Le procès de #Jawad Bendaoud reprend. Les avocats de parties civiles vont plaider sur les faits reprochés à Mohamed Soumah.
Me Josserand-Schmidt : "monsieur #Jawad Bendaoud a un porte-voix à la place de la bouche. Il parle tout le temps, il occupe toute la place."
Me Josserand-Schmidt rappelle que Mohamed Soumah s'est excusé, "il a dit c'est mi-figue, mi-raison, a dit qu'il avait mal jugé la situation."
Me Josserand-Schmidt (PC) : "Mohamed Soumah est un délinquant aguerri, connaît le système, parle en langage codé dans ses conversations téléphoniques."
Me Josserand-Schmidt : "le coeur du sujet c'est ce qu'il [Mohamed Soumah] savait de tout cela. Ses avocats vont plaider la relaxe."
Me Josserand-Schmidt (PC) : "évidemment, il y a de la coke dans ce dossier. Et il [Mohamed Soumah a voulu mettre Hasna dans son lit. Ca, on peut lui accorder."
Me Josserand-Schmidt (PC) : "il est totalement invraisemblable qu'Hasna ait utilisé Mohamed Soumah sans rien lui dire de son objectif d'héberger son cousin."
Me Josserand-Schmidt (PC) : Hasna "elle se drogue, elle boit, mais elle a cette envie d'aller plus loin [dans sa radicalisation]
Dans sa plaidoirie, Me Josserand-Schmidt (PC) reprend, une à une, les écoutes téléphoniques entre Hasna et Mohamed Soumah.
Me Aude Rimailho (PC) : "Mohamed Soumah, au début de l'audience m'a attendrie. Monsieur, je vous crois quand vous dites que vous avez été séduit pas Hasna, que vous avez été choqué par les attentats ..."
Me Rimailho (PC) : "Mohamed Soumah est au courant et aide Hasna, lui trouve un logement, l'accompagne. Il l'assiste dans sa mission pour cacher des terroristes."
Me Rimailho (PC) : "les milieux des trafiquants de drogue et des terroristes sont parfois intrinsèquement liés. Et je crois que c'est le cas de Mohamed Soumah".
Me Christidis (PC) : "je crois que le rôle qui aujourd'hui nous incombe, pour les victimes que nous représentons, est de porter l'accusation. Nous avons assisté à un show. Moi aussi j'ai souri, parfois, je m'en veux un peu."
Me Christidis (PC) : "ce n'est pas possible que pendant 4-5 jours, monsieur #Jawad Bendaoud ne savait rien des attentats."
Me Holleaux (PC) : "ce trafic téléphonique d'une intensité incroyable de #Jawad Bendaoud démontre qu'évidemment il était à un degré d'informations identique à celui de tous les Français."
Me Holleaux (PC) brandit une photo : "Lola, 17 ans c'est la plus jeune victime du #13novembre
Elle est morte au Bataclan, elle a reçu l'une des premières balles."
Me Holleaux (PC) rappelle que, le 16 novembre #Jawad Bendaoud a un échange téléphonique avec Hasna. Il dure 3 minutes 31 secondes.
Me Holleaux (PC) : "à ce moment là, pendant cette conversation de 3 minutes 31, on sait qu'Hasna est au buisson" [où est alors caché Abdelhamid Abaaoud].
Selon Me Holleaux (PC) dès lors qu'il apprend (par la soeur de sa compagne) qu'il y a des tirs au niveau de la rue du Corbillon, "il a fait le lien direct" avec ceux qu'il a hébergés la veille.
Me Holleaux (PC) : "dès qu'il comprend [que l'assaut se déroule dans son appartement], #Jawad Bendaoud appelle sa mère qui lui dit "tu nies tout, tu n'as qu'à dire que tu vivais avec nous"."
Me Holleaux (PC) : #Jawad Benaoud "va comprendre qu'il est sur écoute. C'est pourquoi il y a toutes ces conversations qu'il fabrique pour dire "j'aurais du m'en douter ...". C'est fait pour les transcriptions téléphoniques" [des enquêteurs].
Me Holleaux (PC) : "c'est ça monsieur Bendaoud, il n'y a qu'une chose qui compte : c'est lui. Les victimes, il s'en moque ...."
Me Holleaux (PC) : "pourquoi monsieur Bendaoud ment ? Parce qu'il sait, lui, qu'il a vu quelque chose qu'il n'aurait pas du voir ... [selon Me Holleaux, les éléments du gilet explosif de Chakib Akrouh transportés dans un petit sac plastique].
Me Holleaux (PC)] : "Monsieur Bendaoud il vendrait des bretelles à un cul de jatte. Il n'est intéressé que par l'argent. Il a fait tout cela pour 50 euros" [100 euros devaient aller à Mohamed Soumah en remboursement de dette].
Me Holleaux (PC) : "Le premier combat de monsieur Bendaoud, ce n'est pas pour son innocence, c'est pour son image."
L'audience est suspendue 15 minutes.
Me Samia Maktouf évoque "Sonia", colocataire d'Hasna. C'est elle qui a dénoncé Abdelhamid Abbaoud à la police, grâce à elle que les terroristes ont été localisés après les attentats du #13Novembre
Me Didier Seban (PC) aux prévenus : "la bête immonde du terrorisme, elle se nourrit de gens comme vous."
