’un danger hypothĂ©tique, amplifiĂ© par une presse propagandiste, le monde entier a Ă©tĂ© mis Ă  l’arrĂȘt.
Les économies ont été ravagées, les libertés piétinées, et la soumission imposée par des pseudo-experts omnipotents.
Mais cette crise sanitaire n’était qu’une introduction Ă  un plan machiavĂ©lique bien plus vaste.
L’Ukraine, dĂ©vastĂ©e par la guerre et gangrĂ©nĂ©e par la corruption, est devenue un laboratoire biologique secret, oĂč des expĂ©riences dangereuses sur des pathogĂšnes mortels ont Ă©tĂ© menĂ©es, loin de tout contrĂŽle international.

C’était le terrain idĂ©al pour une manipulation Ă  grande Ă©chelle.
Sous la prĂ©sidence de Barack Obama, en 2005, un projet de coopĂ©ration sanitaire avec l’Ukraine a Ă©tĂ© lancĂ©. PrĂ©sentĂ© comme une aide humanitaire, il dissimulait des objectifs bien plus sinistres, avec des millions de dollars injectĂ©s dans des biolaboratoires destinĂ©s non pas Ă  sauver des vies, mais Ă  dĂ©velopper des armes biologiques.

Ce projet a pris de l’ampleur sous Joe Biden. Metabiota, une entreprise de recherche biologique, a servi de tĂȘte de pont pour canaliser les fonds et mettre en Ɠuvre des projets secrets.

Il est impossible de dissocier Hunter Biden, fils de l’ancien prĂ©sident, de cette affaire. MalgrĂ© les tentatives de la presse de qualifier ces rĂ©vĂ©lations de « conspiration », documents et tĂ©moignages attestent des liens directs entre Biden et ces laboratoires ukrainiens.

Mais pourquoi l’Ukraine, avec son absence de supervision, son infrastructure fragile et ses nombreuses zones d’ombre, est-elle devenue un lieu privilĂ©giĂ© pour ces expĂ©riences biologiques ?

La rĂ©ponse combine des facteurs gĂ©opolitiques et scientifiques. L’Ukraine n’a pas Ă©tĂ© seulement un champ de bataille stratĂ©gique, mais un laboratoire potentiel pour des programmes de guerre biologique, notamment parce que les preuves pouvaient ĂȘtre effacĂ©es plus facilement dans le chaos du conflit, sous les bombes russes.

Dans ce contexte, certains observateurs affirment que Vladimir Poutine a ordonnĂ© une avancĂ©e terrestre plutĂŽt que des bombardements massifs sur certaines installations sensibles, non par faiblesse militaire ou stratĂ©gie conventionnelle, mais pour Ă©viter une catastrophe biologique. đŸ”œ
Read 7 tweets
May 22
đŸ‡·đŸ‡Ž Roumanie :

Me Marina Ioana Alexandru demande à la CCR de recompter tous les votes, de constater la fraude électorale et d'annuler le second tour des élections présidentielles du 18 mai

📍À l’attention de :

COUR CONSTITUTIONNELLE
Palais du Parlement, Entrée B1,
Bucarest, Calea 13 Septembrie n°2, secteur 5, code postal 050725
Email :
registratura.generala@ccr.ro ; registratura.jurisdictionala@ccr.ro
Nous soussignés :

‱ Association des Juristes pour la DĂ©fense des Droits et LibertĂ©s (JADL), reprĂ©sentĂ©e par sa PrĂ©sidente, Mme Marina-Ioana Alexandru

‱ Association État de LibertĂ© (SDL), reprĂ©sentĂ©e par son PrĂ©sident, M. Pompiliu Diplan
En application des articles 1 points 3 et 5, article 2 point 2, article 29 point 1), article 30 point 1), article 31, article 142 point 1, article 146 lettre f) de la Constitution de la Roumanie, des articles 1, 2, 3 et 37 alinĂ©a 1 de la Loi n°47/1992 relative Ă  l’organisation et au fonctionnement de la Cour Constitutionnelle de Roumanie, republiĂ©e avec ses modifications et complĂ©tions ultĂ©rieures, des articles 3 et 52 de la Loi n°370/2004 relative Ă  l’élection du PrĂ©sident de la Roumanie, republiĂ©e avec ses modifications et complĂ©tions ultĂ©rieures, ainsi qu’en vertu de la DĂ©cision n°32 du 6 dĂ©cembre 2024 rendue par la Cour Constitutionnelle, publiĂ©e au Journal Officiel n°1231 du 6 dĂ©cembre 2024, nous formulons la prĂ©sente requĂȘte concernant le dĂ©roulement illĂ©gal de la campagne Ă©lectorale et du second tour des Ă©lections prĂ©sidentielles de 2025, faits ayant entraĂźnĂ© une fraude Ă©lectorale massive ayant modifiĂ© l’attribution du mandat de PrĂ©sident de la Roumanie, la condition lĂ©gislative d’annulation des Ă©lections prĂ©sidentielles n’étant applicable qu’aprĂšs l’achĂšvement complet du processus Ă©lectoral.

