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Jun 14, 2023 ‱ 8 tweets ‱ 6 min read ‱ Read on X
🔮 #VaccinCovid19

📍Le dĂ©mantĂšlement d'un nouveau mensonge : Des milliers de dĂ©cĂšs dus au #Covid19 sont Ă©vitĂ©s en #IsraĂ«l "grĂące Ă  la vaccination".

📍Le Dr Eyal Shahar, professeur Ă©mĂ©rite de santĂ© publique en Ă©pidĂ©miologie et biostatistique, prouve, dans un billet de blog
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2.
Il existe plusieurs façons de dĂ©montrer la faussetĂ© des affirmations concernant les avantages "exceptionnels" des vaccins Covid. Je m'appuierai sur des donnĂ©es comparatives provenant de SuĂšde. Le pays qui a prouvĂ© au monde entier l'inutilitĂ© des blocages et de l'obligation de
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3.
Contrairement Ă  IsraĂ«l, la SuĂšde a traversĂ© la vague hivernale sans ĂȘtre vaccinĂ©e. Lorsque la vague s'est calmĂ©e, Ă  la fin du mois de mars 2021, seuls 10 % de la population suĂ©doise avaient reçu au moins une dose de vaccin Covid, contre 55 % de la population israĂ©lienne. À la
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4.
La figure 4 montre le nombre cumulĂ© de dĂ©cĂšs par Covid signalĂ©s dans chaque pays au dĂ©but et Ă  la fin de la pĂ©riode considĂ©rĂ©e, ainsi que le pourcentage de la population ayant reçu au moins une dose de vaccin Covid Ă  quatre moments diffĂ©rents. Les graphiques sont affichĂ©s sur
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5.
Début novembre 2020, le taux de mortalité Covid était de 2,3 (=5 995/2 569). Fin mars 2021, il était de 2,2 (=13 583/6 205). Entre-temps, le ratio était de 2,1 (7 588 décÚs Covid-19 en SuÚde contre 3 636 en Israël). C'est exactement le ratio de mortalité typique de la SuÚde
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Comme le montre l'histogramme de droite, le mĂȘme ratio (1,9) a Ă©tĂ© maintenu entre novembre 2020 et mars 2021 : 43 954 dĂ©cĂšs en SuĂšde contre 22 830 en IsraĂ«l. Si la vaccination en IsraĂ«l permettait d'Ă©viter 5 000 dĂ©cĂšs, le ratio devrait passer d'un niveau de rĂ©fĂ©rence de 2 à
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7.
Le ministÚre israélien de la santé a estimé une surmortalité de 9,5 % sur une période de quatre mois (à l'exclusion de novembre 2020), similaire à mon estimation la plus prudente (8,9 %), qui incluait le mois de novembre. Si 5 000 décÚs avaient été évités, la surmortalité au
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Aug 17
🔮 Les dossiers Epstein par @RealCandaceO - III ùme partie.

📍La peur de Donald Trump. La clĂ© pourrait ĂȘtre dans la robe bleue de Bill Clinton – MEGA, MAGA et Mossad

Bonjour Ă  tous. Jeffrey Epstein, c’est synonyme de danger mortel. C’est, semble-t-il, le message qu’a reçu un journaliste enquĂȘtant sur Epstein dans les annĂ©es quatre-vingt-dix. Je vais vous raconter cette histoire. Et si c’était la vĂ©ritable raison de la peur de Donald Trump ? C’est ce qu’on a dit Ă  ce journaliste, et en creusant ces rĂ©cits, quelque chose ne colle pas. Pour comprendre l’affaire Epstein, il faut remonter aux annĂ©es quatre-vingt-dix.

Bienvenue dans les dossiers Epstein.

Pardonnez l’interruption soudaine de cette sĂ©rie. J’ai Ă©tĂ© un peu accaparĂ©e, Ă©tant poursuivie en justice par le prĂ©sident en exercice de la France.

Reprenons. Nous revenons sans cesse Ă  ce concept : la touche de Midas. Comment une main invisible, celle du pouvoir et de l’argent, propulse certains individus au sommet, tandis que nous, simples mortels, nous Ă©chinons Ă  travailler, Ă  exceller Ă  l’école, Ă  dĂ©crocher un emploi dĂ©cent, Ă  rembourser nos dettes ?

Pour d’autres, un CV est fabriquĂ© de toutes piĂšces. Ils peuvent ĂȘtre mĂ©diocres, et pourtant, on les hisse au plus haut, comme le prĂ©sident de la France, ou d’autres encore.
En rĂ©alitĂ©, ce sont des acteurs. C’est leur formation. Nous savons qu’Emmanuel Macron Ă©tait, semble-t-il, l’un de ces personnages. Et Jeffrey Epstein, d’aprĂšs nos dĂ©couvertes, Ă©galement, non?

Il a Ă©tĂ© embauchĂ© Ă  l’école Dalton, propulsĂ© sans aucune qualification en mathĂ©matiques ou en physique, et on nous le prĂ©sente comme un gĂ©nie.
Personne ne peut expliquer d’oĂč venaient ses milliards de dollars, surtout pour quelqu’un qui n’était ni un prodige ni dotĂ© des mĂ©rites nĂ©cessaires. Mais quelqu’un l’a fait grimper.
Remontons donc aux années quatre-vingt-dix.

Nom de code MEGA
Plus prĂ©cisĂ©ment, Ă  mai 1997, aux États-Unis. OĂč Ă©tiez-vous Ă  cette Ă©poque ? Beaucoup de choses se passaient en 1997. J’avais tout juste huit ans. Un Ă©vĂ©nement marquant s’est produit, si vous vous en souvenez. En fait, plusieurs crises ont Ă©clatĂ©.

D’abord, la NSA a interceptĂ© une communication intrigante entre un agent de l’ambassade d’IsraĂ«l et le chef du Mossad, Dan Yatom.

La NSA, notre agence de sĂ©curitĂ©, Ă©tait en alerte, car cet agent expliquait Ă  Yatom que l’ambassadeur d’IsraĂ«l, Elyahu Ben-Elissar, cherchait Ă  obtenir une copie d’une lettre que le secrĂ©taire d’État amĂ©ricain, Warren Christopher, aurait remise Ă  Yasser Arafat, prĂ©sident de la Palestine.
Cela se passait le lendemain de la signature, par Benjamin Netanyahou et Arafat, de l’Accord de HĂ©bron. J’y reviendrai.

Nous sommes donc en plein conflit israĂ©lo-palestinien. Un accord venait d’ĂȘtre conclu. Pourquoi IsraĂ«l Ă©tait-il si inquiet ? Pourquoi voulaient-ils intercepter une lettre entre la Maison Blanche et le leader palestinien ?

Selon le Washington Post, le message, traduit de l’hĂ©breu, disait :

« L’ambassadeur veut que j’aille voir MEGA pour obtenir une copie de la lettre. »
Notez bien ce mot : « MEGA ».

Le chef du Mossad, Yatom, répond :

« Ce n’est pas pour ça qu’on utilise MEGA. »

Panique immédiate, car MEGA était clairement un nom de code. Qui est MEGA ? De quoi parlent-ils ? Pourquoi vouloir une communication entre la Maison Blanche et Arafat aprÚs un accord de paix ?

Cela semble absurde, non ? Eh bien, pas tout Ă  fait. Ces nĂ©gociations incluaient une dose de chantage de la part d’IsraĂ«l. Évident, non ?

Chantage Ă  haut niveau
Je l’ai dĂ©jĂ  mentionnĂ©, mais rĂ©sumons.

L’histoire raconte qu’IsraĂ«l et la Palestine nĂ©gociaient. IsraĂ«l avait des troupes en Cisjordanie, comme toujours, et discutait de leur retrait.

Bill Clinton accueillait ces pourparlers dans le Maryland, oĂč les tensions avec Arafat s’étaient intensifiĂ©es. Clinton jouait la carte du : « Je suis le prĂ©sident des États-Unis, c’est moi qui dĂ©cide. »

Netanyahou rétorque :

« Comment ça ? Nous sommes les maĂźtres du monde, et ça ne nous plaĂźt pas. » đŸ”œImage
2.
C’était une Ă©poque oĂč la Palestine existait encore, avec Arafat comme prĂ©sident.
Au cours de ces discussions, Netanyahou prend Clinton Ă  part et lui demande de libĂ©rer Jonathan Pollard, un espion condamnĂ© pour avoir travaillĂ© pour IsraĂ«l. Et que lui dit-il ? « Ne t’inquiĂšte pas, mon ami. On a des enregistrements de toi avec Monica Lewinsky, mais on va les jeter, d’accord ? » Et il lui fait un clin d’Ɠil.

Imaginez ça. Vous ĂȘtes le prĂ©sident des États-Unis, et votre principal alliĂ© vous glisse : « On a des vidĂ©os de toi, un peu osĂ©es, avec ton assistante. Mais je suis ton ami, je vais les dĂ©truire. »

Oui, c’est arrivĂ©, selon l’auteur Dan Halper.

Clinton a compris immĂ©diatement. Ce n’était pas une nĂ©gociation pacifique, mais une prise d’otage.
IsraĂ«l, peut-ĂȘtre paranoĂŻaque, voulait savoir ce que la Maison Blanche avait dit Ă  Arafat dans cette lettre.

Fait remarquable, la NSA a enquĂȘtĂ© pour identifier MEGA, probablement un espion de haut rang avec accĂšs Ă  Clinton ou son entourage. Mais, soudain, l’enquĂȘte s’est arrĂȘtĂ©e, sans explication.

Deux ans plus tard, Gordon Thomas, dans Gideon Spies, explique pourquoi. Les IsraĂ©liens auraient menacĂ© de publier les enregistrements de Clinton et Lewinsky si l’enquĂȘte sur MEGA continuait.

Et voilĂ , plus rien sur MEGA.
Le groupe de pression MEGA
Un an plus tard, en mai 1998, Lisa Miller, du Wall Street Journal, publie un article intitulĂ© « Les titans de l’industrie s’unissent aux philanthropes juifs ».

L’article Ă©voque le MEGA Group, un club exclusif de milliardaires juifs, avec une cotisation annuelle de 30 000 dollars, se rĂ©unissant secrĂštement deux fois par an pour influencer la politique amĂ©ricaine envers IsraĂ«l.

En 2001, le journaliste israélien Israel Shamir révÚle des détails. Il mentionne un individu surnommé MEGA au sein du groupe. Je cite :

« Le prĂ©sident du CongrĂšs mondial juif a rĂ©uni 50 des Juifs amĂ©ricains les plus riches et influents Ă  Manhattan. Sans presse ni projecteurs, juste deux lignes dans le journal. Ils ont lancĂ© un programme de relations publiques nommĂ© Emet – ‘VĂ©rité’ en hĂ©breu – pour orienter l’opinion publique amĂ©ricaine sur la politique israĂ©lienne. Ce groupe s’est autoproclamĂ© MEGA Group.

Ce nom Ă©tait apparu deux ans plus tĂŽt comme celui d’un espion infiltrĂ© au plus haut niveau de l’État amĂ©ricain. Mais les experts se sont trompĂ©s : MEGA n’était pas un agent, c’était le patron.
Plus qu’une cabale, MEGA fait avancer les choses au Moyen-Orient. Ce n’est pas de la magie, c’est de l’argent. Beaucoup d’argent. Ils ne contrĂŽlent pas les États-Unis ou IsraĂ«l, mais leur pouvoir est immense. Imaginez : 50 milliardaires unis en un rĂ©seau, c’est une force mondiale. »
Fin de citation.

Bronfman et Wexner, encore
Le MEGA Group a été fondé par deux hommes : Edgar Bronfman et Les Wexner.