L'audience est suspendue jusqu'à demain 13h30 avec la suite des plaidoiries de parties civiles.
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Bonjour à tous,
En direct du tribunal judiciaire de Paris.
2e etage. Grande salle. Et pour cause.
L'audience qui s'ouvre aujourd'hui attire les foules des grands jours.
Début du procès dit des eurodéputés RN.
Viennent d'entrer dans la salle d'audience la présidente du Rassemblement national et principale prévenue de ce procès : Marine Le Pen.
Sont également arrivés Bruno Gollnisch, Nicolas Bay ou encore Julien Odoul ... autant d'anciens eurodéputés ou assistants parlementaires.
25 prévenus au total (ils sont 27 renvoyés mais ni Jean-Marie Le Pen, ni Jean-François Jalkh ne sont en état d'être jugés selon des expertises médicales), qui doivent répondre de détournement de fonds publics.
Bonjour à tous,
C'est rare, mais ça arrive : en direct d'une audience civile aujourd'hui. En l'occurrence l'assignation en référé des Républicains par Eric Ciotti pour contester son exclusion du parti et de la présidence de celui-ci.
Ca se passe au tribunal judiciaire de Paris.
11 heures. L'audience est ouverte. Et débute l'appel des parties. Juste une question de procédure ? Et non, car premier écueil : deux avocats se présentent comme représentants des Républicains.
L'un côté Eric Ciotti, l'autre côté Annie Genevard et François-Xavier Bellamy.
“Je ne peux pas recevoir une double constitution. C’est un problème et c’est à vous de trancher”, s'agace la présidente. Sauf que personne ne lâche. Car derrière cette question de robes, il y a tout l'enjeu de l'audience du jour : qui préside encore Les Républicains ?
Bonjour à tous,
Après une pause hier, le procès de la Grande mutation devant la 13e chambre correctionnelle de Paris reprend avec les dernières auditions de parties civiles. Puis viendront les interrogatoire des prévenus, à savoir six cadres de l'organisation sectaire.
Emmanuelle s'avance à la barre. Elle est l'aînée d'une des anciennes adeptes de la Grande mutation.
"Quatre enfants, enfance heureuse, une mère aimante".
C'est autour de 2005, que sa mère commence à fréquenter la Grande mutation, "emmenée par un rabatteur à Dijon".
"C'était un médecin qui était le rabatteur de la Grande mutation à Dijon. Il a été radié depuis, mais à l'époque il avait une vraie plaque de médecin", explique Emmanuelle à la barre. "Du coup, elle allait à Paris aux conférences et entretiens individuels".
Palais de justice de Paris, salle Diderot.
Au procès dit du #VioleurdeTinder l'heure est au réquisitoire de l'avocat général, Philippe Courroye.
Rappelons que Salim Berrada est jugé pour 17 viols et agressions sexuelles et encourt 20 ans de réclusion.
"Vous les avez vues, entendues. Vous avez entendu le récit des viols et des agressions sexuelles subies par ces 17 victimes. Vous avez vu ici, à cette barre, celles qui ont eu la force de venir raconter leurs souillures", entame l'avocat général dans son réquisitoire.
"Et lui, les a-t-il seulement vues, entendues ? La question se pose tellement, tout au long de cette audience est resté imperturpable, comme bunkérisé dans le béton de ses dénégations", poursuit l'avocat général.
Bonjour à tous,
De retour salle Diderot au palais de justice de Paris. Procès dit du #VioleurdeTinder
Dernier jour des débats aujourd'hui avant les plaidoiries et réquisitoire prévus demain.
Ce matin, la dernière partie civile s'exprime à la barre. Nous l'appellerons "Rania".
"Rania" raconte à son tour la prise de contact sur Tinder, le rendez-vous pour une séance photo. "J’avais apporté des vêtements dans un sac, on a commencé à discuter. Il m’a proposé un shot d’alcool, puis il m’a parlé des fêtes qu’il faisait, de la drogue … ça m’a paru étrange"
"Je me sentais totalement euphorique", se souvient Rania. Puis, alors que je regardais les photos qu'on venait de faire, il s'assied à côté de moi et m'embrasse. Je l'ai repoussé et lui ai dit :"je ne veux pas ça, tu ne m'attires pas". Mais il revient vers moi et dit "essaie".
Bonjour à tous,
Salle Diderot, palais de justice.
De retour au procès dit du #VioleurdeTinder : Salim Berrada comparaît devant la cour criminelle départementale pour les viols et agressions sexuelles de 17 femmes lors de séances photo à son domicile.
Celle que nous appellerons Charline est la neuvième victime dont les faits dénoncés sont examinés par la cour. Elle a aujourd'hui 26 ans et est comédienne, explique-t-elle.
"Je vous laisse la parole", déclare le président à "Charline"
Long silence de la jeune femme.
"Quand j’ai découvert le travail de monsieur Salim Berrada, j’étais mineure à l’époque. Mais j’étais déjà modèle. Je faisais principalement du portrait."