• 8% d'adultes infectés il y a plus de 3 mois souffrent de troubles post-Covid (loin du 30% initial !)
• soit, en extrapolant, plus de 2 millions d'adultes (estimation)
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Une première étude était donc sortie il y a près d'un an. Avec plusieurs limites : seuls des "volontaires" y ont répondu, questionnaire en ligne, etc. 👇
Cette fois-ci, un "échantillon aléatoire" a été interrogé, par téléphone puis Internet.
Cette nouvelle étude a été menée sur précisément 10 615 adultes. Près de la moitié d'entre eux ont déclaré avoir été infectés au moins 3 mois avant l'enquête, correspondant à la définition donnée par l'OMS pour le #CovidLong.
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Résultat : la prévalence du #CovidLong en France est estimée à 8% (8% des personnes ayant eu le Covid il y a au moins 3 mois déclarent des symptômes ne s'expliquant pas par autre chose).
En extrapolant, cela donne 4% de la population adulte, soit + de 2 millions d'adultes.
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La prévalence post infection atteint 18,6% en cas d'hospitalisation pour Covid.
Quant à la prévalence en population générale, elle est 2 fois plus élevée que les femmes que chez les hommes, et plus basse chez les personnes âgées que chez les adultes plus jeunes. 👇
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Parmi les 8% de personnes souffrant de troubles post-Covid au moins 3 mois après une infection, près d'un tiers se disent concernés depuis plus d'un an.
Parmi les 4% de personnes souffrant de troubles post-Covid en popu générale, près d'un tiers se disent très impactés.
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Statistique moins intéressant à mon sens : le "Covid Long rapporté" (hors définition de l'OMS). La prévalence est alors plus importante : 7,1% en population générale et 13,1% chez les personnes ayant eu le Covid.
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Il reste une grosse limite, indépendamment de cette étude : même si aucune autre raison ne peut a priori l'expliquer, il reste souvent impossible de relier systématiquement le ou les symptôme(s) déclaré(s) à l'infection Covid passée. 👇
Le #CovidLong "s'est immédiatement imposée parmi les affections chroniques les + fréquentes", conclut SPF, qui va mener des analyses complémentaires pour en "identifier les facteurs de risque biologiques, psychologiques, professionnels et sociaux".
On enchaîne avec le Parti socialiste, qui a fait ses meilleurs scores dans ses "bastions" traditionnels de l'ouest et du sud-ouest et qui progresse quasiment partout en France par rapport à 2019.
🦠 Épidémie de grippe saisonnière avec les virus A(H1N1), A(H3N2) et B en France, élevages de vaches contaminées par A(H5N1) aux États-Unis, 1er cas humain de A(H5N2) dans le monde...
Plongée dans la "galaxie" des virus grippaux. ⤵️ @le_Parisien
Il existe quatre types de virus de grippe : A, B, C et D. Chacun regroupe plusieurs sous-types. Pour A, ce sont tous les H1N1, H3N2, H5N1, H10N7, etc.
Ces noms de code correspondent aux types de protéines hémagglutinine (H) et neuraminidase (N) à la surface du virus.
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"Ces deux protéines sont très importantes car elles ont une influence majeure sur les hôtes que le virus peut infecter, sur la manière dont il se transmet entre eux et sur les vaccins à utiliser pour se protéger contre l’infection", explique @PeacockFlu.
Info @Le_Parisien : un rapport parlementaire émet plusieurs propositions pour lutter contre la désinformation médicale, qui "a pris une importance nouvelle au cours de la pandémie de #Covid19".
Ce rapport de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques est bâti en quatre parties : les effets indésirables des vaccins, la prise en charge du Covid Long, la surveillance des épidémies et la lutte contre la désinformation en santé.
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Dans cette dernière catégorie, les élus font le constat que "les crises sanitaires conduisent à une politisation de la science, une instrumentalisation de ses résultats et alimentent la circulation de fausses informations".
A l'Institut Pasteur, les chercheurs élèvent plusieurs espèces de moustiques. Le but : les faire grandir, puis les contaminer par des virus dans un laboratoire P3 pour voir comment ils se comportent.
"On est forcément tous un peu paniqués, avec les JO qui arrivent."
"Le SARS-CoV-2 provoque chaque année plusieurs pics et plusieurs vagues épidémiques. Pour la grippe, on a parfois deux pics, avec les souches A puis B, mais sans retomber entre-temps à de bas niveaux et toujours entre fin décembre et le mois d’avril", décrit @MT_Sofonea.
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Première explication : le SARS-CoV-2 est plus contagieux, à la base, que les virus grippaux. Du coup le "frein estival" à lui seul (on est moins souvent en lieu clos, propice à la transmission) ne suffit pas à empêcher une reprise épidémique en été.
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Après les quatre concerts de Taylor Swift à Paris, de nombreux fans ont eu un syndrome grippal... avec parfois un test #Covid positif : "Tous les gens que je connais sont tombés malades", mais "ça valait bien cinq Covid d’affilée !". ⤵️ @le_Parisien
Alex, 29 ans, est venue de Lille pour le 3e show. "Le lundi d’après, j’ai commencé à tousser. Mercredi, ça n’allait pas du tout, je ne pouvais rester debout plus de 5 minutes".
Elle voit sur Insta des gens parler de test Covid positif et va au labo. Verdict : Covidée.
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"On n’entendait plus trop parler du Covid mais, avec le recul, on se dit que c’est logique vu qu’on était en lieu fermé, avec 45 000 personnes par soir… Si un virus circule, ça va très vite", témoigne une autre de ces "swifties".