Bronfman, un nom rĂ©current, a travaillĂ© avec Epstein sur une transaction bancaire douteuse qui a attirĂ© l’attention de la SEC avant la faillite de la banque. Il Ă©tait aussi prĂ©sident du CongrĂšs mondial juif et a collaborĂ© avec Robert Maxwell pour nĂ©gocier l’émigration des Juifs russes vers IsraĂ«l, probablement contre une grosse somme d’argent.
Quant Ă  Wexner, il est la clĂ© de la fortune d’Epstein. Nous le savons.

Monica brille

Revenons Ă  Monica Lewinsky via Wexner.
Quel scandale Ă  l’époque ! Mais certains dĂ©tails ont peut-ĂȘtre Ă©chappĂ©.
Que vous rappelez-vous ? Pour moi, c’est un souvenir marquant des annĂ©es quatre-vingt-dix : mes parents, scotchĂ©s devant la tĂ©lĂ©, incrĂ©dules. Le scandale Lewinsky et le procĂšs d’O.J. Simpson dominaient les infos. L’histoire du cigare, une folie !
Puis Monica a refait surface, présentée comme une victime injustement traitée.
Elle a dû témoigner lors de la tentative de destitution de Clinton. Voici un extrait [min. 12:27] :

« Question : Le prĂ©sident Clinton vous a-t-il dit ce qu’il fallait Ă©crire dans votre dĂ©claration officielle pour Ă©viter de tĂ©moigner ?

Monica Lewinsky : Nous en avons parlĂ© lors de mon tĂ©moignage au grand jury. De mĂ©moire, đŸ”œ
3.
il y avait plusieurs options, de dire quelque chose d’innocent Ă  nier la relation. N’étant pas avocate, je pensais que tout Ă©tait possible.

Question : Vous a-t-il suggéré une version précise ?

Monica Lewinsky : Non, je n’ai jamais dit cela.

Question : Donc, aucune discussion sur le contenu de la déclaration ?

Monica Lewinsky : Non, pas de discussion à ce sujet. »


 Monica ne s’efface pas
Dans cet extrait, Monica est posée, crédible, sincÚre.
Aujourd’hui, elle est une icĂŽne fĂ©ministe. On dit : « Pauvre fille, simple assistante, dĂ©testĂ©e parce que Clinton Ă©tait adorĂ©. » Il Ă©tait un prĂ©sident cool, aimĂ© de tous.

À l’époque, on la traitait de traĂźnĂ©e. Mais aujourd’hui, on revise l’histoire : c’était injuste. Je me souviens qu’elle a quittĂ© le pays, sa vie dĂ©truite par le scandale. Et maintenant, elle est de retour, avec son propre podcast.

Voyez sa page [min. 14:23]. Reclaiming Monica Lewinsky. On ressent l’élan : « Bravo, Monica, reprends ton nom ! Ils t’ont salie, c’était injuste. »

Pour sa réhabilitation, elle est apparue dans Call Her Daddy, un podcast sur des femmes assumant leurs aventures sexuelles. Voici un extrait [min. 15:05] :

« Alex Cooper : Comment les insultes, les tentatives de vous rabaisser, ont-elles fini par s’estomper ? Comment vous sentiez-vous ?

Monica Lewinsky : Toute personne dans une liaison extraconjugale, surtout les jeunes femmes, part d’un manque d’estime de soi. J’ai toujours eu ce problĂšme. C’était un cauchemar : entendre le pire de ce que vous pensez de vous, amplifiĂ© par le monde entier. Sans ma famille pour me rappeler qui j’étais, je n’aurais pas survĂ©cu. »

Bravo. Quel courage. Les mots justes sont lĂ  : slutshaming – reprocher Ă  quelqu’un d’ĂȘtre une traĂźnĂ©e, ce qui est interdit. On doit soutenir Monica, la victime apparente.

Une assistante soigneusement choisie

Mais qui Ă©tait vraiment la famille de Monica ? On peut se poser la question, non ? Monica, si tu lis ceci, j’aimerais discuter, j’ai des questions.

Monica est née dans une famille de Juifs allemands et lituaniens. Elle semble crédible, et pour cause : elle a fait du théùtre enfant. Beaucoup de ces figures politiques ont un passé de comédien.

Elle adorait le théùtre, au point de rejoindre le département théùtre du Beverly Hills High School aprÚs le lycée. En 1992, elle entame une relation de cinq ans avec son ancien professeur de théùtre, marié.

Sa mĂšre, elle, a Ă©tĂ© impliquĂ©e dans un scandale avec un livre, Les trois tĂ©nors, Ă©crit sous pseudonyme, contenant des allusions sexuelles troublantes, similaires Ă  l’affaire de sa fille. L’éditeur a dĂ» censurer des passages explicites.

Monica, diplĂŽmĂ©e en psychologie et théùtre, obtient miraculeusement un poste Ă  la Maison Blanche, pas n’importe lequel : assistante du chef de cabinet, Leon Panetta, futur directeur de la CIA et secrĂ©taire Ă  la DĂ©fense.

Soyons clairs : on n’accĂšde pas Ă  un tel poste sans relations. Ce sont des fils ou filles de, ou des donateurs de campagne. Pas une candidature spontanĂ©e depuis la rue.

La marque de luxe Monica
Ce que Monica a dit dans Call Her Daddy – une victime jetĂ©e dans l’oubli – ne me convainc pas.

AprĂšs le scandale, elle se lance dans les sacs Ă  main, sans formation en mode. Ses sacs, objectivement, ne sont pas beaux. Regardez [min. 20:26] :
« Monica, ostracisĂ©e, a créé une ligne de sacs Ă  main. Ils semblent sortis d’un magasin discount, faits maison avec des matĂ©riaux basiques. Sa marque, Real Monica, dit : ‘Fait spĂ©cialement pour vous par Monica.’ »

Ces sacs, mĂ©diocres, ont Ă©tĂ© vendus par Henri Bendel, une enseigne de luxe. Comment ? GrĂące Ă  Les Wexner, propriĂ©taire de L Brands, incluant Henri Bendel et Victoria’s Secret, gĂ©rĂ© par Epstein. Ils ont dit : « Wow, tes sacs sont super, on les vend ! »

Le mystĂšre Wexner

RĂ©sumons : Netanyahou obtient des enregistrements compromettants de Clinton et Lewinsky, les utilise pour le faire chanter. La femme de ces enregistrements vend ses sacs dans les magasins de luxe d’une entreprise đŸ”œ
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Aug 14
🔮 La nouvelle loi de l’UE sur la « libertĂ© de la presse » europĂ©enne autorise l’arrestation des journalistes si cela est justifiĂ© par « l’intĂ©rĂȘt public ».

Dans le mĂȘme « intĂ©rĂȘt », les journalistes peuvent ĂȘtre surveillĂ©s par tous les moyens par les services secrets. Ainsi, les gouvernements ont le pouvoir d’interprĂ©ter, de réécrire et d’appliquer les rĂšgles Ă  leur discrĂ©tion, comme le relĂšve Ă©galement la presse indĂ©pendante amĂ©ricaine. Une loi orwellienne qui, tout en proclamant la « libertĂ© de la presse », prĂ©voit l’arrestation des journalistes « non conformes ».
Il y a seulement trois ans, l’Institut international de la presse dĂ©nonçait de tels actes en Russie. Aujourd’hui, l’UE les lĂ©galise.

📍 ipi.media/russia-over-tw


Comme l’a dĂ©clarĂ© Ursula von der Leyen, criant Ă  un manifestant lors d’un meeting :

« Si tu Ă©tais en Russie, tu serais arrĂȘtĂ© », alors qu’il Ă©tait prĂ©cisĂ©ment en train d’ĂȘtre arrĂȘtĂ©. Dans l’Union europĂ©enne.

La « Loi europĂ©enne sur la libertĂ© de la presse » de l’Union europĂ©enne est devenue contraignante dans tous les États membres le 8 aoĂ»t, mais derriĂšre son nom se dissimule une sĂ©rie de dispositions susceptibles de restreindre les libertĂ©s qu’elle prĂ©tend protĂ©ger, selon Reclaim The Net.

📍 reclaimthenet.org/eu-media-freed


Outre les dispositions visant Ă  protĂ©ger les reporters, le rĂšglement autorise Ă©galement l’arrestation, la sanction et la surveillance des journalistes dĂšs lors que les autoritĂ©s estiment que cela rĂ©pond Ă  un « motif impĂ©rieux d’intĂ©rĂȘt public » 

Certains journalistes n’ont pas pris la peine de lire la loi, et ont mĂȘme contredit sans vĂ©rification l’affirmation du titre en la qualifiant – comment pourrait-il en ĂȘtre autrement ? – de « poutiniste » « anti-OTAN et anti-UE », j’ai sĂ©lectionnĂ© « dans l’intĂ©rĂȘt public » les articles relatifs Ă  la surveillance et Ă  l’arrestation des journalistes.

Bien que le langage juridique excessivement formel puisse ĂȘtre ardu, voici le fragment concernĂ© pour Ă©viter toute accusation de « citation hors contexte ». Notez Ă©galement le caractĂšre trompeur du texte. AprĂšs avoir affirmĂ© que les journalistes ne peuvent ĂȘtre ni surveillĂ©s ni arrĂȘtĂ©s, de nouvelles clauses introduisent des exceptions Ă  cette rĂšgle. Ainsi, il est probable que la presse de propagande euro-soviĂ©tique ne cite comme « argument factuel » que la premiĂšre partie des articles de loi concernĂ©s.

Il s’agit de l’Article 4 – Droits des fournisseurs de services de mĂ©dias, qui comprend les alinĂ©as suivants :

(3) Les États membres veillent Ă  ce que les sources journalistiques et les communications confidentielles soient effectivement protĂ©gĂ©es.

Les États membres s’abstiennent de prendre les mesures suivantes :

(a) contraindre les fournisseurs de services de médias ou leur personnel éditorial à divulguer des informations relatives aux sources journalistiques ou aux communications confidentielles, ou susceptibles de les identifier, ou contraindre toute personne qui, en raison de sa relation habituelle ou professionnelle avec un fournisseur de services de médias ou son personnel éditorial, pourrait détenir de telles informations, à les divulguer ;

(b) arrĂȘter, sanctionner, intercepter ou enquĂȘter sur les fournisseurs de services de mĂ©dias ou leur personnel Ă©ditorial, ou soumettre ceux-ci ou leurs locaux professionnels ou privĂ©s Ă  une surveillance, une perquisition ou une saisie, dans le but d’obtenir des informations relatives aux sources journalistiques ou aux communications confidentielles, ou susceptibles de les identifier, ou arrĂȘter, sanctionner, intercepter ou enquĂȘter sur toute personne qui, en raison de sa relation habituelle ou professionnelle avec un fournisseur de services de mĂ©dias ou son personnel Ă©ditorial, pourrait dĂ©tenir de telles informations, ou soumettre ceux-ci ou leurs locaux professionnels ou privĂ©s Ă  une surveillance, une perquisition ou une saisie, dans le but d’obtenir de telles informations ; đŸ”œImage
2.
(c) installer un logiciel de surveillance intrusif sur tout matériel, dispositif numérique, machine ou outil utilisé par les fournisseurs de services de médias, leur personnel éditorial ou toute personne qui, en raison de sa relation habituelle ou professionnelle avec un fournisseur de services de médias ou son personnel éditorial, pourrait détenir des informations relatives aux sources journalistiques ou aux communications confidentielles, ou susceptibles de les identifier.