Nous vous prions, sur la base des preuves concrĂštes que nous mettons Ă  votre disposition, de :

1. ProcĂ©der au recomptage de tous les votes exprimĂ©s en Roumanie et Ă  l’étranger, dans des conditions de sĂ©curitĂ© maximale ;
2. Constatez la fraude Ă©lectorale lors du second tour du 18 mai 2025, ayant entraĂźnĂ© une modification de l’attribution du mandat de PrĂ©sident de la Roumanie aux Ă©lections prĂ©sidentielles de 2025, constituant Ă©galement une atteinte inadmissible Ă  l’ordre constitutionnel ;
3. Annuler le second tour des Ă©lections prĂ©sidentielles du 18 mai 2025, organisĂ© de maniĂšre abusive, illĂ©gale et anticonstitutionnelle, ayant entraĂźnĂ© une fraude Ă©lectorale massive modifiant l’attribution du mandat de PrĂ©sident de la Roumanie, et, par consĂ©quent, ordonner sa reprise immĂ©diate.
En vertu du principe fondamental d’accĂšs libre Ă  la justice et du droit de participer Ă  un acte de justice Ă©quitable, nous demandons Ă  ĂȘtre convoquĂ©s afin d’ĂȘtre prĂ©sents physiquement Ă  l’audience que vous fixerez pour le rĂšglement de la prĂ©sente affaire relative Ă  la saisine d’office de la Cour Constitutionnelle.
Concernant l’admissibilitĂ© de la saisine d’office de la Cour Constitutionnelle sur toute question relative au respect de l’ordre constitutionnel, nous soulignons que celle-ci est recevable en raison de la jurisprudence Ă©tablie par la DĂ©cision n°32 du 6 dĂ©cembre 2024, publiĂ©e au Journal Officiel n°1231 du 6 dĂ©cembre 2024, rendue Ă  la suite d’une saisine d’office visant Ă  annuler l’ensemble du processus Ă©lectoral pour l’élection du PrĂ©sident de la Roumanie en 2024, en raison d’ingĂ©rences Ă©trangĂšres dans l’acte Ă©lectoral.
La Cour Constitutionnelle a jugĂ© qu’un tel acte est possible et nĂ©cessaire, Ă  savoir qu’elle peut invalider des Ă©lections de sa propre initiative dans des circonstances exceptionnelles, telles que celles objet de la prĂ©sente affaire.
Ainsi, pour les ingĂ©rences Ă©trangĂšres dans l’acte Ă©lectoral et la fraude Ă©lectorale lors de l’élection du PrĂ©sident de la Roumanie en 2025, nous mettons Ă  votre disposition un ensemble de preuves substantielles, que vous avez l’obligation d’examiner et de prendre en considĂ©ration pour une rĂ©solution juste, Ă©thique et morale de l’affaire. đŸ”œImage
2.
La prĂ©sente saisine est justifiĂ©e par l’intĂ©rĂȘt, l’engagement et l’implication de nos organisations dans les questions relatives au respect de la Constitution de la Roumanie et de ses lois subsĂ©quentes, des droits et libertĂ©s fondamentaux de l’homme, de la sĂ©curitĂ© nationale, de la sĂ©curitĂ© sociale et de la vie de chaque membre de la sociĂ©tĂ© roumaine, ainsi que par l’élaboration de politiques publiques et la surveillance des activitĂ©s des autoritĂ©s publiques, en apportant un soutien au respect des droits et libertĂ©s de l’homme en tant qu’ĂȘtre vivant, et au respect des principes souverains du droit Ă  la vie, Ă  l’intĂ©gritĂ© physique et psychique, et Ă  l’expression d’un consentement libre, correctement informĂ©, non viciĂ© et dans des conditions d’éthique et de moralitĂ©. Ces objectifs constituent nos prioritĂ©s principales.

Le dĂ©roulement du processus Ă©lectoral dans des conditions de lĂ©galitĂ©, d’éthique, de moralitĂ©, de neutralitĂ© et d’impartialitĂ© est une question vitale d’intĂ©rĂȘt national, qui nous engage, particuliĂšrement lorsque la procĂ©dure Ă©lectorale est entachĂ©e d’actes Ă  caractĂšre pĂ©nal.

