Le 18 juin 1815 marque la défaite de Napoléon dans la morne plaine de Waterloo.
Les troupes britanniques de Wellington et les troupes prussiennes de Blücher y remportent une victoire décisive.
Retraçons les événements de la journée. 1/11
8h00 : Les troupes britanniques de Wellington commencent à occuper leurs positions stratégiques sur les hauteurs de Mont-Saint-Jean.
Elle lui offre un avantage défensif, avec des pentes abruptes et des champs de blé qui gênent les manœuvres de l'infanterie ennemie. 2/11
11h30 : Les troupes françaises du maréchal Ney lancent des attaques contre les positions alliées, principalement dirigées vers le flanc gauche britannique.
Si les combats sont violents, les Britanniques tiennent bon malgré les assauts répétés. 3/11
13h00 : Les Français parviennent à prendre le château de Hougoumont après une lutte acharnée.
Cependant, les Britanniques, accompagnés de troupes néerlandaises, hanovriennes et Brunswickoises, résistent fermement dans d'autres secteurs du champ de bataille. 4/11
14h30 : Les troupes françaises attaquent la ferme de La Haye Sainte, une position clé du dispositif allié.
Les Britanniques, sous le commandement de William MacDonell, défendent vaillamment la ferme, résistant aux assauts français et infligeant de lourdes pertes à l'ennemi. 5/11
16h00 : Les Français lancent une attaque massive sur le centre des positions alliées, cherchant à briser les lignes britanniques et à les diviser.
Les Britanniques forment des carrés défensifs compacts pour résister à la cavalerie française et maintenir leur position. 6/11
18h00 : Les Prussiens, sous le commandement du général Blücher, arrivent inopinément sur le champ de bataille et attaquent l'aile droite des troupes françaises, créant une nouvelle pression sur Napoléon et ses troupes. 7/11
19h00 : Les troupes françaises, épuisées et confrontées à des attaques combinées des Alliés britanniques et prussiens, commencent à fléchir.
La Garde impériale n'y changera plus rien. Les lignes françaises sont enfoncées et la situation devient critique pour Napoléon. 8/11
20h00 : Napoléon ordonne la retraite générale, reconnaissant que la bataille est perdue. Les forces françaises se retirent du champ de bataille et les troupes britannico-prussiennes poursuivent leur avantage. 9/11
Les mauvaises conditions climatiques du terrain ont joué en défaveur des Français.
Les témoignages de tous les corps d’armée (français, belgo-hollandais, etc) mentionnent les difficultés rencontrées (conditions pluvieuses, etc). Cela ne fut, toutefois, pas déterminant. 10/11
En cette fin d'année, je vous propose une sélection de livres d'histoire à ne pas manquer 📚
Des ouvrages de référence aux trésors méconnus.
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Introductions à la Grèce antique :
Naissance de la Grèce (compact) amzn.to/3DyqdSZ
La Grèce classique amzn.to/3W0dZIV
Eurêka : Mes premiers pas en Grèce antique : Une découverte ludique et éducative de la Grèce antique. amzn.to/3DxsZrr
Pour les étudiants : des bases méthodologiques et réflexions approfondies
Apologie pour l’histoire : ou métier d’historien amzn.to/3DAa92Y
Mimésis : La représentation de la réalité dans la littérature occidentale amzn.to/4iY8PqI
#PhotoDuJour Le philologue Irving Finkel tenant une tablette vieille de quatre millénaires.
Celle-ci contient l'histoire originelle/similaire de l'Arche de Noé et du Déluge. La tablette d'argile de l'ancienne Mésopotamie intrigue encore les chercheurs.
L'histoire racontée sur la tablette donne des instructions détaillées pour construire un bateau rond géant connu sous le nom de coracle – ainsi que l'instruction clé selon laquelle les animaux doivent entrer "deux par deux".
Les coracles étaient largement utilisés comme taxis fluviaux dans l'ancienne Mésopotamie et sont parfaitement conçus pour flotter sur les eaux de crue déchaînées.
D'où une représentation "ronde" de l'Arche mythologique.
Quand l'économie dicte la révolte : en 1337, la cité de Gand, sous l'égide de Jacob van Artevelde, défie le roi de France.
Dépendante de la laine anglaise, l'industrie textile flamande choisit la neutralité pour survivre.
Fil sur les artisans du Moyen Âge en temps de crise🔽
Dans ce bouleversement politique initié le 28 décembre 1337, Jacob van Artevelde (v. 1290-1345) émerge comme une figure clé de la crise flamande du XIVᵉ siècle.
Marchand drapier devenu homme d’État, il exerce un contrôle ferme sur Gand et y joue un rôle central.
La Flandre, avec ses villes comme Gand, Bruges et Ypres, est alors un gigantesque pôle d’attractivité économique grâce à sa puissante industrie drapière.
Dès la fin du XIIIᵉ siècle, cette activité se distingue par son orientation vers le commerce extérieur (cf. Europe)
Quand Ambroise Paré meurt le 20 décembre 1590, la médecine avait changé de visage.
Ligaturer au lieu de cautériser et se servir d'asticots pour soigner les plaies... ses idées déroutent à son époque. D'origine modeste, il a œuvré comme chirurgien sur les champs de bataille. 🔽
D'abord marmiton chez le comte de Laval, il devient apprenti auprès de son barbier, qui faisait aussi office de chirurgien à cette époque.
En 1542, il soigna avec brio le maréchal de Brissac. Il entra au service du roi de Navarre, et puis du roi de France, Henri II, en 1552.
Les blessures par balle et par flèche, les fractures, les luxations, les brûlures et les entailles étaient alors traitées par les "chirurgiens" qui accompagnaient les campagnes militaires.
Cependant, les services médicaux n'étaient pas organisés de manière centralisée.
Au Moyen Âge, porter une couleur, c’était endosser un rôle.
Les couleurs des vêtements étaient bien plus que des choix esthétiques : elles reflétaient des hiérarchies sociales et des symboles religieux, définissant son statut dans la société. Fil 🔽
Un point essentiel d'abord : les images des manuscrits ne sont pas des reflets fidèles de la réalité vestimentaire.
Manuscrits et fresques utilisaient des codes symboliques : les couleurs et tenues servaient à exprimer des idées, non à documenter la mode de l’époque.
La durabilité des couleurs des vêtements médiévaux dépendait fortement de la qualité des matériaux.
Les teintes vives se délavent avec le temps, particulièrement sur des tissus moins chers, tandis que les teintures coûteuses comme la pourpre tenaient mieux.
C'est la chimère la plus célèbre de Notre-Dame de Paris.
La plupart des gens les qualifient de gargouille, mais ce nom s’applique en fait à un type de grotesque bien précis. Quelles sont les différences ?
Grotesques, gargouilles, chimères : on fait le point dans ce fil. 🔽
« La clarté inquiète de la flamme les faisait remuer à l’œil. Il y avait des guivres qui avaient l’air de rire, des gargouilles qu’on croyait entendre japper, des salamandres qui soufflaient dans le feu, des tarasques qui éternuaient dans la fumée. »
Notre-Dame, Victor Hugo
Avec l'aide d'une quinzaine de sculpteurs, Viollet-le-Duc introduit des chimères, sculptures grotesques uniquement décoratives.
Dites apotropaïques, elles repoussent le mal et les influences néfastes. Contrairement aux gargouilles, elles n’existaient pas au Moyen Âge.