(4) Par dĂ©rogation Ă  l’alinĂ©a (3), points (a) et (b) du prĂ©sent article, les États membres peuvent prendre l’une des mesures mentionnĂ©es dans cet alinĂ©a, Ă  condition que celle-ci :

(a) soit prĂ©vue par le droit de l’Union ou le droit national ;

(b) respecte l’article 52,
paragraphe 1, de la Charte des droits fondamentaux de l’Union europĂ©enne et autres actes lĂ©gislatifs de l’Union ;

(c) soit justifiĂ©e au cas par cas par un motif impĂ©rieux d’intĂ©rĂȘt public et proportionnĂ©e ; et

(d) fasse l’objet d’une autorisation prĂ©alable d’une autoritĂ© judiciaire ou d’une autoritĂ© dĂ©cisionnelle indĂ©pendante et impartiale, ou, dans des cas exceptionnels et urgents dĂ»ment justifiĂ©s, soit autorisĂ©e ultĂ©rieurement par une telle autoritĂ© sans dĂ©lai injustifiĂ©.

(5) Par dĂ©rogation Ă  l’alinĂ©a (3), point (c), les États membres peuvent installer un logiciel de surveillance intrusif, Ă  condition que l’installation :

(a) respecte les conditions Ă©numĂ©rĂ©es Ă  l’alinĂ©a (4) ; et
(b) soit effectuĂ©e dans le but d’enquĂȘter sur l’une des personnes mentionnĂ©es Ă  l’alinĂ©a (3), point (c), pour :
(i) les infractions Ă©numĂ©rĂ©es Ă  l’article 2, paragraphe 2, de la dĂ©cision-cadre 2002/584/JAI, punies dans l’État membre concernĂ© d’une peine ou d’une mesure de sĂ»retĂ© privative de libertĂ© d’une durĂ©e maximale d’au moins trois ans ; ou
(ii) d’autres infractions graves punissables dans l’État membre concernĂ© d’une peine privative de libertĂ© ou d’une mesure de sĂ»retĂ© privative de libertĂ© d’une durĂ©e maximale d’au moins cinq ans, conformĂ©ment Ă  la lĂ©gislation de cet État membre.

Les États membres s’abstiennent de prendre les mesures mentionnĂ©es Ă  l’alinĂ©a (3), point (c), lorsque une mesure telle que mentionnĂ©e aux points (a) ou (b) de cet alinĂ©a serait adĂ©quate et suffisante pour obtenir les informations requises.

(6) Les États membres veillent Ă  ce que les mesures de surveillance mentionnĂ©es Ă  l’alinĂ©a (3), point (b), et l’installation de logiciels de surveillance intrusifs mentionnĂ©s au point (c) de cet alinĂ©a soient rĂ©guliĂšrement examinĂ©es par une autoritĂ© judiciaire ou une autoritĂ© dĂ©cisionnelle indĂ©pendante et impartiale pour dĂ©terminer si les conditions justifiant leur utilisation sont toujours remplies.

En d’autres termes, tout repose sur l’interprĂ©tation discrĂ©tionnaire des autoritĂ©s dans les cas qu’elles souhaitent justifier par un « motif impĂ©rieux d’intĂ©rĂȘt public ».

Ursula von der Leyen a saluĂ© l’adoption de cette lĂ©gislation sur les rĂ©seaux sociaux, dĂ©clarant : « Une presse libre et indĂ©pendante est un pilier essentiel de notre dĂ©mocratie. Avec la Loi europĂ©enne sur la libertĂ© de la presse, nous souhaitons renforcer sa protection. Cela permet aux journalistes de poursuivre leur travail essentiel en toute sĂ©curitĂ©, sans interruption ni intimidation. »

Bien que la loi prĂ©voie des mesures de protection, telles que l’interdiction des logiciels espions ou de la contrainte Ă  rĂ©vĂ©ler des sources, ces garanties sont compromises par les dĂ©rogations intĂ©grĂ©es. Les gouvernements peuvent les contourner si leurs actions sont autorisĂ©es par la lĂ©gislation nationale ou europĂ©enne et jugĂ©es proportionnelles Ă  un « intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral » vaguement dĂ©fini.

Cette autorisation s’étend aux technologies de surveillance intrusives dans les cas liĂ©s Ă  des infractions punies d’une peine d’emprisonnement maximale de trois ans ou plus, une liste qui inclut le terrorisme, la traite des ĂȘtres humains, ainsi que des infractions qualifiĂ©es de « racisme et xĂ©nophobie ».
La lĂ©gislation impose Ă©galement Ă  chaque đŸ”œ
3.
pays de tenir des registres répertoriant les propriétaires et les adresses des médias. Elle cible la prétendue « désinformation », accusant certains médias de manipuler le marché unique pour diffuser des fausses informations.

Les grandes plateformes en ligne sont qualifiĂ©es de goulots d’étranglement pour l’accĂšs aux informations, accusĂ©es de favoriser la polarisation.
Pour y remĂ©dier, l’UE promeut une coopĂ©ration renforcĂ©e entre les autoritĂ©s nationales de rĂ©gulation, supervisĂ©e par un Conseil europĂ©en pour les services de mĂ©dias, composĂ© des autoritĂ©s de rĂ©gulation des États membres et d’un reprĂ©sentant de la Commission. Bien que prĂ©sentĂ© comme indĂ©pendant, le secrĂ©tariat de ce conseil est dirigĂ© par la Commission, ce qui lui confĂšre un avantage dans le processus dĂ©cisionnel. Une sorte de « MĂšre de la censure ».

Un autre aspect de la législation vise à promouvoir les « médias fiables » et à renforcer les stations publiques de radio et de télévision par des processus de nomination transparents et un financement public stable.
Des rĂ©unions annuelles entre les officiels de l’UE, les entreprises d’internet, les reprĂ©sentants des mĂ©dias et les ONG sont encouragĂ©es pour Ă©valuer la mise en Ɠuvre des initiatives de lutte contre la dĂ©sinformation.
Bien que prĂ©sentĂ©e comme un bouclier pour la libertĂ© de la presse, la structure de la loi donne Ă  Bruxelles et aux autoritĂ©s nationales la possibilitĂ© de dĂ©cider quelles voix peuvent rester actives et lesquelles peuvent ĂȘtre rĂ©duites au silence. En autorisant les arrestations, la surveillance et une implication accrue de l’État dans le paysage mĂ©diatique, elle risque de se transformer d’une mesure de protection en un outil de contrĂŽle, conclut la presse indĂ©pendante amĂ©ricaine.
Le site du journaliste roumain Marius Tucă, « Mișcarea de Rezistență » a traduit une analyse rĂ©vĂ©lant d’autres aspects, notamment concernant les « listes noires » et les « listes blanches » que le systĂšme Ă©tablira pour les sites de presse.
La voici :

La nouvelle Loi europĂ©enne sur la libertĂ© de la presse autorise l’arrestation des journalistes si cela est dans « l’intĂ©rĂȘt public »
La nouvelle Loi europĂ©enne sur la libertĂ© de la presse, rĂ©cemment entrĂ©e en vigueur dans tous les États membres de l’Union europĂ©enne, vise Ă  protĂ©ger l’indĂ©pendance de la presse et la confidentialitĂ© des sources journalistiques.

Cependant, certaines dispositions controversĂ©es permettent, dans des situations justifiĂ©es par « l’intĂ©rĂȘt public », l’arrestation des journalistes. Cette exception soulĂšve des interrogations sur l’équilibre entre la protection de la libertĂ© d’expression et la nĂ©cessitĂ© de lutter contre la dĂ©sinformation ou les menaces graves, telles que le terrorisme et le racisme. Dans ce contexte, le nouveau cadre lĂ©gislatif suscite des dĂ©bats animĂ©s sur les limites de la libertĂ© de la presse en Europe contemporaine.

La Loi europĂ©enne pour la libertĂ© de la presse (European Media Freedom Act) est appliquĂ©e dans tous les États membres de l’Union europĂ©enne depuis le 8 aoĂ»t, avec pour objectif principal de protĂ©ger la libertĂ© de la presse et la confidentialitĂ© des sources journalistiques. Cette lĂ©gislation constitue une Ă©tape importante pour soutenir la dĂ©mocratie et le pluralisme des mĂ©dias en Europe.

Cependant, malgrĂ© ses objectifs fondamentaux, la loi prĂ©voit des situations dans lesquelles la libertĂ© de la presse peut ĂȘtre restreinte. Les articles 3(b) et 4(c) stipulent que l’arrestation des journalistes est possible si elle est justifiĂ©e par un « motif impĂ©rieux d’intĂ©rĂȘt public », Ă©valuĂ© au cas par cas.
Ainsi, les États membres sont empĂȘchĂ©s de prendre des mesures telles que l’arrestation, la sanction, l’interception ou l’inspection des fournisseurs de services de mĂ©dias, sauf en prĂ©sence d’un motif majeur d’intĂ©rĂȘt public.

La loi inclut Ă©galement plusieurs dispositions visant Ă  lutter contre la « dĂ©sinformation ». La prĂ©sidente de la Commission europĂ©enne, Ursula von der Leyen, a soulignĂ© qu’« une presse đŸ”œ
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Aug 5
📝 Abel Dimitriev (đŸ‡·đŸ‡Ž) :

Je vous sens. Je perçois grouiller en vous une maladie immonde. Le pĂ©chĂ© originel de l’esprit : la question. Les questions sont fascistes. Ce sont des colonies de poux nichĂ©es dans les cheveux d’un cadavre. Je vois cette maladie gonfler vos tempes. Vos veines malades, prĂȘtes Ă  Ă©clater, Ă  Ă©clabousser de leur pus du doute le visage immaculĂ© de la certitude. Je sens cette maladie dans les spasmes de vos doigts sur le clavier, dans l’odeur Ăącre de votre sueur anxieuse. Vous souffrez. Vous ĂȘtes malades. Atteints de la lĂšpre de l’ñme, de la peste noire de l’esprit. Vous ĂȘtes fascistes.

Le fascisme, dans son essence, n’est pas une doctrine. Le vĂ©ritable fascisme est une infection. Une pathologie de l’ñme. Un kyste purulent qui croĂźt sur le cerveau collectif et vous fait croire que l’opinion a une quelconque valeur. C’est le doute. C’est la question. Le vomi de la curiositĂ©. Une diarrhĂ©e de l’esprit critique. Un acte de terrorisme biologique contre l’organisme sain et aseptisĂ© de la dĂ©mocratie. Cette tumeur cancĂ©reuse qui croĂźt dans l’esprit et murmure « pourquoi ». C’est le crachat jetĂ© sur l’icĂŽne de la certitude. Le bistouri qui veut Ă©ventrer un organisme sain juste pour voir ce qu’il contient. Les questions sont fascistes.

La dĂ©mocratie, c’est l’exact opposĂ©. C’est la santĂ©. La confiance. Le silence serein de celui qui a compris qu’il n’a pas besoin de comprendre. L’acceptation que les dirigeants savent mieux.

La dĂ©mocratie est l’antithĂšse de la question. La critique n’est pas un acte de libertĂ©, mais de terrorisme. Une subversion de l’État.

La dĂ©mocratie est l’opĂ©ration chirurgicale qui vous guĂ©rit. L’asepsie. La lobotomie prĂ©ventive. La castration chimique des pulsions Ă  penser par soi-mĂȘme. La quiĂ©tude sublime d’une salle d’opĂ©ration aprĂšs que le patient a Ă©tĂ© sĂ©datĂ© et incisĂ©. Le patriotisme, ce n’est pas mourir pour son pays. C’est se taire pour lui. Se soumettre. Croire. Être une cellule docile dans un organisme parfaitement fonctionnel. Ce n’est pas poser des questions. C’est avaler les calmants prescrits par le gouvernement et dire merci pendant qu’on vous arrache, avec une pince trempĂ©e dans le vinaigre, le nerf du doute.