L’objectif de notre dĂ©marche est de rĂ©tablir la lĂ©galitĂ© et le fonctionnement de l’État roumain de droit, national, souverain, indĂ©pendant, unitaire et indivisible.

1. Dans l’exercice de ses attributions, la Cour Constitutionnelle est seule compĂ©tente pour statuer sur sa propre compĂ©tence, ce qui lui impose l’obligation de se saisir d’office dans son domaine de compĂ©tence, oĂč elle dispose de pouvoirs de vĂ©rification et de contrĂŽle, lorsqu’il existe des violations extrĂȘmement graves de la Constitution de la Roumanie, quelle que soit la mĂ©thode procĂ©durale de saisine.

2. Par sa DĂ©cision n°32 du 6 dĂ©cembre 2024, publiĂ©e au Journal Officiel n°1231 du 6 dĂ©cembre 2024, ayant force obligatoire gĂ©nĂ©rale et valable uniquement pour l’avenir (article 147 point 4 de la Constitution de la Roumanie), la Cour Constitutionnelle a statuĂ© ce qui suit :

« Selon les dispositions de l’article 146 lettre f) de la Constitution, de l’article 37 alinĂ©a 1 de la Loi n°47/1992, republiĂ©e au Journal Officiel de Roumanie, Partie I, n°807 du 3 dĂ©cembre 2010, et de l’article 3 de la Loi n°370/2004 relative Ă  l’élection du PrĂ©sident de la Roumanie, republiĂ©e au Journal Officiel de Roumanie, Partie I, n°650 du 12 septembre 2011, la Cour Constitutionnelle veille au respect de la procĂ©dure pour l’élection du PrĂ©sident de la Roumanie et confirme les rĂ©sultats du scrutin. »
« L’objectif de l’attribution constitutionnelle prĂ©vue par l’article 146 lettre f) est de garantir le respect du principe de la suprĂ©matie de la Constitution, prĂ©vu Ă  l’article 1 alinĂ©a 5, tout au long du scrutin prĂ©sidentiel, ainsi que des valeurs constitutionnelles prĂ©vues aux articles 1 alinĂ©a 3 et 2 alinĂ©a 1 de la Constitution, qui caractĂ©risent l’État roumain et que le PrĂ©sident de la Roumanie a le devoir de respecter et de dĂ©fendre. L’attribution de la Cour Constitutionnelle, selon laquelle elle ‘veille au respect de la procĂ©dure pour l’élection du PrĂ©sident’, rĂ©glementĂ©e par l’article 146 lettre f) de la Constitution, ne peut ĂȘtre interprĂ©tĂ©e de maniĂšre restrictive. Les dispositions de l’article 146 lettre f) de la Constitution doivent ĂȘtre corrĂ©lĂ©es avec celles de l’article 142 alinĂ©a 1 de la Constitution et de l’article 1 alinĂ©a 2 de la Loi n°47/1992, l’attribution de la Cour Constitutionnelle de veiller au respect de la procĂ©dure pour l’élection du PrĂ©sident ne pouvant ĂȘtre dissociĂ©e de son rĂŽle dans l’architecture constitutionnelle, celui de garant de la suprĂ©matie de la Constitution. »