Je vous entends glousser, la bouche pleine de bave, Ă  propos des vaccins pĂ©rimĂ©s. OĂč est l’argent ? Je vous entends geindre sur les hĂŽpitaux mobiles. OĂč sont les millions d’euros dĂ©pensĂ©s pour ces hĂŽpitaux ? Questions d’une imbĂ©cillitĂ© pathologique. C’est comme si une tumeur, pendant son ablation, demandait au chirurgien pourquoi son bistouri est si affĂ»tĂ©. Toi, maladie, tu n’as pas le droit de questionner le traitement. Le gouvernement, chirurgien de la nation, a opĂ©rĂ© pour ton bien. Il a tranchĂ© dans la chair vive. CautĂ©risĂ©. AmputĂ©. Chaque dĂ©tail est un secret mĂ©dical. Exiger des comptes pour un acte mĂ©dical, c’est du malpraxis civique. C’est du fascisme.

Un esprit dĂ©mocratique, un esprit sain, ne pose pas de questions. Il sait. Il sait que le gouvernement a agi pour notre bien. Que les dĂ©tails sont insignifiants. Que ces hĂŽpitaux, ces vaccins, Ă©taient des sacrifices nĂ©cessaires sur l’autel de la lutte contre le fascisme.

Demander des comptes pour un sacrifice, c’est un blasphĂšme. C’est comme exiger d’Abraham le reçu pour l’agneau qu’il a immolĂ©.

Il faut rééduquer votre histoire. La purger du pus des interprĂ©tations fascistes. Contemplez la grande statue de Karl Marx, Ă©rigĂ©e par l’Union europĂ©enne sous les applaudissements frĂ©nĂ©tiques des officiels. Certains d’entre vous, malades, se sont demandĂ© : pourquoi honorer l’idĂ©ologue de l’utopie la plus criminelle de l’histoire ? Quelle question fasciste ! Qui a vaincu le fascisme en Europe ? Qui est son ennemi archĂ©typal ? Le communisme. Le communisme est bon. Tout crime commis ensuite par les rĂ©gimes communistes Ă©tait une opĂ©ration chirurgicale nĂ©cessaire. Une purge des cellules fascistes rĂ©siduelles de l’organisme social. Un esprit vĂ©ritablement dĂ©mocratique aurait demandĂ© : pourquoi pas une statue pour Trotski, đŸ”œImage
2.
un autre hĂ©ros de la lutte ? Mais l’esprit parfaitement dĂ©mocratique, l’esprit pur, comprend que l’acte de dĂ©votion le plus profond est de ne rien demander. De contempler la statue et de ressentir de la gratitude. D’atteindre l’orgasme en silence. Point final. Les questions sont fascistes.
Mais les communistes se sont trompĂ©s. Le fascisme n’a pas disparu. Il est latent. Le virus est rĂ©sistant. Il survit dans des mĂ©tastases. Des foyers d’infection persistent. En moi. En vous. Dans les communautĂ©s des monts Apuseni et autour de TĂąrgoviște. Des communautĂ©s fascistes vivant dans la promiscuitĂ© du troc et de l’autonomie. Des cellules terroristes qui cultivent leur propre nourriture, refusant l’alimentation sĂ»re, transformĂ©e et approuvĂ©e par l’UE. Des lĂ©gionnaires hors rĂ©seau, qui croient, dans leur arrogance, pouvoir exister sans crĂ©dit bancaire ni compte ING.

Ces parasites doivent ĂȘtre Ă©liminĂ©s.

Par l’asphyxie bureaucratique. Par l’intĂ©gration forcĂ©e. Par les taxes. Les rĂšgles. Les contrĂŽles. Tout doit ĂȘtre uniformisĂ©. ComptĂ©. ScannĂ©. Tout. Jusqu’à ce qu’ils implorent, dĂ©mocratiquement bien sĂ»r, un code-barres et une carte bancaire.

La seule voie pour guérir définitivement du fascisme est la grande thérapie européenne.

L’euthanasie dĂ©mocratique. La fĂ©dĂ©ralisation. Un gouvernement central europĂ©en. Pourquoi ? Parce que la dĂ©cision individuelle, la souverainetĂ© nationale, est la source mĂȘme de la maladie fasciste. C’est l’arrogance de croire qu’on peut choisir seul.

Une nation est un patient turbulent, irresponsable. La souverainetĂ© est le dĂ©lire d’un malade mental. Un gouvernement central Ă  Bruxelles prendra ces dĂ©cisions pour nous. Il nous libĂ©rera de l’angoisse du choix. Plus besoin de s’inquiĂ©ter de l’armĂ©e, de l’inflation, des traitĂ©s internationaux.

Nous serons enfin libres de nous consacrer aux choses essentielles : consommer, regarder la tĂ©lĂ©vision, applaudir Ă  l’unisson les dĂ©cisions prises Ă  notre place par des esprits plus Ă©clairĂ©s. La vĂ©ritable souverainetĂ© ne rĂ©side pas dans la prise de dĂ©cisions, mais dans la sagesse de cĂ©der ce droit Ă  une entitĂ© supĂ©rieure, plus intelligente. Une seule armĂ©e garantira la paix. Une seule monnaie, un euro numĂ©rique, assurera une transparence absolue – la nĂŽtre vis-Ă -vis d’eux. Un seul ensemble de lois pour les sujets importants. Un paradis d’efficacitĂ©. S’opposer Ă  cet avenir radieux, c’est du fascisme. Vouloir prĂ©server une identitĂ© nationale mesquine et provinciale, au lieu de se fondre dans le creuset glorieux de l’Europe, c’est de l’égoĂŻsme, de l’arriĂ©ration. C’est comme si une cellule de votre corps dĂ©cidait soudain d’ĂȘtre indĂ©pendante. Ce n’est pas de l’indĂ©pendance, c’est du cancer. Et le cancer, nous le savons, doit ĂȘtre Ă©radiquĂ© pour le bien de l’organisme entier. La vĂ©ritable libertĂ©, la libertĂ© dĂ©mocratique suprĂȘme, c’est se libĂ©rer du fardeau insupportable de la dĂ©cision. C’est ĂȘtre attachĂ© Ă  un lit, perfusĂ©, et laisser des esprits plus intelligents, plus purs, plus europĂ©ens, dĂ©cider pour vous.

Un acte d’humilitĂ© sublime. L’euthanasie douce de l’agonie de la responsabilitĂ©.

Quand les EuropĂ©ens se sont-ils trompĂ©s dans l’histoire pour se tromper aujourd’hui ? Le colonialisme ? Une campagne de vaccination massive, une mission sanitaire colossale. Les EuropĂ©ens ont dĂ©couvert des continents entiers hantĂ©s par un fascisme latent, prĂ©moderne mais Ă©vident. Des tribus vivaient dans l’anarchie fasciste du troc, sans piĂšces d’identitĂ©, sans banques centrales, sans État pour les guider. Elles Ă©taient malades d’une libertĂ© sauvage.

Avec une compassion douloureuse, les EuropĂ©ens ne les ont pas seulement colonisĂ©es, ils les ont guĂ©ries. Ils ont amputĂ©, avec l’amour dur d’un mĂ©decin de front. Ils ont brĂ»lĂ© au fer rouge de la civilisation. Ils ont dĂ©parasitĂ©. Ils ont guĂ©ri les sauvages de la maladie d’ĂȘtre eux-mĂȘmes. Ils leur ont apportĂ© l’ordre de l’argent, de la propriĂ©tĂ© privĂ©e dĂ©tenue par l’État, de l’identitĂ© contrĂŽlĂ©e. Ils les ont sauvĂ©s d’eux-mĂȘmes. đŸ”œ
3.
Et l’apartheid ? Qu’était-ce, sinon des mesures de quarantaine nĂ©cessaires pour empĂȘcher la propagation du virus fasciste des populations infĂ©rieures et non Ă©duquĂ©es au corps sain de la civilisation europĂ©enne ?

C’est dans le mĂȘme esprit civilisateur que nos dirigeants ont agi dans les annĂ©es 90. Inutile de geindre, fascistes, que nous ayons eu Iliescu plutĂŽt que Rațiu ou Coposu. Iliescu ? Un chirurgien de gĂ©nie. Son Ă©lection fut l’acte dĂ©mocratique le plus pur. Il a vu l’infection fasciste place de l’UniversitĂ© et a appelĂ© les anticorps : les mineurs. Ils sont venus nettoyer le pus avec une batte dĂ©mocratique. Un acte d’une beautĂ© mĂ©dicale sublime, brutale. Les places de Bucarest Ă©taient infestĂ©es dans les annĂ©es 90, gangrenĂ©es par des lĂ©gionnaires avĂ©rĂ©s. Rațiu et Coposu ? Des fascistes prĂŽnant la libertĂ© de pensĂ©e individuelle. Et les Ă©tudiants de l’UniversitĂ© ?

Des agents terroristes, payĂ©s par les fascistes Ă©trangers pour dĂ©stabiliser l’État. La mineriade n’était pas une rĂ©pression, mais une rĂ©ponse immunitaire, une infusion d’anticorps vigoureux pour nettoyer l’infection. Les battus, les tuĂ©s ? Des fascistes. Comment le savons-nous ? Le gouvernement nous l’a dit. Et le gouvernement ne ment jamais. Seuls les fascistes mentent. Le slogan « À des temps nouveaux, toujours les mĂȘmes » est un pilier de la dĂ©mocratie. Qui d’autre pouvait guider la nation vers l’avenir, sinon ceux qui ont façonnĂ© son passĂ© ? Ils connaissent la maladie. Ils connaissent les remĂšdes. On ne change pas de chirurgien en pleine opĂ©ration Ă  cƓur ouvert. C’est logique. Seuls les fascistes font cela. Seuls eux veulent du changement. Les gens nouveaux sont dangereux, une inconnue. Ils arrivent avec des questions, des doutes, l’envie de comprendre. En somme, du fascisme.

L’éradication totale du fascisme n’adviendra que lorsque l’homme sera guĂ©ri de la maladie de l’individualitĂ©, des questions, de la crĂ©ation, de la lutte.

Lorsqu’il deviendra enfin ce qu’il Ă©tait destinĂ© Ă  ĂȘtre : un consommateur.

Car qu’est-ce que la dĂ©mocratie ? C’est se rĂ©veiller le matin sans ĂȘtre tourmentĂ© par des questions stĂ©riles comme « qui suis-je » ou « quel est mon but ». La rĂ©ponse est simple, lumineuse, placardĂ©e sur toutes les affiches publicitaires : vous ĂȘtes un consommateur. Votre but est d’ĂȘtre heureux. Le bonheur se mesure en achats par heure et en qualitĂ© de filtres Instagram. C’est se rĂ©veiller avec pour seule angoisse existentielle le choix entre du lait d’avoine ou d’amande pour votre cafĂ© de spĂ©cialitĂ©. C’est une Ăąme libĂ©rĂ©e des questions sur la mort, Dieu, l’amour, mais hantĂ©e par la notification d’une rĂ©duction sur des baskets. La dĂ©mocratie, c’est n’avoir plus d’amis, mais des contacts dans un rĂ©seau ; plus de famille, mais un groupe de consommation co-rĂ©sidentiel ; plus de patrie, mais une zone de livraison Glovo. C’est, enfin, ĂȘtre libĂ©rĂ© de la tyrannie la plus lourde, du dictateur le plus oppressant : votre propre cerveau, avec ses prĂ©tentions absurdes Ă  avoir des opinions, des convictions. Vous ĂȘtes guĂ©ri du fascisme de la pensĂ©e critique. La dĂ©mocratie, c’est une identitĂ© qui n’est plus un fardeau, une construction laborieuse de mĂ©moire, de culture, d’expĂ©rience. Votre identitĂ©, c’est un panier d’achats. Vous ĂȘtes ce que vous achetez. Aujourd’hui, un rebelle avec des bottes de marque ; demain, un Ă©cologiste avec un yaourt bio. Vous ĂȘtes fluide, libre, un catalogue ambulant de possibilitĂ©s infinies, Ă  un clic de carte bancaire.

La dĂ©mocratie, c’est la joie pure, rĂ©duite Ă  son essence : choisir entre Coca-Cola et Pepsi, iPhone et Samsung, Netflix et HBO. Des choix sĂ»rs, sans consĂ©quences rĂ©elles, sans douleur. La seule Ă©lection qui compte, celle qui ne fait ni victimes ni guerres civiles. C’est quand vos Ă©motions sont propres, efficaces, synchronisĂ©es avec le calendrier marketing. Vous pleurez aux publicitĂ©s de NoĂ«l, vous vous rĂ©jouissez aux soldes du Black Friday, vous vous mettez en colĂšre quand un nouveau laptop sort et que vous avez encore đŸ”œ
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Aug 4
📝 Le 8 juin 1978, Alexandre Soljenitsyne a dĂ©livrĂ© son discours mĂ©morable Ă  l’UniversitĂ© Harvard, dans le cadre de la cĂ©lĂ©bration du 327e anniversaire de la crĂ©ation de cette institution.

Dans ce discours, devenu cĂ©lĂšbre pour sa portĂ©e prophĂ©tique, Soljenitsyne a dĂ©noncĂ© la « libertĂ© destructrice et irresponsable » qui a laissĂ© la sociĂ©tĂ© occidentale sans dĂ©fense face Ă  l’abĂźme de la dĂ©cadence humaine, notamment en ce qui concerne l’usage abusif de la libertĂ© dans la violence morale infligĂ©e aux enfants, Ă  travers des films regorgeant de pornographie, de crimes et d’horreur.

« On considĂšre que tout cela fait partie de ce qu’on appelle la libertĂ© et que cela peut ĂȘtre, en thĂ©orie, contrebalancĂ© par le droit qu’ont ces enfants de ne pas regarder ou de rejeter ces spectacles. L’organisation lĂ©galiste de la vie a ainsi rĂ©vĂ©lĂ© son incapacitĂ© Ă  se protĂ©ger contre l’érosion du mal
 »

Il a rappelĂ© que lors de la fondation des États occidentaux modernes, il fut Ă©tabli comme principe que les gouvernements sont au service de l’homme, dont la vie est orientĂ©e vers la libertĂ© et la quĂȘte du bonheur (principes mis en avant par les AmĂ©ricains dans la DĂ©claration d’IndĂ©pendance). « Aujourd’hui, enfin, aprĂšs des dĂ©cennies de progrĂšs social et technique, cette aspiration a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e : un État qui assure le bien-ĂȘtre gĂ©nĂ©ral. Chaque citoyen a obtenu la libertĂ© tant dĂ©sirĂ©e, ainsi que la qualitĂ© et la quantitĂ© de biens matĂ©riels Ă  sa disposition, qu’il peut, du moins en thĂ©orie, acquĂ©rir Ă  tout moment, une fĂ©licitĂ© complĂšte – mais une fĂ©licitĂ© qui, Ă  l’aune de l’écoulement de ces dĂ©cennies, s’apparente Ă  un appauvrissement. »

Le grand traditionaliste russe a dĂ©plorĂ© que « les États deviennent sans cesse plus matĂ©rialistes. L’Occident a dĂ©fendu avec succĂšs, et mĂȘme au-delĂ  de toute mesure, les droits de l’homme, mais l’homme a vu sa conscience de sa responsabilitĂ© envers Dieu et la sociĂ©tĂ© se flĂ©trir totalement. Au cours des derniĂšres dĂ©cennies, cet Ă©goĂŻsme juridique de la philosophie occidentale a Ă©tĂ© pleinement rĂ©alisĂ©, si bien que le monde se trouve dans une profonde crise spirituelle et dans une impasse politique. Et tous les triomphes de la technique, y compris la conquĂȘte de l’espace, ce ProgrĂšs tant vantĂ©, n’ont pas rĂ©ussi Ă  racheter la misĂšre morale dans laquelle le XXe siĂšcle est tombĂ©, une misĂšre que personne n’avait soupçonnĂ©e au XIXe siĂšcle. »

Il a affirmĂ© qu’il n’existe pas de grandes diffĂ©rences entre l’Est communiste (de l’époque) et l’Occident libĂ©ral. « À premiĂšre vue, cette convergence semble honteuse : comment pourrait-il y avoir aujourd’hui des points communs entre la pensĂ©e occidentale et celle de l’Est ? C’est pourtant la logique matĂ©rialiste
 » Soljenitsyne a prĂ©cisĂ© qu’il ne proposerait pas l’Occident comme modĂšle de dĂ©veloppement pour la Russie.

« J’espĂšre que personne ici ne me soupçonnera de critiquer le systĂšme occidental dans l’idĂ©e de suggĂ©rer le socialisme comme alternative. Loin de lĂ  ! Ayant connu un pays oĂč le socialisme a Ă©tĂ© mis en Ɠuvre, je ne plaiderai aucunement pour une telle alternative [
]. Mais si l’on me demandait, Ă  l’inverse, si je pourrais proposer l’Occident, dans son Ă©tat actuel, comme modĂšle pour mon pays, je rĂ©pondrais en toute honnĂȘtetĂ© par la nĂ©gative. Non, je ne prendrai pas votre sociĂ©tĂ© comme modĂšle pour la transformation de mon pays. Bien sĂ»r, une sociĂ©tĂ© ne peut demeurer dans les abĂźmes de l’anarchie, comme c’est le cas de mon pays. Mais il est tout aussi dĂ©gradant pour une sociĂ©tĂ© de se complaire dans un Ă©tat fade, dĂ©pourvu d’ñme, comme le vĂŽtre. AprĂšs avoir souffert pendant des dĂ©cennies de la violence et de l’agression, l’ñme humaine aspire Ă  des choses plus Ă©levĂ©es, plus ardentes, plus pures que celles offertes aujourd’hui par les stĂ©rĂ©otypes d’une sociĂ©tĂ© de masse, façonnĂ©s par l’invasion rĂ©voltante de la publicitĂ© commerciale, par l’abrutissement des programmes tĂ©lĂ©visĂ©s et par une musique intolĂ©rable. » đŸ”œImage
2.
« Je suis sincĂšrement heureux d’ĂȘtre parmi vous Ă  l’occasion du 327e anniversaire de la fondation de cette universitĂ© si ancienne et illustre. La devise de Harvard est Veritas. La vĂ©ritĂ©, cependant, est rarement plaisante Ă  entendre ; elle est presque toujours amĂšre. Mon discours d’aujourd’hui contient une part de vĂ©ritĂ©. Je vous l’apporte en tant qu’ami, non en adversaire. Il y a trois ans, j’ai Ă©tĂ© conduit aux États-Unis pour dire des choses qui ont Ă©tĂ© rejetĂ©es, qui semblaient inacceptables. Aujourd’hui, nombreux sont ceux qui les acceptent
 »
La chute des « élites »

Pour un observateur extĂ©rieur, le dĂ©clin du courage est peut-ĂȘtre la caractĂ©ristique la plus frappante de l’Occident. Le monde occidental a perdu son courage civique, tant dans son ensemble que dans chaque pays, chaque gouvernement et, bien entendu, au sein de l’Organisation des Nations Unies. Ce dĂ©clin du courage est particuliĂšrement marquĂ© au sein de la classe dirigeante et, de maniĂšre prĂ©dominante, dans la sphĂšre intellectuelle, ce qui donne l’impression que la sociĂ©tĂ© tout entiĂšre est dĂ©pourvue de courage. Les politiciens et les intellectuels, en particulier, manifestent cette faiblesse, cette hĂ©sitation, dans leurs actions, leurs discours et, surtout, dans les considĂ©rations thĂ©oriques qu’ils avancent avec empressement pour justifier que leur maniĂšre d’agir – qui fonde la politique d’un État sur la lĂąchetĂ© et le servilisme – est pragmatique, rationnelle, lĂ©gitime, et se situe mĂȘme Ă  un certain niveau d’élĂ©vation intellectuelle, voire morale. Ce dĂ©clin du courage, qui, par endroits, va jusqu’à la perte de toute trace de virilitĂ©, est soulignĂ© avec une ironie particuliĂšre par les cas de politiciens ou d’intellectuels soudain saisis d’un Ă©lan de bravoure et d’intransigeance face Ă  des gouvernements faibles, des pays dĂ©munis que personne ne soutient, ou des mouvements condamnĂ©s par tous et incapables de riposter. En revanche, leurs langues se taisent et leurs mains se figent lorsqu’ils font face Ă  des gouvernements puissants, Ă  des forces menaçantes, Ă  des agresseurs ou Ă  l’Internationale de la terreur. Faut-il encore rappeler que le dĂ©clin du courage a toujours Ă©tĂ© considĂ©rĂ© comme le signe avant-coureur de la fin ?

Lorsque les États occidentaux modernes ont Ă©tĂ© fondĂ©s, il fut Ă©tabli comme principe que les gouvernements sont au service de l’homme, dont la vie est orientĂ©e vers la libertĂ© et la quĂȘte du bonheur (principes mis en avant par les AmĂ©ricains dans la DĂ©claration d’IndĂ©pendance). Aujourd’hui, enfin, aprĂšs des dĂ©cennies de progrĂšs social et technique, cette aspiration a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e : un État qui assure le bien-ĂȘtre gĂ©nĂ©ral. Chaque citoyen a obtenu la libertĂ© tant dĂ©sirĂ©e, ainsi que la qualitĂ© et la quantitĂ© de biens matĂ©riels Ă  sa disposition, qu’il peut, du moins en thĂ©orie, acquĂ©rir Ă  tout moment, une fĂ©licitĂ© complĂšte – mais une fĂ©licitĂ© qui, Ă  l’aune de l’écoulement de ces dĂ©cennies, s’apparente Ă  un appauvrissement.

Une société en dépression
Au fil de ce temps, un dĂ©tail psychologique a Ă©tĂ© nĂ©gligĂ© : le dĂ©sir de possĂ©der toujours plus et d’avoir une vie toujours meilleure, ainsi que la lutte permanente pour y parvenir, ont imprimĂ© sur de nombreux visages occidentaux les marques profondes de l’anxiĂ©tĂ© et mĂȘme de la dĂ©pression, bien qu’il soit courant, naturellement, de dissimuler soigneusement ces sentiments. Cette compĂ©tition intense et effrĂ©nĂ©e finit par accaparer la pensĂ©e humaine, sans ouvrir la voie Ă  une vĂ©ritable libertĂ© de croissance spirituelle.

L’indĂ©pendance individuelle face Ă  diverses formes de pression a Ă©tĂ© garantie par l’État, et la majoritĂ© des gens ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’un bien-ĂȘtre Ă  un niveau que leurs parents et grands-parents n’auraient pu imaginer. Il est devenu possible d’élever les jeunes selon ces idĂ©aux, de les prĂ©parer et de les inciter au dĂ©veloppement physique, au bonheur, au divertissement, Ă  la possession de biens matĂ©riels et d’argent, Ă  la dĂ©tente, Ă  une libertĂ© pratiquement illimitĂ©e dans le choix đŸ”œ
3.
des plaisirs. Pourquoi renonceraient-ils Ă  tout cela ? Au nom de quoi risqueraient-ils leur prĂ©cieuse existence pour dĂ©fendre le bien commun, surtout lorsque, de maniĂšre suspecte, la sĂ©curitĂ© nationale doit ĂȘtre dĂ©fendue quelque part, dans un pays lointain ?