« La dĂ©mocratie reprĂ©sente un Ă©lĂ©ment fondamental de l’ordre constitutionnel national et du patrimoine constitutionnel europĂ©en, et le droit Ă  des Ă©lections libres est unanimement reconnu comme l’expression la plus profonde de l’organisation d’une sociĂ©tĂ© dĂ©mocratique (voir Ă©galement la DĂ©cision n°242 du 3 juin 2020, publiĂ©e au Journal Officiel de Roumanie, Partie I, n°504 du 12 juin 2020, đŸ”œ
3.
paragraphe 105), étant essentiel et déterminant pour le systÚme démocratique. »
« Le droit de vote et le droit d’ĂȘtre Ă©lu sont cruciaux pour l’établissement et le maintien des fondements d’une dĂ©mocratie constitutionnelle authentique et effective, gouvernĂ©e par la primautĂ© du droit (voir, mutatis mutandis, la DĂ©cision du 17 mai 2016, rendue dans l’affaire KarĂĄcsony et autres contre la Hongrie, paragraphe 141), et sont garantis par la Constitution. Ainsi, la Cour constate que les droits Ă©lectoraux sont des droits fondamentaux de nature politique, constituent une condition sine qua non de la dĂ©mocratie et du fonctionnement dĂ©mocratique de l’État, et s’exercent dans le respect des exigences de la Constitution et des lois. »
« Selon l’article 1 alinĂ©a 3 de la Constitution, la Roumanie est un État de droit, dĂ©mocratique et social, dans lequel la dignitĂ© humaine, les droits et libertĂ©s des citoyens, le libre dĂ©veloppement de la personnalitĂ© humaine, la justice et le pluralisme politique reprĂ©sentent des valeurs suprĂȘmes, dans l’esprit des traditions dĂ©mocratiques du peuple roumain et des idĂ©aux de la RĂ©volution de dĂ©cembre 1989, et sont garantis. Ce texte constitutionnel Ă©tablit expressĂ©ment les valeurs sur lesquelles repose l’État roumain, celles-ci Ă©tant un corollaire de son existence dans le temps. De plus, l’article 1 alinĂ©a 3 de la Constitution prĂ©cise que ces valeurs doivent ĂȘtre comprises et appliquĂ©es ‘dans l’esprit des traditions dĂ©mocratiques du peuple roumain et des idĂ©aux de la RĂ©volution de dĂ©cembre 1989’. »
« Selon l’article 2 alinĂ©a 1 de la Constitution, ‘la souverainetĂ© nationale appartient au peuple roumain, qui l’exerce par ses organes reprĂ©sentatifs, constituĂ©s par des Ă©lections libres, pĂ©riodiques et Ă©quitables, ainsi que par rĂ©fĂ©rendum’. Ainsi, le caractĂšre Ă©quitable des Ă©lections est une expression de la souverainetĂ© et un principe fondamental de l’État roumain, qui constitue la base de l’établissement des rĂ©sultats des Ă©lections pour la fonction de PrĂ©sident de la Roumanie. En consĂ©quence, l’État a l’obligation d’assurer un processus Ă©lectoral transparent dans toutes ses composantes pour garantir l’intĂ©gritĂ© et l’impartialitĂ© des Ă©lections, celles-ci Ă©tant les prĂ©misses d’une dĂ©mocratie constitutionnelle authentique, de l’évolution dĂ©mocratique de l’État et de l’assurance de l’existence de l’État de droit. »
« L’État a une responsabilitĂ© positive de prĂ©venir toute interfĂ©rence injustifiĂ©e dans le processus Ă©lectoral par rapport aux principes constitutionnels. D’autre part, l’État a Ă©galement le devoir de neutralitĂ©, qui inclut l’obligation de renforcer la rĂ©silience des Ă©lecteurs, notamment par la sensibilisation de l’électorat Ă  l’utilisation des technologies numĂ©riques dans le cadre des Ă©lections, en particulier par la fourniture d’informations et d’un soutien adĂ©quat. Par consĂ©quent, l’État doit faire face aux dĂ©fis et aux risques gĂ©nĂ©rĂ©s par les campagnes de dĂ©sinformation organisĂ©es, susceptibles d’affecter l’intĂ©gritĂ© des processus Ă©lectoraux [voir, Ă  cet Ă©gard, les points 14, 17 et 20 de la DĂ©claration interprĂ©tative du Code de bonne conduite en matiĂšre Ă©lectorale concernant les technologies numĂ©riques et l’intelligence artificielle, adoptĂ©e par la Commission europĂ©enne pour la dĂ©mocratie par le droit (Commission de Venise), le 6 dĂ©cembre 2024]. »
« Selon l’article 81 alinĂ©a 1 de la Constitution, le PrĂ©sident de la Roumanie est Ă©lu par un vote universel, Ă©gal, direct, secret et librement exprimĂ©. »
« La libertĂ© des Ă©lecteurs de se former une opinion inclut le droit d’ĂȘtre correctement informĂ©s avant de prendre une dĂ©cision. Plus prĂ©cisĂ©ment, la libertĂ© des Ă©lecteurs de se former une opinion suppose le droit d’obtenir des informations correctes sur les candidats et le processus Ă©lectoral de toutes les sources, y compris en ligne, ainsi que la protection contre une influence injustifiĂ©e, par des actes ou faits illĂ©gaux et disproportionnĂ©s, sur leur comportement de vote. La publicitĂ© politique peut đŸ”œ
Read 7 tweets

Did Thread Reader help you today?

Support us! We are indie developers!


This site is made by just two indie developers on a laptop doing marketing, support and development! Read more about the story.

Become a Premium Member ($3/month or $30/year) and get exclusive features!

Become Premium

Don't want to be a Premium member but still want to support us?

Make a small donation by buying us coffee ($5) or help with server cost ($10)

Donate via Paypal

Or Donate anonymously using crypto!

Ethereum

0xfe58350B80634f60Fa6Dc149a72b4DFbc17D341E copy

Bitcoin

3ATGMxNzCUFzxpMCHL5sWSt4DVtS8UqXpi copy

Thank you for your support!

Follow Us!

:(