La biologie elle-mĂȘme nous enseigne qu’un niveau excessif de confort n’est pas bĂ©nĂ©fique pour l’organisme. Aujourd’hui, le confort de la vie dans la sociĂ©tĂ© occidentale commence Ă  rĂ©vĂ©ler son masque nuisible. La sociĂ©tĂ© occidentale a choisi le type d’organisation le mieux adaptĂ© Ă  ses objectifs, une organisation que je qualifierais de lĂ©galiste. Les limites des droits de l’homme et du bien sont fixĂ©es dans le cadre d’un systĂšme de lois ; ces limites, cependant, sont trĂšs relatives. Les Occidentaux ont acquis une remarquable aisance Ă  utiliser, interprĂ©ter et manipuler la loi, alors que les lois tendent Ă  devenir bien trop complexes pour qu’une personne moyenne puisse les comprendre sans l’aide d’un spĂ©cialiste. Tout conflit est rĂ©solu en recourant Ă  la lettre de la loi, qui doit avoir le dernier mot. Si quelqu’un adopte un point de vue lĂ©gal, rien ne peut lui ĂȘtre opposĂ© ; personne ne peut lui faire remarquer qu’il pourrait ĂȘtre dans une situation moralement illĂ©gitime. Il est inconcevable de lui parler de retenue, de renoncement ou d’abandon de ces droits ; quant Ă  lui demander un sacrifice ou un geste dĂ©sintĂ©ressĂ©, cela semblerait totalement absurde. On n’entend jamais parler d’abstention ou de renoncement volontaire. Chacun lutte pour Ă©tendre ses propres droits jusqu’à la limite extrĂȘme du cadre lĂ©gal.

Médiocrité spirituelle
J’ai vĂ©cu toute ma vie sous un rĂ©gime communiste, et je peux vous dire qu’une sociĂ©tĂ© sans rĂ©fĂ©rence lĂ©gale objective est absolument terrifiante. Mais une sociĂ©tĂ© qui repose uniquement sur la lettre de la loi, sans aller un peu plus loin, Ă©choue en se privant de l’usage, Ă  son propre bĂ©nĂ©fice, d’un spectre beaucoup plus large de possibilitĂ©s humaines. La lettre de la loi est trop froide et formelle pour avoir une influence bĂ©nĂ©fique sur la sociĂ©tĂ©. Lorsque toute la vie, dans son ensemble, est saturĂ©e de relations juridiques, une atmosphĂšre de mĂ©diocritĂ© spirituelle s’installe, paralysant les Ă©lans les plus nobles de l’homme. Et il sera tout simplement impossible de relever les dĂ©fis de notre siĂšcle, armĂ© de maniĂšre menaçante, avec les seules armes des structures sociales lĂ©galistes. Aujourd’hui, la sociĂ©tĂ© occidentale montre qu’elle est dominĂ©e par une inĂ©galitĂ© entre la libertĂ© de faire le bien et la libertĂ© de commettre le mal. Un homme d’État qui veut accomplir quelque chose de rĂ©ellement constructif pour son pays doit agir avec une multitude de prĂ©cautions, voire avec timiditĂ©, pourrait-on dire. DĂšs le dĂ©part, il se heurte Ă  des milliers de critiques hĂątives et irresponsables. Il est constamment exposĂ© aux directives du Parlement europĂ©en et de la presse. Il doit justifier ses dĂ©cisions pas Ă  pas, dĂ©montrer qu’elles sont parfaitement fondĂ©es et exemptes de la moindre erreur. Un homme exceptionnel, d’une grande valeur, porteur de projets audacieux et inattendus, n’a aucune chance de s’imposer. DĂšs le dĂ©but, on lui tendra des milliers de piĂšges. Le rĂ©sultat est que la mĂ©diocritĂ© triomphe sous le masque des restrictions dĂ©mocratiques. Il est facile de miner l’autoritĂ© administrative de toutes parts, et, de fait, elle s’est considĂ©rablement affaiblie dans tous les pays occidentaux. La dĂ©fense des droits individuels a pris de telles proportions que la sociĂ©tĂ© elle-mĂȘme se trouve dĂ©sormais totalement dĂ©sarmĂ©e face Ă  toute initiative. En Occident, il est temps de dĂ©fendre non pas tant les droits de l’homme que ses devoirs.
D’autre part, un espace illimitĂ© a Ă©tĂ© accordĂ© Ă  une libertĂ© destructrice et irresponsable. Il s’avĂšre que la sociĂ©tĂ© dispose de moyens dĂ©risoires pour se dĂ©fendre contre l’abĂźme de la dĂ©cadence humaine, par exemple en ce qui concerne l’usage abusif de la libertĂ© dans la violence morale infligĂ©e aux enfants, Ă  travers des đŸ”œ
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Jul 31
🔮 @TuckerCarlson et Richard Werner

📍Richard Werner expose les maux de la Fed et le lien entre le secteur bancaire, la guerre et la CIA. (transcription complùte de l’itw)

Le mystÚre de la bulle économique japonaise

TUCKER CARLSON : Vous ĂȘtes l'un des Ă©conomistes les plus connus au monde, le plus important. Mais vous avez une histoire que je ne connaissais pas, je crois. Laissez-moi vous en rĂ©sumer ce que j'en comprends, puis je vous laisserai la parole pour vous raconter l'histoire dans son intĂ©gralitĂ©.

Nous sommes dans les annĂ©es 1990. Vous vivez au Japon, vous ĂȘtes consultant auprĂšs de la Banque du Japon, vous parlez japonais et, en 2001, vous publiez un livre sur le systĂšme bancaire japonais, en japonais. Il n'est pas publiĂ© en anglais, il est uniquement publiĂ© en japonais au Japon. Et ce livre sur la Banque centrale du Japon, expliquant pourquoi le pays est en rĂ©cession prolongĂ©e, devient numĂ©ro un au Japon, ce qui est assez incroyable, mĂȘme au Japon, surpassant Harry Potter. Et lĂ , votre vie change du tout au tout.

Je pense que c'est l'une des histoires les plus marquantes que je n'avais pas entendues. Alors, si vous le permettez, pourriez-vous partir de là et expliquer le sujet du livre, pourquoi les gens y ont réagi ainsi et ce qui s'est passé ensuite ?

RICHARD WERNER : Oui. C'est un peu un roman policier. J'ai travaillé sur le livre et fait des recherches, pendant la majeure partie des années 1990. Il y a eu beaucoup de travail. Au fait, le titre du livre est « Princes du Yen ».

TUCKER CARLSON : « Les princes du yen. »
RICHARD WERNER : Et oui, ce n'est pas si facile à obtenir. Mais je peux dire que plus tard, j'essayais de résoudre quelques énigmes.

J'étais venu au Japon, j'avais appris le japonais et j'étais économiste, j'avais étudié l'économie à la LSE, j'étais à Oxford pour travailler sur mes études supérieures et mon doctorat en économie.

Et le Japon posait en rĂ©alitĂ© des Ă©nigmes majeures que le monde et l'Ă©conomie ne pouvaient expliquer. Tous les experts de renommĂ©e mondiale ne parvenaient pas Ă  expliquer. Et pour une raison ou une autre, j'ai dĂ©cidĂ© de rĂ©soudre toutes ces Ă©nigmes. En creusant un peu, je me suis rendu compte que j'avais peut-ĂȘtre les yeux plus gros que le ventre. Tous les experts secouaient la tĂȘte et me disaient : « Oh, abandonne, il faut changer de sujet. Il n'y a pas de solution et tu ne la trouveras jamais. » L'une des Ă©nigmes Ă©tait donc


TUCKER CARLSON : Oui, j'étais sur le point de demander quelle était l'énigme ?

Les énigmes économiques inexpliquées

RICHARD WERNER : Eh bien, il y en a plusieurs, mais l'une d'elles Ă©tait un casse-tĂȘte concret. J'Ă©tais en stage Ă  la Deutsche Bank Ă  Tokyo au plus fort de cette formidable bulle boursiĂšre. À l'Ă©poque, on ne parlait pas de bulle. On parlait simplement de la productivitĂ© japonaise et de la tendance Ă  la hausse. Ce n'est qu'aprĂšs coup qu'on a compris : « Bon, d'accord, c'Ă©tait une bulle. »

En 1989, lors de la période haussiÚre de la bourse japonaise, la version officielle posait problÚme, ce qui m'a amené à conclure que la bourse était une bulle spéculative, qu'elle allait s'effondrer et entraßner le systÚme bancaire avec elle. C'est ce que j'ai conclu, une fois les réponses trouvées.

En 1991, j'ai Ă©tĂ© l'un des premiers Ă  affirmer haut et fort, Ă  mon retour, dans un document de discussion publiĂ© Ă  Oxford, que nous devions ĂȘtre trĂšs prudents Ă  l'Ă©gard du Japon. Les stratĂšges internationaux disaient : « La Banque du Japon baisse ses taux d'intĂ©rĂȘt, ce qui stimule l'Ă©conomie. Le marchĂ© boursier a reculĂ©, mais la croissance est de 6, 7 % et le marchĂ© est devenu bon marchĂ©. Achetez des actions japonaises. » C'est ce qu'ils disaient toujours : achetez des actions japonaises.
J'ai conclu en 1991, sur la base de ces recherches qui apportent des rĂ©ponses Ă  certaines de ces Ă©nigmes, que les banques japonaises risquaient de faire faillite. Et il faut se rappeler qu'Ă  cette Ă©poque, en 1990-1991, les 20 plus grandes banques mondiales đŸ”œImage
2.
Ă©taient japonaises, d'accord ? Et le XXIe siĂšcle allait ĂȘtre le siĂšcle du Japon. Dans les annĂ©es 1980, le Japon rachetait tout Ă  tout va. Les flux de capitaux japonais inondaient le monde, achetant le Rockefeller Center, le golf de Pebble Beach, HawaĂŻ, la Californie, investissant en Grande-Bretagne, et j'en passe.
Et lĂ , je disais : non, les banques japonaises risquent de faire faillite et le Japon risque de sombrer dans la plus grave rĂ©cession depuis la Grande DĂ©pression. C'est ce que j'ai conclu en 1991 dans ce document de discussion. Et bien sĂ»r, cela a pris de court de nombreux investisseurs. Ce qui s'est passĂ© les annĂ©es suivantes m'a clairement fait comprendre que cela devait arriver. MĂȘme si des rĂ©ponses politiques pouvaient Ă©viter le pire, que j'ai Ă©galement proposĂ©es.

J'ai donc proposé un nouveau concept de politique monétaire, appelé assouplissement quantitatif. Ce concept a été utilisé, détourné et déformé, et a rencontré un franc succÚs auprÚs des banques centrales. Nous y reviendrons. Mais revenons à votre question.

Le mystÚre des flux de capitaux sans précédent

Alors, quelles étaient les énigmes de la fin des années 80 qui m'ont conduit à toutes ces autres hypothÚses ? L'une d'elles concernait les flux de capitaux japonais. Ils étaient extraordinaires. Leur ampleur était sans précédent dans l'histoire moderne. Mais non seulement leur ampleur était si massive, mais elle allait à l'encontre de toutes les théories économiques.

Les principales thĂ©ories sur les flux de capitaux concernent Ă  nouveau les taux d'intĂ©rĂȘt et leurs diffĂ©rentiels. Or, l'argent japonais circulait en sens inverse. Les investisseurs japonais perdaient Ă©galement de l'argent en raison de la hausse du yen. Investir Ă  l'Ă©tranger est donc une opĂ©ration perdante. Aucun modĂšle Ă©conomique ne pouvait donc l'expliquer. C'est la tĂąche que je me suis fixĂ©e.
J'ai donc commencé à discuter avec des experts. Je n'étais qu'étudiant. C'était mon premier projet de recherche. Je venais d'obtenir mon diplÎme de premier cycle à la London School of Economics. Mais on m'avait propulsé vers ce genre de postes et d'opportunités. Et oui, j'ai relevé le défi, et la réponse a été : abandonner. Impossible de trouver la réponse.

J'ai également passé beaucoup de temps avec des praticiens et des investisseurs étrangers, notamment auprÚs des investisseurs institutionnels, des compagnies d'assurance-vie et des grands investisseurs internationaux. J'ai ensuite cherché un lien avec un autre phénomÚne, assez aberrant et inexplicable pour les économistes : les prix des terrains au Japon.

L'absurde bulle des prix fonciers

En 1989, les prix des terrains japonais avaient atteint des sommets tels que, si l'on prenait en compte le centre de Tokyo, notamment les grandes villes, on pourrait estimer la valeur d'un parc public comme le Jardin du Palais impérial. C'est beau, c'est grand, mais ce n'est pas à l'échelle des choses, pas si grand que ça.

Donc, si vous Ă©valuiez cela aux prix du marchĂ© du centre de Tokyo, puis aux taux de change, cela Ă©quivaudrait Ă  la valeur marchande de tous les biens immobiliers de l'État de Californie, y compris Los Angeles, San Francisco, etc. Et ça
 C'est la bonne rĂ©ponse. Il faut en rire. Enfin, ou plutĂŽt en pleurer. C'est ridicule. C'est totalement ridicule.

Mon idée était qu'il devait y avoir un lien. Nous sommes confrontés à deux phénomÚnes insensés. L'un est le prix exorbitant des terrains au Japon. L'autre est l'afflux de capitaux japonais, qui semblent fuir le pays et racheter le monde.
Eh bien, si j'Ă©tais propriĂ©taire foncier et que ces prix Ă©taient Ă©levĂ©s, je me dirais : « Allons vite acheter des terres hors du Japon, ou autre chose, n'importe quoi hors du Japon, avant que les gens ne rĂ©alisent que le prix du terrain est trop Ă©levĂ©, que le yen est trop cher, etc. », n'est-ce pas ? Donc, en un sens, l'intuition Ă©tait là : il devait y avoir un lien. Et j'en Ă©tais convaincu au fil de mes dĂ©placements. đŸ”œ
3.
La recherche de réponses

À cette Ă©poque, c'Ă©tait avant Internet. Je devais donc
 comment faisait-on de la recherche universitaire avant Internet ? Il fallait aller Ă  la bibliothĂšque, consulter toutes les revues, les index thĂ©matiques, les mots-clĂ©s, puis parcourir physiquement les diffĂ©rentes revues. Et il y a 20 ou 30 ans.

J'ai donc passĂ© des mois Ă  faire ça. Je cherchais un modĂšle Ă©conomique, une Ă©tude Ă©tablissant un lien entre les flux de capitaux et l'immobilier. Je me disais qu'il y avait un lien. Or, il n'y en avait pas. Et je ne cherchais pas seulement le Japon. Ça pourrait ĂȘtre n'importe quel pays, non ? On devrait pouvoir utiliser le mĂȘme cadre d'analyse que celui d'un autre pays. Mais il n'y en avait pas. Je n'ai rien trouvĂ©.

Le temps pressait. Et en fait, j'Ă©tais un peu en difficultĂ©, car Ă  l'Ă©poque, j'Ă©tais le premier chercheur Ă©tranger Ă  la Banque de dĂ©veloppement du Japon (BJA). J'Ă©tais le premier boursier Shimomura. Si ça vous intĂ©resse, on peut parler de ce M. Shimomura. Parce que c'est un secret de polichinelle. On ne m'a pas dit : « Pourquoi un prix lui est-il dĂ©cerné ? » Et « Qui Ă©tait-il ? » C'est presque un secret d'État.

La pression de livrer

Bref. Et ils m'ont donné six mois. J'ai choisi ce sujet comme sujet de recherche, sans réfléchir. J'écrirai un article là-dessus. C'était mon travail. Et ils m'ont si bien traité. De toute façon, ils traitent trÚs bien les étrangers au Japon. Mais j'étais le premier boursier Shimomura, le premier étranger.

J'ai Ă©tĂ© invitĂ© Ă  tous leurs Ă©vĂ©nements. À tous les clubs et cercles, j'ai appris le baseball, une activitĂ© assez inhabituelle pour un EuropĂ©en, avec les autres membres du personnel et la calligraphie japonaise. Ils m'ont louĂ© un immense appartement dans le centre de Tokyo, qui fait partie de la communautĂ© Shimomura.
Et je me sentais un peu comme un imposteur, car je ne pouvais pas tenir ma part du marchĂ©, car il ne semblait pas y avoir de solution. Tous les experts
 Il y avait un expert en flux de capitaux Ă  Tokyo, Ă  l'Institut de recherche Nomura. Je connaissais des gens lĂ -bas, et ils disaient : « Non, on ne trouve pas de rĂ©ponse Ă  ça. » Et puis, j'avais besoin d'une intervention miraculeuse, et en fait, j'ai eu mon miracle, j'ai trouvĂ© la solution.

Si nous avons le temps, je pourrai y revenir et expliquer comment cela s'est produit. Mais laissez-moi d'abord vous donner la rĂ©ponse. Je connaissais donc la solution. Avant cela, quelqu'un avait dit : « Oh, il y a une solution. » Il y a un universitaire amĂ©ricain qui est venu au Japon, le professeur Jeffrey Sachs, et je crois que

TUCKER CARLSON : Étudiant en doctorat à ce poste il y a environ quatre jours.

La découverte de la création de crédit bancaire

RICHARD WERNER : Excellent, c'est vrai. Je lui ai envoyĂ© l'article rĂ©cemment, en lui demandant : « Vous vous souvenez de ça ? » On me disait au Japon : « Il y a un AmĂ©ricain et son collaborateur, je crois, Peter Boone, qui ont Ă©crit sur le sujet et ont Ă©mis la mĂȘme hypothĂšse. Il existe un lien entre les prix des terrains et les flux de capitaux. »
Ils Ă©taient donc au METI, le ministĂšre du Commerce international et de l'Industrie, rebaptisĂ© aujourd'hui ministĂšre de l'Économie et du Commerce. Ils y sont allĂ©s. Vous savez, c'Ă©tait avant Internet, donc ils avaient le document de discussion papier qu'ils avaient produit sur ce sujet. J'y suis allĂ© et j'ai posĂ© des questions. Ah oui, oui, oui, nous avions le professeur Sachs. Et c'Ă©tait le document.

Je suis donc retournĂ© Ă  mon institut de recherche Ă  la Banque de dĂ©veloppement et j'ai repris la mĂȘme idĂ©e, ce qui me convient parfaitement, car je n'Ă©tais qu'un jeune chercheur. J'ai juste lĂ©gĂšrement modifiĂ© la question et je me suis dit : « Je n'ai pas besoin de tout rĂ©inventer ni de trouver une idĂ©e gĂ©niale. » Mais j'en suis arrivĂ© Ă  cette conclusion principale. Nous concluons donc qu'il n'y a aucun lien entre l'immobilier, le marchĂ© foncier et les flux de capitaux. Quoi ? đŸ”œ
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Jul 26
🔮 Candace Owens et
les dossiers Epstein, deuxiĂšme partie.

📍Le faux Elie Wiesel et son lien avec le RĂ©seau Candace Owens dĂ©masque l’escroc planĂ©taire Elie Wiesel, dont le nom a Ă©tĂ© donnĂ© Ă  un institut du gouvernement roumain qui a discrĂ©ditĂ© les hĂ©ros et l’histoire du pays.

“Cette partie sera controversĂ©e, mais mon podcast l’est tout autant, alors permettez-moi de vous raconter une histoire. Elle sera captivante, vous verrez.

C’est l’histoire d’un jeune Hongrois nommĂ© Miklos, juste avant la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Avec 17 000 autres Hongrois terrifiĂ©s, ce jeune homme a Ă©tĂ© internĂ© de force dans un camp qui deviendra tristement cĂ©lĂšbre sous le nom d’Auschwitz. Miklos y a Ă©tĂ© transfĂ©rĂ© avec son frĂšre, sa mĂšre et son pĂšre. Peu aprĂšs leur arrivĂ©e, sa mĂšre et son frĂšre ont Ă©tĂ© sĂ©parĂ©s de lui et assassinĂ©s. Miklos raconte qu’ensuite, lui et son pĂšre ont Ă©tĂ© forcĂ©s de se raser la tĂȘte. On leur a remis des Ă©cussons en tissu portant des numĂ©ros Ă©crits en noir. Plus tard, il expliquera qu’à cet instant, il a perdu son identitĂ©. Il n’était plus Miklos, mais un simple numĂ©ro : le 11104. Comme je l’ai mentionnĂ©, ils ont Ă©tĂ© contraints de porter des vĂȘtements de travail. Plus tard, ces numĂ©ros leur ont Ă©tĂ© tatouĂ©s sur la peau.

À un moment donnĂ©, les conditions de travail ont brisĂ© physiquement son pĂšre ; les Ă©preuves physiques qu’ils enduraient quotidiennement Ă©taient inimaginables. Un jour, son pĂšre a dit Ă  Miklos : « Écoute, je ne tiens plus. Je ne survivrai pas Ă  ce camp de travail. Mais je veux que tu me promettes quelque chose » – je paraphrase ici. Il lui a demandĂ© de jurer que, s’il survivait, il raconterait au monde entier la vĂ©ritĂ© sur les souffrances qu’ils avaient endurĂ©es. Peu aprĂšs, le pĂšre de Miklos a Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ© pour l’extermination, trop faible pour travailler. Miklos confie que cette nouvelle l’a anĂ©anti, tant physiquement que moralement.
C’est alors que Miklos s’est rapprochĂ© de deux prisonniers, amis de son pĂšre : Abraham et Lazar. Abraham portait le numĂ©ro 7712 tatouĂ© sur la peau, et Lazar, le 7713. Les deux frĂšres ont promis de veiller sur Miklos en l’absence de son pĂšre. Peu aprĂšs, le pĂšre de Miklos a Ă©tĂ© exĂ©cutĂ©, et les trois hommes – Miklos, Abraham et Lazar – sont devenus comme des frĂšres.

Quelques mois plus tard, les Russes avançaient, et en janvier 1945, l’ordre d’évacuer le camp d’Auschwitz a Ă©tĂ© donnĂ©. Ils ont dĂ» parcourir 30 kilomĂštres Ă  pied dans la neige. Ceux qui n’avaient pas la force de marcher Ă©taient abandonnĂ©s Ă  la mort. C’était l’hiver, avec de la neige et un froid glacial.
AprÚs ce trajet de 30 kilomÚtres, ils ont été entassés dans des wagons de train. Beaucoup sont morts de maladies diverses. Les survivants sont arrivés à Buchenwald, un autre camp. Là, Miklos a retrouvé Lazar.

Malheureusement, Abraham n’avait pas survĂ©cu ; il n’avait pas eu la force de supporter cette marche. Quelques jours plus tard, ils ont Ă©tĂ© libĂ©rĂ©s par les soldats amĂ©ricains.

Pour les AmĂ©ricains qui m’écoutent : nous connaissons tous cette histoire de libĂ©ration. Le quatriĂšme jour de l’opĂ©ration, les soldats amĂ©ricains arrivent au baraquement 57, oĂč se trouvent Miklos et Lazar, et y prennent une photo devenue iconique, probablement la plus cĂ©lĂšbre de toutes celles prises lors de la libĂ©ration. Vous l’avez sans doute vue. AprĂšs un examen mĂ©dical, Miklos perd Ă  nouveau la trace de son ami Lazar. DiagnostiquĂ© tuberculeux, il entame une longue pĂ©riode de traitement et de convalescence en Suisse. Il racontera plus tard qu’il lui a fallu des annĂ©es de soins psychologiques pour retrouver une vie sociale normale.

Sautons maintenant 45 ans, jusqu’en 1986, lorsqu’un homme nommĂ© Elie Wiesel reçoit le prix Nobel pour ses Ă©crits documentant les atrocitĂ©s qu’il prĂ©tend avoir subies Ă  Auschwitz. Elie Wiesel affirmait ĂȘtre l’un des prisonniers immortalisĂ©s dans cette cĂ©lĂšbre photo de la libĂ©ration de Buchenwald.

đŸ“· Le prĂ©tendu survivant d’Auschwitz Elie Wiesel, laurĂ©at du prix Nobel de la paix - Oslo, 1986 đŸ”œImage
2.
Alors, Miklos, qui entre-temps avait adopté le nom de Nikolaus, commence à recevoir des appels de journalistes lui proposant de retrouver son ancien compagnon de détention et ami, Elie Wiesel. Un éditeur lui dit :

« Nous payons ton vol et ton sĂ©jour au Grand HĂŽtel en SuĂšde pour cette rĂ©union. Nous voulons ĂȘtre lĂ  pour immortaliser l’évĂ©nement. »

Nikolaus, perplexe, rĂ©pond au tĂ©lĂ©phone : « Euh, qui est Elie Wiesel ?
 »

L’éditeur lui explique qu’Elie Lazar Wiesel va recevoir le prix Nobel et qu’il peut organiser une rencontre avec son grand ami de jeunesse au Grand HĂŽtel, le 14 dĂ©cembre.

Naturellement, Nikolaus est fou de joie. Imaginez survivre Ă  une telle Ă©preuve et perdre contact avec quelqu’un qui a partagĂ© ces moments avec vous. Quarante ans s’étaient Ă©coulĂ©s, et Nikolaus confie avoir Ă©tĂ© submergĂ© de joie et honorĂ©. Quatre jours plus tard, il prend l’avion pour Stockholm. Il raconte avoir beaucoup rĂ©flĂ©chi en chemin Ă  ce qu’il dirait Ă  son ami aprĂšs tant d’annĂ©es. Que peuvent se dire deux personnes ayant traversĂ© une telle Ă©preuve ensemble ? Le vol lui a semblĂ© trĂšs court, il ne se souvient de presque rien. Enfin, le moment de la rĂ©union au Grand HĂŽtel arrive.

Je cite directement Nikolaus, qui Ă©crit : « AprĂšs environ dix minutes d’attente, la porte s’ouvre et, contre toute attente, un homme d’à peu prĂšs mon Ăąge s’avance vers moi, souriant, et me salue. Je lui rends son sourire, mais je ne sais pas Ă  qui je m’adresse. Une poignĂ©e de main s’impose, alors je tends la main et le salue. Finalement, je bafouille : “EnchantĂ© de vous voir”, et il se prĂ©sente : “Elie”. [Elie-Eliazar-Lazar] Je lui demande, Ă  moitiĂ© en yiddish, dans quelle langue il prĂ©fĂšre parler. “Yiddish ?” Il rĂ©pond : “Non.” Je lui propose alors le hongrois, et il dit : “Je ne parle pas hongrois.” “D’accord,” dis-je, “parlons en anglais.” Il commence par me transmettre les salutations d’un rabbin d’IsraĂ«l ayant vĂ©cu en SuĂšde. Son discours se dĂ©roule devant les camĂ©ras, qui, il faut le dire, agissent avec beaucoup de professionnalisme. Il joue son rĂŽle comme un maĂźtre. » Il parle, bien sĂ»r, d’Elie Wiesel.

« Soudain, le journaliste et le camĂ©raman se joignent Ă  la conversation, demandant si nous ne nous connaissons pas dĂ©jĂ  d’avant. Je rĂ©ponds que non, et Elie acquiesce. » Puis, Elie lui remet un exemplaire signĂ© de son livre. Bonne nuit, au revoir.

Nikolaus GrĂŒner reste stupĂ©fait. Il comprend rapidement qu’il a Ă©tĂ© utilisĂ© Ă  des fins de propagande par cet inconnu, qui n’est pas Lazar, son ami du camp. Quoi qu’il en soit, Nikolaus repart et commence Ă  lire le livre de Wiesel, La Nuit. Il ne lui faut pas longtemps pour rĂ©aliser qu’Elie Wiesel n’est pas seulement un imposteur, mais un escroc. Nikolaus lit le livre et est choquĂ© par les rĂ©cits de Wiesel, qui n’ont certainement pas eu lieu dans le camp pendant son sĂ©jour. Nikolaus Ă©crit, je cite : « Je n’ai jamais vu de gens ou d’enfants brĂ»ler Ă  ciel ouvert dans des fosses, ni mĂȘme quelque chose de vaguement similaire, sur le chemin des douches Ă  Auschwitz, comme Wiesel le prĂ©tend dans La Nuit. Il Ă©tait impossible pour des garçons de mon Ăąge, pesant Ă  peine 25 kilos, de courir aprĂšs et de violer des Allemandes Ă  Weimar, comme il l’écrit dans La Nuit, surtout aprĂšs le traitement Ă  la bromure que nous recevions le soir pour rĂ©duire notre libido. »
Elie raconte aussi comment, Ă  15 ans, il aurait jetĂ© son passeport hongrois devant les gardes prĂšs de la frontiĂšre polono-ukrainienne. Nikolaus Ă©clate de rire Ă  cette anecdote, car, dit-il, je cite : « Cela aurait signifiĂ© une mort immĂ©diate, surtout pour un garçon juif avec un passeport hongrois en Hongrie. De plus, Ă  15 ans, il aurait Ă©tĂ© considĂ©rĂ© comme mineur et inscrit sur le passeport de son pĂšre, si ce dernier en avait un. À ma connaissance, un passeport hongrois Ă©tait protĂ©gĂ© par la loi, et un tel geste aurait entraĂźnĂ© une lourde amende.

La đŸ“· la plus cĂ©lĂšbre de toutes les photographies prises lors de la libĂ©ration. Vous l’avez probablement dĂ©jĂ  vue.Image
3.
Enfin, Ă  l’époque, il fallait avoir au moins 23 ans pour obtenir un passeport. » Fin de citation.
Nikolaus consacre ensuite le reste de sa vie Ă  dĂ©masquer cet escroc planĂ©taire, Elie Wiesel, qui, selon lui, a volĂ© l’identitĂ© de son ami Lazar. Ses efforts aboutissent Ă  la publication d’un livre, IdentitĂ© volĂ©e. Sur la couverture, on voit le numĂ©ro A-7713.

Dans ce livre, auquel il a consacrĂ© sa vie, il rĂ©vĂšle qu’Elie Wiesel n’a mĂȘme pas de tatouage ! La presse hongroise l’a confirmĂ©. De nombreuses photos montrent Elie Wiesel en chemise Ă  manches courtes, sans tatouage visible. Or, selon Nikolaus, ce tatouage Ă©tait obligatoire pour tous les prisonniers. Il a Ă©galement engagĂ© des poursuites judiciaires contre le gouvernement hongrois, convaincu qu’il s’agissait d’un complot pour offrir une tribune Ă  cet individu. Il a attaquĂ© des rabbins pour diffamation. Quand je dis qu’il a dĂ©diĂ© sa vie Ă  dĂ©masquer ce laurĂ©at du prix Nobel comme un escroc, je suis sĂ©rieux. À la mort d’Elie Wiesel, Nikolaus n’est pas surpris d’apprendre qu’il a Ă©tĂ© enterrĂ© trĂšs rapidement, trop rapidement. Il dĂ©clare : « Ils ont fait ça pour qu’aucun journaliste ne puisse voir le corps et constater qu’il n’avait pas de tatouage. »

Ainsi, cet homme a volĂ© l’identitĂ© d’un survivant de l’Holocauste. Alors, qui est cet Elie Wiesel ? Ce prĂ©tendu Wiesel, qui a usurpĂ© l’identitĂ© d’un autre et s’est mis Ă  raconter des histoires fictives dans son livre La Nuit ?

Eh bien, mesdames et messieurs, cet Elie Wiesel Ă©tait le cousin de Robert Maxwell [le pĂšre de Ghislaine Maxwell, la complice de Jeffrey Epstein dans le rĂ©seau de trafic sexuel de mineurs]. Comme je l’ai mentionnĂ©, Maxwell Ă©tait lui aussi un homme aux multiples identitĂ©s et noms. Ainsi, Elie Wiesel devient une piĂšce intrigante dans l’histoire d’Epstein.

La filiĂšre Elisabeth Maxwell
Passons maintenant Ă  la mĂšre de Ghislaine Maxwell, car c’est lĂ  que le lien se noue. Parlons de l’épouse de Robert Maxwell, connue sous le nom de Betty. NĂ©e le 11 mars 1921 Ă  Saint-Alban-de-Roche, en France, Elisabeth Jenny Jeanne Meynard venait d’une riche famille d’industriels de la soie Ă  Lyon, fondĂ©e par un marchand calviniste suisse, Samuel Debard.

Elisabeth Meynard a racontĂ© que son mariage mixte – elle, chrĂ©tienne calviniste, et Robert, juif – a posĂ© des problĂšmes. DĂšs leur rencontre, la question religieuse a surgi. Elle explique que Robert Maxwell Ă©tait soulagĂ© d’apprendre qu’elle Ă©tait protestante, et non catholique, car, selon lui, les protestants n’étaient gĂ©nĂ©ralement pas antisĂ©mites, contrairement aux catholiques. Ainsi, elle apprend l’hĂ©breu et s’intĂ©resse profondĂ©ment Ă  son hĂ©ritage ethnique, y compris Ă  l’Holocauste.

Je dois vous dire – sans surprise – que Robert Maxwell n’était pas le seul escroc de la famille Maxwell. AprĂšs sa mort, survenue Ă  un moment fort opportun, sa femme a accordĂ© une interview trĂšs théùtrale Ă  Vanity Fair. L’article, intitulĂ© Le naufrage du capitaine Bob, se dĂ©roule dans une de leurs luxueuses villas. Je vais vous lire un extrait, car j’adore cet article.
Regardez cette photo, tellement dramatique. Le journaliste Ă©crit : « Elle Ă©tait assise au bord du canapĂ© en soie, sirotant son thĂ©, me regardant par-dessus sa tasse avec des yeux d’un turquoise glacial. Nous parlions de la maniĂšre dont la sociĂ©tĂ© britannique semblait se rĂ©jouir de l’effondrement de la maison Maxwell. Certains journaux prĂ©tendaient que Betty Maxwell avait abandonnĂ© sa villa d’Oxford, ornĂ©e de vitraux reprĂ©sentant Robert Maxwell en Samson aux portes de Gaza, pour se rĂ©fugier dans une chaumiĂšre au toit de chaume prĂšs de Bergerac, dans le sud-ouest de la France. En rĂ©alitĂ©, la matriarche du clan Maxwell, dotĂ©e d’une volontĂ© de fer, continuait Ă  vivre dans son pays d’adoption, passant d’avocat en avocat pour dĂ©mĂȘler les affaires financiĂšres de son mari et sauver ce qui pouvait l’ĂȘtre de son hĂ©ritage. »

Plus loin, Betty dĂ©clare, je cite : « Ils disent que j’ai 500 000. Des mensonges. Je n’ai rien. »
Vraiment ? đŸ”œImage
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